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Le ministre de l’Agriculture, a rappelé, au Conseil national de la montagne le 29 avril, à Paris, que les pouvoirs publics restent mobilisés pour approcher le taux de couplage des aides à 15 %, dans le cadre de la finalisation des discussions sur la future PAC. Pour le moment, les pouvoirs publics ont pu négocier jusqu’à 12 %. Par ailleurs, le ministre a déclaré que l’indemnité compensatoire de handicaps naturels (ICHN) sera « renforcée ». Concernant le soutien à l’herbe, la forme devrait être « revue » et en zone de montagne, il sera fusionné avec l’ICHN, selon le ministère de l’Agriculture.

La rédaction

Les éleveurs d’ovins posent la question de la pluriactivité

« Une simple stratégie patrimoniale ne suffit plus pour convaincre un banquier », a déclaré Valérie Élisséef, directeur de la Société des agriculteurs de France (SAF), à l’Assemblée générale de la Fédération nationale ovine (FNO), le 26 avril à Biarritz. La question de l’installation en élevage d’ovins a soulevé de nombreuses interventions. Une idée commune semblait toutefois émerger : l’éleveur d’ovins de demain doit avoir plusieurs cordes à son arc. C’est le cas de Philippe Lacube, éleveur d’ovins, qui a diversifié des activités de tourisme et de restauration autour de son métier principal. « Mettre un euro dans une démarche de communication, c’est aussi important que de mettre un euro dans une machine agricole », a-t-il soutenu. Son exemple a été repris par Jean-Guillaume Bretenoux, conseiller technique chargé des filières animales et agroalimentaires au cabinet de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture : « Il nous faut identifier et diffuser des initiatives prises localement et qui fonctionnent ». C’est le cœur de la politique « Produire autrement » chère à Stéphane Le Foll. Un programme que Xavier Beulin, président de la FNSEA, a commenté à Biarritz : « Produire autrement, oui. Mais pas pour ne faire plaisir qu’aux écolos. Il faut produire plus et mieux ».

La rédaction

PAC : l’obligation de maintien des prairies inchangée en 2013, rassure le ministère

Un courrier de Stéphane Le Foll vise à rassurer les agriculteurs sur le retournement des prairies au regard des questions de conditionnalité des aides Pac. « Les règles qui s’appliquent pour 2013 ne changent pas », écrit le ministre de l’Agriculture dans un courrier du 24 avril envoyé à l’ensemble des présidents d’organisations de producteurs (OP). « La nouvelle réforme de la Pac encore en discussion à Bruxelles n’entrera en application pour le volet des aides directes qu’en 2015. » Pour cette année, l’obligation de maintien des surfaces en prairies se rapporte à la référence déterminée en 2010, précise encore le courrier.

La rédaction

Recharge des nappes d’eau : un bilan rassurant à la fin mars

La recharge des nappes d’eau souterraine est plutôt satisfaisante, à la fin mars, selon le bilan mensuel du BRGM publié le 24 avril. En effet, 90 % de réservoirs atteignent un niveau équivalent ou supérieur à leur normale. Un bilan plutôt rassurant, en cette période de l’année qui marque généralement la fin de leur recharge hivernale. C’est donc une situation « favorable pour envisager de manière sereine les situations futures », estime le BRGM. Ce qui ne dispense pas de « rester vigilant dans les prochains mois sur la gestion de l’eau dans tout le territoire », a estimé Nathalie Dörfliger, directrice de la direction eau environnement et écotechnologies du BRGM. 39 % des aquifère ont vu leur niveau augmenter au cours du mois de mars, 28 % affichent désormais la stabilité et 33 % ont entamé une baisse, habituelle à cette époque de l’année. On est donc bien loin de la situation critique d’avril 2012.

La rédaction

Des tests surprises pour la viande de cheval ? 

Il y a quelques semaines, le Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé européen avait révélé que 4,6 % d’ADN de cheval était présent dans les produits étiquetés comme bœuf. Suite à ces résultats, la Commission a fait part aux experts des Etats membres d’un projet de recommandation visant à poursuivre les inspections sur le terrain, passant notamment par plusieurs formes de tests ADN supplémentaires. Une des options envisagées par la Commission serait de mettre en place des inspections « surprises », afin de réduire au mieux les risques de fraudes. Ces nouveaux tests viseraient à détecter dans certains types de denrées alimentaires la présence d’ADN d’espèces animales autres que celles étiquetées sur le produit fini. Pour le moment, aucune décision n’a été adoptée par les experts des Etats membres. La question du financement de ces tests supplémentaires semble poser quelques problèmes. La Commission souhaite qu’une décision puisse être prise dans les  prochaines semaines.

La rédaction

Protection de l’origine : l’Inao met en place des référents juridiques

« Afin de renforcer la protection juridique nationale et internationale, un réseau de référents juridiques dans les unités territoriales de l’Inao est en cours de constitution » précise l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) dans un communiqué. Le projet de modernisation de l’Inao initié en décembre dernier avance. Ces référents, présents dans chaque unité de gestion territoriale, « apporteront l’appui juridique nécessaire à l’instruction des dossiers et seront les interlocuteurs des organismes de défense et de gestion (ODG) et des administrations territoriales en matière de protection » poursuit l’Institut. Son projet prévoit également une simplification des procédures en matière d’instruction des dossiers et des contrôles, en association avec les professionnels. Dans l’immédiat, l’Inao entend prendre toute sa place dans le débat sur la future loi de modernisation agricole. Aussi propose-t-il de consolider les outils techniques, juridiques et matériels susceptibles de renforcer les signes officiels de qualité ainsi que le rôle des acteurs des signes officiels dans la protection du foncier agricole.

La rédaction

Aides destinées à l’élevage : les formulaires sont disponibles

« Les éleveurs souhaitant bénéficier des aides exceptionnelles à l’élevage en 2013 doivent déposer une demande auprès de la Direction Départementale des Territoires de leur département avant le 15 mai 2013 », indique le ministère de l’Agriculture dans un communiqué daté du 18 avril. Les formulaires de demande sont disponibles sur le site Telepac. Le 21 mars dernier, Stéphane Le Foll avait annoncé la mise à disposition de 48 millions d’euros pour soutenir l’élevage. Les aides ciblent particulièrement les éleveurs installés depuis moins de cinq ans. Pour rappel, 20 millions d’euros sont alloués à la filière laitière, 12 millions d’euros à la filière vaches allaitantes et 8 millions d’euros à la filière engraissement de jeunes bovins.

La rédaction

La Commission européenne propose d’établir un régime transitoire en 2014 pour certaines règles de la politique agricole commune, en particulier pour le système des paiements directs aux agriculteurs. Même si un accord définitif sur la réforme de la Pac entre la Commission, le Conseil des ministres et le Parlement européen intervenait avant la fin juin 2013, il n’est pas réaliste que la toutes les procédures puissent être mise en place par les différents Etats membres avant le 1er janvier 2014, estime la Commission européenne. L’Exécutif bruxellois propose donc de prolonger les dispositions actuelles du régime de paiement unique et les paiements de l’article 68 pour 2014. Le verdissement qui prévoit de conditionner le versement de 30 % des aides au respect de certaines mesures écologiques ne s’appliquerait donc qu’en 2015. En revanche, il serait tenu compte des conclusions du Conseil européen du 8 février qui prévoit non seulement une diminution de l’enveloppe dédiée à la Pac (-12 %) pour la période 2014-2020 mais aussi répartition plus équitable des aides entre Etats membres pour les paiements directs, ce qu’on appelle la convergence externe. Conséquence : certains pays dont la France, devrait voir leur enveloppe diminuer au profit d’autres pays d’Europe orientale notamment. Cette proposition de la Commission européenne sera soumise au Conseil des ministres ainsi qu’au Parlement européen qui devrait l’adopter avant la fin de l’année.

La rédaction

«Il faudra fermer des abattoirs» affirme Éric Allain (Ministère de l’Agriculture) au Sénat

« Il y a un problème de surcapacité. Il faudra fermer des abattoirs », a déclaré Éric Allain, directeur de la DGPAAT (direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires), lors d’une audition de la mission commune d’information du Sénat sur la filière viande en France et en Europe le 17 avril. Éric Allain a précisé que les abattoirs les plus fragiles sont ceux de taille intermédiaire (environ 3 000 tonnes). Les plus grands (supérieurs à 20 000 tonnes) et les plus petits (inférieurs à 1 000 tonnes) seraient moins concernés. En outre, il y a une grande hétérogénéité selon les filières animales et les régions : « par exemple, en bovins, on observe une surcapacité dans le sud, mais pas dans le nord ». Pour rappel, les Commissions interrégionales des abattoirs ont la charge de diagnostiquer cette surcapacité en fonction des régions et des filières.

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La rédaction

Les Français ont diminué de 3 % leurs achats de porc frais en cinq ans

« La consommation de porc frais des ménages a reculé d’environ 3 % entre 2007 et 2012 », selon l’Ifip (institut technique du porc) dans un communiqué du 16 avril. Une tendance que l’institut attribue à la baisse du nombre de ménages acheteurs et au nombre des achats. Pour la charcuterie, le scénario est inverse avec une hausse de 8 % de la consommation. L’Ifip ajoute que l’âge et les revenus déterminent en partie les habitudes alimentaires des Français : « les seniors et les ménages les moins aisés sont les plus grands consommateurs de porc frais et de charcuterie ». Un des enjeux principaux de la filière porcine est de « rajeunir le cœur de cible » par une offre plus appropriée.

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