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Le taux de SET passerait de 3 % à 4 % 

Les ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie veulent faire passer de 3 à 4 % le taux de surfaces à équivalent topographique  (SET) en 2013. Entre la FNSEA qui souhaitait le maintien à 3 % et France Nature Environnement qui plaidait pour 5 %, les pouvoirs publics ont choisi de fixer le taux à 4 %. La FNSEA s’oppose vivement à cette décision qui « serait strictement administrative, totalement déconnectée de la réalité agronomique et des contraintes de gestion des exploitations ». Alors que les décisions d’assolements sont prises et que de nombreux agriculteurs ont déjà emblavé, la FNSEA considère qu’il est trop tard pour changer les règles applicables en 2013. Elle juge regrettable également « qu’une telle décision intervienne à la veille des débats européens sur la Pac post-2013 et son verdissement ».

La rédaction

Aides Pac : seuls les petits bénéficiaires seront anonymes

Contrainte de réviser ses règles de publication à la suite d’un arrêt de la Cour européenne de justice, la Commission européenne a présenté le 25 septembre de nouvelles règles de transparence pour ses aides agricoles qui prévoient de préserver l’anonymat des petits exploitants lors de la publication des listes de bénéficiaires des subventions européennes. Par « petits exploitants », qui représentent 30 % des bénéficiaires et 3 % seulement de la surface agricole dans l’UE, la Commission entend actuellement ceux qui ne touchent pas plus de 1 000 euros par an. La commission a par ailleurs prévu d’améliorer la transparence en donnant également des informations sur les raisons qui ont justifié le paiement, tant pour les grandes exploitations que pour les petites fermes anonymes.

La rédaction

Un paysan-charcutier, des agriculteurs engagés dans l’agroforesterie, un lycée agricole qui teste et enseigne les méthodes alternatives de désherbage… c’est pour valoriser et mutualiser les initiatives existantes ou en développement sur le territoire que le ministère de l’Agriculture a ouvert la plateforme « produisons autrement ». Le but est aussi de faire la démonstration qu’écologie et économie peuvent être associées, avec en toile de fond, la réflexion qui va s’engager sur les nouveaux modèles agricoles et la préparation de la loi-cadre pour l’avenir de l’agriculture. Agriculteurs, ingénieurs, techniciens, formateurs, particuliers, institutions… sont invités à contribuer cette plateforme.

La rédaction

Le budget du ministère de l’agriculture pour 2013 est en baisse de 3 % selon l’entourage du ministre et non de 7,3 % comme l’annonçait le quotidien Les Échos, publiant les données pour l’ensemble des ministères. La différence provient de la prise en compte ou non d’une provision envisagée sur 2012 par le précédent gouvernement pour financer l’allégement des coûts du travail pour les salariés permanents (210 millions d’euros). La baisse indiquée par les Échos est indiquée par rapport à une référence qui intègre cette provision sur le budget 2012. Or, la mesure n’ayant pas été prise, ces 210 millions ne furent jamais affectés. La baisse du budget du ministère est donc ramenée à 3 % en écartant cette provision. Le gouvernement devrait donner plus de détail sur son budget d’ici la fin de la semaine du 24 septembre.

La rédaction

JA : l’interpro laitière doit trouver de nouveaux outils pour gérer les volumes

« Alors que la suppression de la TFA (Taxe fiscale affectée) est annoncée dans les prochaines semaines, Jeunes Agriculteurs appelle l’interprofession laitière à s’emparer rapidement du sujet », interpelle le syndicat dans un communiqué du 20 septembre. « Cette suppression, si elle n’est suivie d’aucune réaction de la part de l’ensemble de la filière, est une catastrophe pour les territoires », alerte Jérôme Chapon, le vice-président des JA. « C’est purement et simplement la fin des quotas avant l’heure, sans préparation, sans réflexion à long terme », ajoute-t-il. L’interprofession doit mettre « en place (…) un dispositif interprofessionnel qui permette de palier à cet outil, pour éviter d’une part une augmentation non contrôlée de la production, et d’autre part une privatisation de la TFA par les entreprises », continue la communication. « C’est l’occasion ou jamais pour l’interprofession de montrer sa capacité à travailler vite pour « affronter » sereinement les défis qui attendent la filière », conclut-elle.

La rédaction

La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait) envisage de faire rentrer « une partie du lait dans l’accord du 3 mai », a annoncé Thierry Roquefeuil, président du syndicat laitier, le 19 septembre. Cet élargissement de l’accord du 3 mai permettrait à la filière laitière de pouvoir répercuter les hausses des charges de façon systématique, mais aussi de permettre que « les discussions entre fournisseurs et distributeurs se passent d’une façon beaucoup plus naturelle qu’aujourd’hui », espère Thierry Roquefeuil.

La FNPL a d’ailleurs rencontré la FNSEA le 18 septembre afin de discuter de l’intégration de la filière laitière dans cet accord. « Nous avons aussi rencontré la FCD (Fédération des entreprises du commerce et de la distribution) au mois de juin et nous avons pris acte de leur volonté de discuter avec la filière laitière », raconte Thierry Roquefeuil. LA FNPL espère à terme pouvoir établir un comité de liaison entre le Cniel et la grande distribution. Une réunion entre la FCD et l’ensemble de l’interprofession laitière est prévue au début du mois d’octobre.

La rédaction

La direction de Terra Lacta a rencontré le 17 septembre ses éleveurs lors de deux réunions organisées par la FDSEA de Vendée afin de donner des « informations sur la situation de la coopérative », raconte Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la FNPL. Terra Lacta a, entre autres, annoncé que le prix du lait payé aux producteurs ne dépasserait pas les 290€ en octobre, pour plafonner à 280€ jusqu’à la fin de l’année. Alain Lebret, président de Terra Lacta, a par ailleurs annoncé la possibilité de partenariats avec la coopérative Eurial et l’industriel privé Bongrain sur la partie fromage. Terra Lacta a en outre annoncé une restructuration de ses outils industriels pour limiter ses coûts.

La rédaction

Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, reçoit ce mardi 18 septembre les présidents de la FNSEA et de Coop de France, Xavier Beulin et Philippe Mangin. Tout d’abord le dossier Doux devrait être évoqué. Philippe Mangin s’est récemment prononcé sur le fait que cette affaire aurait dû être gérée par Bercy. Autre sujet : la création d’une Banque publique d’investissement (BPI) dont la mission devrait être d’encourager les très petites entreprises et les petites et moyennes entreprises à exporter et à innover. L’agriculture et l’agroalimentaire totalisant 11,6 milliards d’euros d’excédents commerciaux en 2011, ces secteurs comptent se faire entendre par le ministre. Enfin, la question de la compétitivité des filières agroalimentaires françaises devrait être abordée.

La rédaction

Les aides à l’installation des jeunes agriculteurs seront maintenues en 2013 au même niveau qu’en 2012, a assuré le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll le 16 septembre. À l’occasion de l’événement national Destination Terres Gourmandes organisé par les Jeunes Agriculteurs à Lautrec dans le Tarn, le ministre a annoncé la mise en place d’Assises de l’installation début janvier pour favoriser l’accès au métier d’agriculteur. « Les propositions qui en ressortiront seront ensuite traduites dans la future loi d’avenir de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » a indiqué le ministère.

La rédaction

Lait : la Fnec appelle à une modération sur les volumes produits

La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) a appelé à une production modérée du lait de chèvre dans un communiqué du 13 septembre. «Les sacrifices consentis par les éleveurs pour maîtriser la production ont porté leurs fruits», mais «la flambée des coûts de production nécessite un réajustement urgent des revenus des éleveurs», ajoute-t-elle. «L’augmentation des volumes ne peut être la solution à l’augmentation des charges, seule la rentabilité du litre de lait produit peut améliorer le revenu des éleveurs», estime en effet la Fnec. Par conséquent, la fédération demande à ce que l’ «ensemble des structures adhérentes aille à la rencontre de la grande distribution pour exiger une augmentation des PVI (Prix de vente industriels)».

La rédaction