Fil info

Le groupe Savencia (ex-Bongrain) voit son chiffre d’affaires sur les 9 premiers mois de l’année baisser de 2,7%, en raison de la crise laitière selon un communiqué du 22 octobre. Par rapport à la même période en 2014, les produits laitiers, hors fromages, connaissent un recul de 4,6% et les produits fromagers un repli de 0,7%. Le groupe justifie cette baisse par le « déséquilibre de l’économie laitière mondiale » et l’absence de débouchés en raison « du ralentissement des exportations vers la Chine » et de « l’embargo russe ». Côté fromages, les volumes se maintiennent mieux grâce « au dynamisme des produits à marques stratégiques notamment sur l’Europe de l’Ouest et l’international », analyse le groupe.

La rédaction

Dans un communiqué publié le 21 octobre, la Fédération nationale bovine (FNB) déplore que les engagements de revalorisation des prix à la production n’aient pas été respectés. Si la grande distribution a joué le jeu, la FNB pointe l’attitude de l’entreprise Bigard et notamment sa « logique industrielle du minerai », payé toujours moins cher. « Les travaux interprofessionnels engagés depuis de nombreux mois pour une meilleure segmentation et qualité, comme le demandent les consommateurs, ont été sèchement balayés par le président des industriels de la viande, Jean-Paul Bigard, déterminé à imposer ses propres marques d’entreprise –Bigard et Charal – au mépris de la reconnaissance du travail des éleveurs », dénonce la FNB. Avant d’en appeler à la grande distribution qui doit choisir entre le « produit segmenté et de qualité » aux consommateurs, ou « la poursuite de la logique industrielle du profit à court terme ».

La rédaction

Si un français sur 2 estime que l’origine du produit est un critère «important» ou «déterminant» lors de son acte d’achat (tous secteurs confondus), lorsque la question touche à l’alimentaire, 9 français sur 10 affirment que l’origine française est importante, révèle un sondage Ifop, réalisé pour l’Open Agrifood et présenté le 22 octobre. 55% des Français se disent prêts à payer plus cher pour «garantir un revenu correct aux agriculteurs». Cependant, ils déplorent la difficulté à identifier les produits d’origine française: 82% estiment difficile de distinguer les produits français dans la restauration commerciale, 79% dans la restauration collective et 40% sur les lieux de vente.

La rédaction

Les députés ont rejeté le 21 octobre un article du projet de budget de la sécurité sociale 2016 qui devait mettre fin aux exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les entreprises implantées en zone de revitalisation rurale (ZRR). Il s’agit des zones «regroupant des territoires ruraux qui présentent des difficultés économiques et sociales, notamment une faible densité démographique, un déclin de la population totale (ou active) ou une forte proportion d’emplois agricoles». La suppression de cet avantage fiscal aurait été justifiée, par ses partisans, par des effets insuffisants par rapport au coût de la mesure.

La rédaction

Le ministère de l’Agriculture a publié, le 21 octobre, deux outils pour le développement de l’approvisionnement local dans la restauration collective. Il s’agit d’une brochure sur les soutiens financiers publics mobilisables pour développer un projet d’approvisionnement local et un guide sur la constitution de plateformes collectives au service de l’approvisionnement local. Par ailleurs, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a précisé que dans le cadre de l’appel à projets 2015 du programme national de l’alimentation, la sélection se concentrera en particulier sur l’ancrage territorial de la production. Le ministère de l’Agriculture multiplie ses motivations pour l’approvisionnement local dans la restauration collective depuis plusieurs mois. Cette ambition avait déjà été affichée en décembre 2014 avec la diffusion, auprès des élus locaux, d’un «guide juridique sur les possibilités offertes par le code des marchés publics pour favoriser l’approvisionnement en produits locaux dans la commande publique ».

La rédaction

Stéphane le Foll et Matthias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du commerce extérieur ont salué «l’ouverture du marché canadien à la viande bovine en provenance de 19 pays de l’Union européenne, dont la France, ainsi que l’ouverture du marché brésilien aux produits laitiers français», par voie de communiqué le 21 octobre. «S’agissant des produits laitiers, après un audit approfondi réalisé en mai 2014, l’autorité sanitaire brésilienne vient de reconnaître publiquement l’équivalence du système sanitaire français», annonce le communiqué. Cette décision ouvre le marché brésilien aux entreprises françaises «sous réserve qu’ils bénéficient d’une autorisation délivrée par la Direction générale de l’alimentation».

La rédaction

Douze États membres de l’UE ont dépassé leur quota national de livraisons de lait aux laiteries pour 2014/2015, dernière année d’application de ce régime, selon des données publiée le 21 octobre par la Commission européenne. Leurs producteurs devront donc acquitter un super-prélèvement d’un montant total de quelque 818 millions €. Les pays concernés sont la Belgique, le Danemark, l’Allemagne, l’Estonie, l’Irlande, l’Espagne, l’Italie, Chypre, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Autriche et la Pologne. À l’inverse, la France a enregistré une sous-réalisation de son quota de 4,5 %. Les États membres devant verser le super-prélèvement dû au budget de la Pac ont la possibilité de le collecter auprès des producteurs en trois tranches annuelles sans intérêt.

La rédaction

« Il faut convertir les atouts de l’agro-écologie en bénéfice-client, c’est le moment de valoriser l’agro-écologie », a déclaré Rémi Lecerf, responsable agriculture et qualité pour le distributeur Carrefour, lors d’un colloque organisé par le GIS Elevages demain sur l’agro-écologie à Paris, le 20 octobre. Selon lui, cela passe par une évolution du prix. « L’agro-écologie, ça demande des investissements côté producteurs », assure-t-il. Par conséquent, le consommateur doit payer davantage que pour un produit « conventionnel ». Il y consent pour des raisons de santé, notamment. Mais le prix est toujours un frein. « Le message environnemental ne déclenche pas forcément l’achat », poursuit Rémi Lercerf.

La rédaction

Lors d’une conférence organisée au Mans par l’Aftaa (alimentation animale), le président de la Fédération nationale porcine (FNP) a vivement dénoncé le conservatisme du «microcosme porcin français». «Dès que vous exprimez une idée nouvelle, vous êtes systématiquement flingué, il va falloir que ça change», souhaite Paul Auffray, notamment au sujet de la contractualisation. «Les groupements sont contre les démarches qualité, les contrats, le fonds porcin, mais quand il faut baisser les prix, ils sont là !», estime-t-il. Parmi la dizaine de rapports produits sur la filière porcine depuis 2004, «je ne sais même pas si une seule proposition a été retenue», regrette-t-il. «Cela me désespère!»

La rédaction

L’objectif est de pouvoir créer des variétés à destination des marchés français et européens en proposant une large gamme de précocité (de très précoce à tardif). Le rendement constitue le principal critère de sélection, couplé à ceux de la teneur en protéine, de tolérance à la verse et de résistance aux maladies. La société RAGT Semences fait partie du Groupement d’Intérêt Economique (GIE) des sélectionneurs de soja, et engage également des actions dans différents programmes de recherche à long terme en collaboration avec des organismes des secteurs privés et publics.

La rédaction