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L’expansion du frelon asiatique en Europe devrait prochainement marquer le pas: les colonies comptent trop de mâles et pas assez d’ouvrières en raison de leur faible diversité génétique, selon des chercheurs de l’institut de recherche sur la biologie de l’insecte (IRBI) de l’université François Rabelais de Tours/CNRS). Selon les chercheurs, les frelons asiatiques en Europe souffrent d’un «phénomène de dépression de consanguinité» en raison de «l’introduction initiale d’un faible nombre de reines en France», lors de l’arrivée accidentelle de l’espèce sur le continent européen vers 2004. Ils sont arrivés à cette conclusion en analysant plusieurs colonies de frelons collectées tout le long de l’année entre 2012 et 2014.

La rédaction

« Notre scénario de prospective table sur 10000 méthaniseurs agricoles en 2050 en France », a expliqué Christian Couturier, responsable du pôle énergie de Solagro, lors de la présentation du rapport Afterres 2050 à Nanterre, le 16 octobre. Ce scénario mise sur des projets collectifs plutôt qu’individuels. Mais pour y parvenir, les experts rappellent que les politiques doivent davantage appuyer les collectifs. Par ailleurs, l’alimentation des digesteurs se ferait pour deux tiers par des cultures intermédiaires, les cultures alimentaires étant exclues du scénario.

La rédaction

L’instruction technique concernant « les conditions réglementaires des indemnités compensatoires de handicaps naturels (ICHN) au titre de la campagne 2015 » a été enfin publiée au bulletin officiel du ministère de l’Agriculture du 15 octobre. Cette instruction technique expose les conditions d’éligibilité des demandeurs, le calcul des surfaces, des chargements, l’engagement du bénéficiaire, les modulations des montants et les plafonds, ainsi que les modalités de contrôles et de sanctions. A noter que les déclarations ont eu lieu au printemps dernier et que la majorité des contrôles ont déjà été effectués…

La rédaction

L’interprofession de la viande (Interbev) a réagi, dans un communiqué du 15 octobre, à la fermeture à titre conservatoire de l’abattoir municipal d’Alès suite à la diffusion par l’association L214 d’une vidéo montrant des violences infligées aux animaux, en condamnant «ces pratiques inacceptables au regard des réglementations en vigueur tant du point de vue sanitaire que de la protection animale». Dans ce communiqué, Interbev «condamne des manquements graves à la réglementation en matière de bien-être animal et de sécurité alimentaire». L’interprofession a tenu à «saluer la décision du maire d’Alès d’avoir exigé sans délai la fermeture immédiate (…) de ce site» et annonce que «si l’enquête administrative confirmait un ou plusieurs manquements aux réglementations en vigueur», elle se porterait partie civile et demanderait «réparation des préjudices éventuellement subis».

La rédaction

Filiale de l’Américain General Mills (51 %) et de la coopérative Sodiaal (49 %), Yoplait a inauguré, il y a quelques jours, sa première usine de fabrication de yaourts à Kunshan, près de Shanghai, en Chine. Pour séduire le consommateur chinois, l’entreprise a doté certains yaourts d’une texture plus crémeuse et plus dense, « signe de qualité » dans l’empire du Milieu. L’entreprise vise entre 5 et 10 % du marché en misant sur le haut de gamme. Le lait pour la fabrication des yaourts sera fourni par des éleveurs locaux dûment sélectionnés pour répondre aux standards du groupe. Le traumatisme du lait pour bébé contaminé est toujours présent dans les mémoires.

La rédaction

Une nouvelle fois, le marché du porc breton ne s’est pas déroulé le 15 octobre et aucune cotation n’a été établie. Il en est ainsi depuis le 5 octobre, le prix avait été fixé à 1,30 €/kg. Après la mise en place d’une nouvelle gouvernance, il y a trois semaines, les négociations étaient toujours dans l’impasse, le 15 octobre. Une nouvelle réunion était prévue, le 19 octobre. Les présidents des chambres d’Agriculture de Bretagne ont appelé à «un sursaut collectif», pour réactiver le MPB, dont le prix sert de référence au plan national.

La rédaction

Xavier Beulin pour la FNSEA, Guy Vasseur pour l’APCA et Thierry Trouvé directeur général de GRTgaz ont signé le 14 octobre à Paris un nouveau protocole relatif aux conditions d’implantation des infrastructures de gaz naturel sur les terrains agricoles. Le précédent datait de 1996. GRTgaz renforce ses engagements dans la définition de tracés respectueux des activités agricoles, la remise en l’état initial des terrains après travaux, ainsi que les conditions d’indemnisations des propriétaires et exploitants des parcelles agricoles traversées par les canalisations. Dans chaque département, une convention locale pourra être établie par les représentants de la profession agricole et de GRTgaz. Xavier Beulin partage les ambitions du protocole, et souhaite que les engagements qui sont pris par GRTgaz soient également intégrés par «les prestataires qui doivent être également respectueux du cahier des charges». Egalement évoqué, la méthanisation et la production de biométhane, directement injecté dans le réseau pour lequel GRTgaz souhaitent s’impliquer. «C’est un sujet compliqué, nous devons améliorer les choses dans l’intérêt de GRTgaz et de la profession agricole, car l’avenir est au gaz vert», a déclaré Thierry Trouvé.

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Un inspecteur général des finances, Thierry Bert, a été missionné début octobre, par les ministres de l’Agriculture et de l’Économie, sur la gouvernance des soutiens publics à l’investissement dans les filières animales. Dans le cadre du plan de soutien à l’élevage, le Premier Ministre avait annoncé un renforcement des soutiens publics à l’investissement dans les élevages (+150M€/an jusqu’en 2017) et dans les abattoirs (+30M€ en 2015). T. Bert doit entre autres «identifier les points sur lesquels des investissements coordonnés entre financeurs et entre maillons de la filières permettront de redonner de la compétitivité aux filières animales françaises». Il rendra son rapport et ses préconisations début 2016.

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« Les grandes cultures sont une formidable pompe à carbone », a déclaré Philippe Pinta, président de l’AGPB (producteurs de blé), en conclusion d’un colloque organisé par Arvalis (institut du végétal) sur l’agriculture face au changement climatique, le 14 octobre à Paris. Selon l’association des producteurs les céréales captent sept fois plus de gaz carbonique qu’il n’en est émis pour les produire. De plus, insistait Philippe Pinta, plus le rendement est élevé et plus les céréales captent de CO2 à l’hectare. En élevage, Jérôme Pavie, chef du pôle pastoralisme à l’Idele (institut de l’élevage), a aussi expliqué que la filière ruminants, au-delà d’être émettrice, stocke dans les prairies notamment. Ainsi, il table sur des émissions de 14kg eqCO2 par kilo de viande produite. Parallèlement, 5,5kg eqCO2 sont stockés. A long terme, en élevage et en grandes cultures, les experts cherchent à améliorer le stockage et diminuer les émissions.

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Dans le cadre du plan de soutien aux éleveurs, la MSA déplore le manque de réactivité du ministère quant aux indications à communiquer aux agriculteurs, a-t-elle indiqué le 13 octobre. Si la possibilité de demander, exceptionnellement, de calculer leurs cotisations sur le revenu N-1 alors même qu’ils avaient fait le choix de l’assiette triennale, a été actée, les agriculteurs susceptibles d’effectuer cette démarche n’ont toujours pas été identifiés (en fonction de leur revenu par exemple). Les précisions deviennent urgentes, la date limite de demande étant fixée au 30 octobre. La MSA estime que cette option serait intéressante pour les éleveurs de porcs et les producteurs de légumes, ces deux catégories ayant vécu une année 2014 difficile.

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