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JA : une PAC dans le sens du renouvellement des générations

«C’est une très bonne nouvelle pour l’Europe », a indiqué le 25 juin Laurent Poirier, en charge du dossier Pac chez les Jeunes agriculteurs. Le compromis trouvé la nuit dernière en matière de politique d’installation des jeunes agriculteurs a réjoui le syndicat. Son cheval de bataille, le top up jeune ou la majoration des paiements directs du premier pilier pour les jeunes de moins de 40 ans et installés depuis moins de 5 ans, serait en effet rendu obligatoire. Un soutien pouvant aller jusqu’à 2 % de l’enveloppe nationale. « Enfin une politique européenne qui va dans le sens du renouvellement des générations, a poursuivi Laurent Poirier. Nous restons cependant vigilants quant à la mise en œuvre du second pilier».

La rédaction

Sodiaal et 3A : vers une fusion

Les conseils d’administration de Sodiaal et 3A devraient se prononcer ce début de semaine sur un projet de fusion, selon Agra alimentation. Les deux groupes coopératifs comptent respectivement 12 100 et 2 450 producteurs, qui génèrent une collecte de 4,1 milliards et 460 millions de litres de lait (chiffres 2011). Ensemble, ils dépasseraient 5 Mds EUR de chiffre d’affaires. Sodiaal et 3A sont restés très secrets sur ce projet qui, s’il est mené à son terme, devrait être structurant pour la coopération laitière en renforçant le leadership de Sodiaal en termes de collecte. Cette opération suit l’annonce du regroupement des activités laitières d’Agrial et Eurial, qui va donner naissance au numéro deux français. À noter également au rang des « grandes manœuvres » dans la coopération laitière, toujours selon Agra alimentation, la fusion de VPM et Coop Alliance dans le Nord, qui donne naissance à Lact’Union.

La rédaction

Farre : un nouveau cap pour ses 20 ans

L’Association Farre (Forum de l’agriculture raisonnée, respectueuse de l’environnement) devient le Forum des agriculteurs responsables respectueux de l’environnement. Pour ses 20 ans,  Farre s’est donnée une nouvelle identité et a surtout redéfini ses missions en élargissant son champ de compétences. L’agriculture raisonnée a ouvert la voie à de nouvelles pratiques plus respectueuses de l’environnement. Désormais, Farre entend élargir son horizon aux différentes pratiques d’agriculture durable.  Ainsi, les agriculteurs membres de l’association respecteront désormais la Charte des « Médiateurs des champs » par laquelle ils s’engagent à agir en faveur de l’environnement et du développement durable à travers leurs pratiques agricoles et leurs actions, mais aussi témoigner et transmettre une vision globale de leur métier.

La rédaction

L’Inao poursuit sa réorganisation 

Lancé en décembre 2012, le schéma de modernisation de l’Institut national de l’origine et de la qualité se poursuit. Le 11 juin, le conseil permanent de l’Institut a entériné un rapport d’étape qui prévoit la nomination de cinq correspondants régionaux pour les labels rouges,  la création d’un réseau de référents juridiques ainsi que la poursuite de la simplification des procédures, notamment dans le domaine des contrôles. Il est également prévu une réorganisation territoriale de l’Inao. La proposition porte sur un regroupement des sites et une meilleure cohérence des implantations avec les régions administratives.

La rédaction

Discipline financière : les eurodéputés opposés à ce stade à la baisse des aides directes

Les parlementaires européens ont estimé le 12 juin, par 506 voix contre 147 et 28 abstentions, qu’une éventuelle baisse des paiements directs pour 2013, en vertu du mécanisme de la discipline financière, ne pourra être décidée qu’une fois conclues les négociations avec les Vingt-sept sur le budget 2014-2020 de l’UE. La Commission de Bruxelles a proposé une réduction de 4,98 % afin de respecter le plafond de dépenses convenu en février par les chefs d’État et de gouvernement pour l’exercice 2014. Les députés demandent aussi que la discipline financière ne s’applique pas à la tranche d’aide inférieure à 5 000 euros, ce qui, selon le rapporteur, le socialiste portugais Luis Manuel Capoulas Santos, permettra d’épargner « environ 80 % des agriculteurs », dont le soutien direct ne représente au demeurant que 15 % du budget de la Pac. Le Parlement européen plaide aussi pour l’exemption des exploitants des régions ultrapériphériques de l’UE.

La rédaction

Réforme de la Pac : négociation sur la… négociation finale

L’organisation de la négociation en théorie finale sur la réforme de la Pac fait encore l’objet de pourparlers. La présidence irlandaise prévoit de l’entamer le dimanche 23 juin à Luxembourg par des rencontres « trilatérales » avec chaque ministre de l’agriculture et le commissaire européen Dacian Ciolos, puis d’alterner, jusqu’au mercredi matin, réunions des ministres et réunion des ministres avec la délégation du Parlement européen. Le mercredi, un « trilogue » – présidence irlandaise du Conseil, représentants de l’Assemblée et de la Commission – serait convoqué pour conclure le compromis, toujours à Luxembourg.

De leur côté, les députés seraient prêts à se rendre au grand-duché pour négocier. Mais ils pourraient, en échange, exiger que l’accord politique soit scellé à Bruxelles le mercredi lors d’un « trilogue », après que leurs représentants aient informé et sondé leurs collègues de la commission parlementaire de l’agriculture, et en présence du ministre irlandais, Simon Coveney, et du commissaire européen. Les parlementaires doivent arrêter leur position sur ce point le 18 juin, au niveau des groupes politiques.

La rédaction

Viande de cheval : Bruxelles favorable à une deuxième série de tests

Tonio Borg, commissaire européen en charge de la Santé, s’est dit favorable à une deuxième série de tests au niveau européen pour détecter l’éventuelle présence de viande de cheval dans les produits alimentaires. Suite au scandale de la viande de cheval début 2013, des contrôles avaient été effectués. Résultat : un produit alimentaire sur vingt contrôlés en Europe contenait de la viande de cheval. Le résultat s’alourdissait en France avec trois fois plus de présence détectée. L’idée est de voir si ces résultats ont évolué à la baisse ou pas. Par ailleurs, Tonio Borg envisage d’étendre la portée du système d’alerte des risques sur la sécurité alimentaire (RASFF) aux risques liés aux fraudes alimentaires.

La rédaction

Groupama a décidé de reporter au 10 ou au 15 juin selon les cultures les dates de semis pour les cultures de maïs, de sorgho et de tournesol qui n’ont pu être semées en raison des conditions climatiques particulièrement défavorables. De façon plus précise, le report a été fixé au 1er juin pour le tournesol, sans condition, au 10 juin à hauteur de 90 % du rendement assuré pour le tournesol de consommation et à hauteur 85 % du rendement assuré pour le tournesol semences (10 juin également). Pour le sorgho, les dates retenues sont le 5 juin sans condition et 15 juin à hauteur de 90 % du rendement assuré. Enfin pour le maïs de consommation grain, le report a été fixé au 5 juin sans condition et au 15 juin pour 90 % du rendement assuré. Pour le maïs semences, les dates sont les suivantes : 5 juin sans condition et 15 juin avec baisse de rendement comprise entre 80 % et 95 % selon l’indice de référence. Groupama estime à 8 600 hectares qui pourraient être concernées par cet ajustement contractuel essentiellement dans le nord est de la France et l’extrême sud ouest (sud de l’Aquitaine et Sud-est de Midi-Pyrénées).

La rédaction

Étiquetage : B. Hamon accuse Bruxelles de suivre les lobbies de la viande

« On va durcir le ton (…), je suis très, très fâché », a déclaré récemment Benoît Hamon, ministre français de la Consommation, lors d’un déplacement à Londres. La France porte à Bruxelles l’idée d’étiqueter l’origine des viandes utilisées dans les plats cuisinés, relancée par le récent scandale de la viande de cheval. Pour Benoît Hamon, la Commission européenne (CE) se retranche derrière les positions de certains pays qui sont les positions des lobbies de la viande. « Je trouve que la CE a perdu une occasion très concrète de montrer en quoi l’UE pouvait protéger les consommateurs (…) Je trouve ça regrettable, nous le lui dirons, nous le dirons publiquement », affirme le ministre. Dans cette affaire, la CE s’est seulement engagée à rendre un rapport sur l’étiquetage pour la fin de l’été ou le début de l’automne.

La rédaction

Lait : une issue positive se dessine pour la médiation

Près d’un mois et demi après les préconisations du médiateur des relations commerciales pour une augmentation du prix du lait payé au producteur, les choses semblent se mettre en place. « Globalement, les distributeurs jouent le jeu, mais essayent de ne faire que la médiation et rien que la médiation », explique André Bonnard, trésorier de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). « 80 % des industriels sont d’accord », ajoute-t-il, précisant que les 20 % restant avaient des « raisons objectives », comme des difficultés économiques, de ne pas appliquer la médiation. Du côté des coopératives laitières, Christelle Josse, directrice de leur fédération nationale (FNCL), explique qu’« on ne veut pas remettre en cause la hausse du prix du lait, mais on veut que ce soit durable : on demande que le revenu des producteurs soit assuré sur l’année, or les engagements des distributeurs ne garantissent rien sur le long terme ». Un point avec lequel André Bonnard est d’accord : il craint que les prochaines négociations soient difficiles avec les distributeurs, alors que le prix du lait devrait fortement augmenter durant l’année.

La rédaction