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L’interprofession des filières viandes, Interbev, «appelle le gouvernement et l’ensemble des parlementaires français à s’opposer fermement» à la signature par les ministres européens du commerce de l’accord économique entre l’Union européenne et le Canada (CETA), le 18 octobre. Dans un communiqué du 17 octobre, l’interprofession explique que le CETA est «en totale contradiction avec les attentes des consommateurs français». De plus, «la Commission européenne n’a proposé aucune étude d’impact du CETA sur le secteur de la viande bovine, observe Interbev. « Or cet impact est primordial à anticiper», du fait de la crise actuelle vécue par les éleveurs. Elle évoque un quota de 50 000 tonnes de viandes bovines canadiennes devant être absorbées par 27 États membres et non plus 28, avec la sortie du Royaume-Uni, «aujourd’hui le principal débouché pour les viandes canadienne».

Didier Bouville

«Les cours des vaches de réformes laitières et allaitantes maintiennent une certaine stabilité malgré une offre qui reste importante et une demande plutôt terne», annonce FranceAgriMer dans sa note de conjoncture du 17 octobre. L’organisme précise que «le climat automnal relance la demande saisonnière pour les pièces à braiser et permet une remontée des cours des avants». Par contre, le marché des jeunes bovins reste difficile avec une demande italienne «peu présente» et une consommation française «plutôt faible». A l’inverse, le marché du maigre affiche une certaine «fermeté» en vif. «La demande s’oriente sur les broutards de qualité dont les cours se stabilisent et parfois se raffermissent», observe FranceAgriMer.

Didier Bouville

En août, la collecte de lait de vache a reculé de 2 % par rapport au même mois l’année précédente, principalement à cause de la sécheresse. La tendance devrait se poursuivre en septembre, indique Agreste. Le prix du lait standard, évalué à 293 €/1000 L, augmente de 5,5 € par rapport à juillet mais recule de 44 € / 1000 L par rapport à août 2015. Cumulée de janvier à juillet 2016, la collecte laitière européenne ralentit, avec une progression de 2,6 % par rapport à l’année dernière. Elle progresse cependant en Allemagne (+ 3,1 %), en Pologne (+3,9 %) et aux Pays-Bas (+ 11,5 %).

Didier Bouville

«Avec la baisse des prix et la baisse des productions, la France n’aura pas les mêmes résultats» financiers en 2016 par rapport à l’an passé, a annoncé Stéphane Le Foll au sujet du commerce extérieur, lors de la journée Export de BusinessFrance le 13 octobre. Il évoque une baisse des échanges de l’ordre de «300 millions d’euros sur les céréales et de 150 millions sur le lait». Mais, selon lui, «il faut regarder ce qui a été structurant. Nous avons su mieux nous organiser. […] Nous avons des structures plus adaptées au besoin des entreprises françaises». Il a évoqué la difficulté des professionnels «à se rassembler sous une même bannière à l’export. Dans la filière porcine, je me fâcherais et dans la filière bovine, je me fâche tous les jours !». Il est revenu également sur les cahiers des charges, parfois pris comme des contraintes handicapantes, alors qu’ils sont «un atout qu’il faut transformer en valeur» à l’internationale. Il a aussi rappelé les trois enjeux stratégiques de l’export français : déterminer «des plates-formes d’export» dans certains pays étranger, redéfinir une stratégie sur le marché européen avec la sortie de la Grande Bretagne et pérenniser le moindre marché à l’étranger, même petit.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a défendu le 16 octobre l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (Ceta), estimant qu’il offrait des « garanties » et devait donc « être mis en œuvre », au lendemain d’une série de manifestations contre ce traité. Le Ceta « a été signé avec des conditions, en particulier sur l’agriculture, parce que c’était un enjeu », a souligné sur France 3 le ministre de l’agriculture. Il « doit être mis en œuvre avec le respect de l’ensemble des règles que nous avons fixées », a-t-il ajouté. Plusieurs manifestations ont eu lieu le 15 octobre en France pour dénoncer ce traité, qui doit être signé le 27 octobre. A Paris, quelque 1 200 à 1 500 personnes selon la police, et 5 000 personnes selon les organisateurs, ont pris part au rassemblement. La veille, le premier ministre Manuel Vallls avait affirmé vouloir convaincre les Wallons, qui veulent s’opposer à cet accord, de changer de position.

Didier Bouville

Trois ministres de l’Agriculture européens ont appelé le 16 octobre à la mise en place d’un « programme humanitaire » à destination des réfugiés, afin de lutter contre les excédents de viande bovine dans l’UE, selon un communiqué diffusé dimanche. Cette prise de position a été préparée lors d’une rencontre l’avant-veille en France entre le ministre français Stéphane Le Foll et ses homologues allemand et polonais, Christian Schmidt et Krzysztof Jurgiel, consacrée à « la situation des différents secteurs qui traversent des difficultés, notamment le lait » et la viande bovine. Les ministres « invitent la Commission européenne à travailler sur la mise en place d’un programme d’aide humanitaire en nature portant sur des produits à base de viande bovine, au bénéfice des pays faisant face à un afflux de réfugiés », indique le ministère français de l’Agriculture dans ce communiqué. Les éleveurs français avaient déjà évoqué cette idée mais avaient alors reçu une fin de non-recevoir du Commissaire européen, Phil Hogan.

Didier Bouville

Suite à l’annulation en juillet dernier de l’arrêté de 2006 concernant les conditions d’utilisation des produits phytosanitaires, la FNSEA se mobilise contre la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal qui veut durcir les conditions dans la nouvelle rédaction du texte. Quatre millions de terres agricoles seraient ainsi concernées par les Zones de non traitement. « Madame ROYAL veut faire en sorte de bannir les phytos de façon idéologique sur des surfaces considérables réduisant ainsi le « Produire en France » d’un potentiel énorme » dénonce la FNSEA dans un communiqué du 14 octobre. Pendant quatre jours, « les paysans, qui sont en plein marasme économique, vont pourtant aller taguer les routes de notre pays, avec des messages forts, pour que chacun prenne conscience des risques pour l’Agriculture, pour la France, pour les Français. », ajoute l’organisation.

Didier Bouville

L’accord commercial conclut entre l’Union Européenne et le Canada depuis 2014 est en voie d’être appliqué provisoirement. Dès janvier 2017 avancent les experts qui suivent le dossier, si tout se déroule correctement. Sauf qu’à l’heure actuelle, plusieurs Etats membres n’auraient pas encore finalisé leur processus interne de validation, à commencer par la Belgique. Le pays doit, pour se faire, obtenir la signature du Parlement fédéral d’un côté, mais également des trois régions administratives que sont la Flandre, la Wallonie et Bruxelles-Capitale. Actuellement, le Parlement Wallon semble indisposé à déléguer ses pleins pouvoirs au gouvernement fédéral. Une séance plénière est programmée le 14 octobre pour connaître la position wallonne. D’autres pays connaissent eux aussi des réticences en interne. L’approbation de pays tels que l’Autriche, la Slovénie, la Bulgarie ou encore la Roumanie est toujours en attente.

Didier Bouville

A quelques jours du salon de l’agroalimentaire Sial, Stéphane Le Foll a présenté une communication au conseil des ministres du 12 octobre sur les « bons résultats » de l’agroalimentaire, en tant que ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement. « Le secteur agroalimentaire a créé, en 2015, 5 700 emplois », sa production a augmenté deux années de suite, tandis que sa balance commerciale a augmenté de 6% rapport à 2014. Il « bénéficie pleinement » des allègements de charges du pacte de responsabilité, allègements qui ont augmenté d’un Mrd€ par an depuis 2012, passant 0,8 Mrd à 1,8 annuellement. Pour l’avenir, le gouvernement renforcera le déploiement du visuel « Made in France, made with love », et « entend s’appuyer » sur les mesures du projet de loi sur la transparence pour « favoriser le développement de relations commerciales susceptibles de dégager davantage de valeur au profit des entreprises ».

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture annonce une baisse de 2,5% de la production porcine française (en têtes) au dernier trimestre 2016 et de 2,9% au premier semestre 2017, dans une note de conjoncture parue le 12 octobre. Une prévision jugée pessimiste par certains analystes, en ce qu’elle ne prendrait pas assez en compte les gains de productivité, estimés à +1,5% sur l’année 2016. La production européenne est annoncée stable au premier semestre 2017 (-0,2%) ; elle augmente en Espagne (+4%) et aux Pays-Bas (+1%) et baisse en Pologne (-4%), au Danemark (-1,5%) et en Allemagne (-3%), où cependant un retour à la hausse est déjà prévu pour le second semestre 2017, rapporte l’Ifip.

Didier Bouville

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