National | Par Didier Bouville
«Personne dans la filière n’avait imaginé que les chinois aspirent les surplus européens en quatre-cinq mois», a remarqué Thierry Meyer, président du comité export d’Inaporc et directeur de la filière porc du groupe Bigard, lors de l’assemblée générale de l’Inaporc, le 29 juin.
Le niveau des importations chinoises, qui dans le monde s’est envolé sur les 4 premiers mois de l’année (+85,1% depuis l’Europe ; +78% depuis les États-Unis), a été au centre des discussions.
«La pompe aspirante» chinoise est telle que le poids moyen des porcs bretons est revenu à son niveau de l’année dernière (93,7kg en semaine 24, selon Uniporc Ouest).
Le représentant de l’Inaporc à Pekin, Fanye Meng, estime que ce niveau de demande devrait persister jusqu’au prochain nouvel an chinois, fin janvier 2017.
En dehors de cette embellie exceptionnelle, le directeur du département agriculture et bien-être de l’Allemand Tönnies, Jörg Altemeier, estime que la croissance des exportations vers l’Asie devrait perdurer pendant une dizaine d’années, mais au rythme qu’elle suivait ces dernières années ; depuis la France, elles étaient passée de 20 000 tonnes en 2005 à 89 000 tonnes en 2015.
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