«La FNSEA ne veut pas de ce traité qui, dans l’opacité la plus totale, prépare la fin de l’exception agri-culturelle de notre pays», écrit l’organisation syndicale dans un communiqué du 3 mai, au sujet des négociations du traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis (TTIP). Les révélations de l’association Greenpeace le 2 mai quant à l’état des propositions ont en effet confirmé des risques déjà dénoncés par la profession agricole, risques accrus par la faible transparence de ces négociations. « Après tous les efforts faits par les paysans européens, et en particuliers français, va-t-on laisser le bœuf aux hormones et le poulet chloré envahir nos étals ? » s’inquiète la FNSEA, qui estime que « toutes les bonnes volontés sont nécessaires pour stopper ce qui ressemble à un marché certes…mais de dupes ».
Didier Bouville