Aveyron | Par eva dz
Oubliée l’annulation de dernière minute en 2021, les JA de l’Aveyron ont transformé l’essai de l’accueil de la session nationale Renouvellement des générations du 1er au 3 février, à Millau.
Plus de 130 responsables installation de tous les départements de France, y compris Outre-Mer, étaient réunis à Millau pendant trois jours afin de travailler sur le sujet ô combien essentiel du renouvellement des générations en agriculture. Autour d’une équipe des JA de l’Aveyron motivée et mobilisée, les participants ont passé un séjour qu’ils n’oublieront pas de sitôt à l’ombre du Viaduc de Millau !
François-Etienne Mercier, vice-président de JA national en charge du dossier installation – transmission, a tenu à remercier l’équipe départementale pour son engagement : «l’Aveyron a tenu bon et ce n’était pas évident dans ce contexte sanitaire encore incertain. Les JA du département ont respecté le cahier des charges et nous avons pu tenir nos sessions de travail comme prévu malgré la complexité logistique… avec de bons moments de convivialité comme on sait le faire chez JA !».
Le responsable national tenait en effet à ce que la session puisse se tenir en présentiel : «La situation n’est toujours pas évidente mais c’est tout de même mieux de pouvoir se retrouver pour faire avancer nos idées, pour faire se rencontrer les responsables des différents départements». Ainsi après une présentation des actualités de l’année sur l’installation, chaque région a pu prendre la parole et poser ses questions. «Beaucoup râlent donc ça me rassure parce que ça veut dire qu’ils y croient, qu’ils continuent de défendre les valeurs de JA sur l’installation !», sourit François-Etienne Mercier. «Tant qu’il y a de la communication entre nous, cela veut dire qu’on continue d’avancer, qu’on ne baisse pas les bras !».
Deux types de public assistaient à cette session nationale : les experts du renouvellement des générations, élus depuis plusieurs mandats et bien au fait du sujet et des problématiques et de jeunes élus : «Notre session était placée sous le signe de la formation. Nous avons donc proposé à chacun une «mise à niveau» des informations de base sur l’installation, le travail réalisé, les enjeux et les projets afin que tout le monde soit bien au fait des choses. Le défi est de maintenir l’équilibre afin de ne pas frustrer les uns et de ne pas perdre les autres !», détaille François-Etienne Mercier. De son avis, tout s’est bien passé et chacun a pu repartir avec les bonnes infos et prêts à travailler sur le dossier de l’installation dans son département à partir du projet JA.
Lors de la session, les participants ont assisté à un échange en direct, en visio, avec le ministre de l’agriculture et le président de la commission agricole à Régions de France, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, accompagné de Lydie Bernard, élue experte dans cette même commission. L’Etat porte le dispositif à l’installation mais il a décentralisé la gestion des aides aux Régions. «Il nous semblait important de pouvoir confronter dans le même temps, les deux décisionnaires à la profession agricole, de façon à clarifier les positions de chacun», souligne François-Etienne Mercier. «Nous avons parlé du dispositif d’accompagnement à l’installation bien sûr mais aussi de transmission et de promotion des métiers dans l’objectif de faire réagir à la fois l’Etat et les Régions et de les mettre devant leurs responsabilités».
Les échanges ont été constructifs de l’avis du vice-président de JA national : «Nous partageons tous l’envie d’accompagner tous les candidats à l’installation et ce quel que soit le territoire qu’ils ont choisi. En résumé réussir le renouvellement des générations».
Avec leurs partenaires, les JA ont travaillé sur le PAFIT, nouvel outil qu’ils ont imaginé «Point Accueil Formation Installation Transmission» pour accompagner les agriculteurs à la fois pendant l’installation et la transmission et tout au long de leur carrière pour la partie formation. La formation est en effet, un levier essentiel dans la vie d’un agriculteur et d’un responsable professionnel : «On a toujours besoin de se former parce que l’agriculture est en perpétuelle évolution. Les JA mettent un point d’honneur à accompagner l’ensemble des exploitants sur ce volet», conclut le vice-président national.
Eva DZ
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