National | Par La rédaction
Dans un contexte économique, politique et budgétaire français sous tension, à la veille du salon international de l’agriculture et après un mois et demi de blocage interprofessionnel, les travaux au sein du CNIEL entre les professionnels des collèges producteurs, entreprises et distribution, reprennent. Une décision prise à l’unanimité.
Yohan Barbe, président du collège producteurs, Luc Verhaeghe, président du collège des industries laitières, François-Xavier Huard, président du collège des industries laitières et Marc Delage, président du collège du commerce, de la distribution et de la restauration du CNIEL ont annoncé la reprise des discussions au sein de l’interprofession.
La publication du tableau de bord interprofessionnel d’indicateurs avec des nouveaux indices couvrant l’évolution des charges des exploitations laitières, assorti d’une notice méthodologique, permet d’obtenir un consensus et de se projeter sur l’avenir de la filière.
« Le travail interprofessionnel nous engage à nous concentrer, dans le respect mutuel des engagements et des positionnements de chacun, sur ce qui rassemble nos différents maillons : réinterroger notre projet interprofessionnel pour préparer sérieusement et avec ambition notre futur accord CVO. Celui-ci devra intégrer pleinement le défi du renouvellement des générations, celui de la compétitivité, de la durabilité et de l’attractivité des métiers de la filière, ainsi que sa contribution à la dynamique des territoires », ont avancé les représentants des collèges. Convaincus que l’interprofession est un formidable outil, « cela n’exonère ni l’exigence, ni le progrès sur les projets menés : les cotisants tant producteurs que les entreprises, tous acteurs de la filière attendent du CNIEL d’être à la hauteur des défis du secteur et une efficacité dans la réalisation des missions interprofessionnelles ».
Des objectifs ont été affichés dès le mois de juillet, et l’interprofession engage sa responsabilité de les faire aboutir d’ici juin 2025.
« Une filière attractive, durable avec des acteurs compétitifs, qui vivent de leur travail dans les territoires, voici nos priorités. Avec exigence et responsabilité, nous veillerons à ce que ces priorités orientent chacune des actions de la filière ! », ont-ils conclu d’une même voix.
La rédaction