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Une cinquantaine d’entreprises françaises des secteurs des céréales, lait, viande, distribution, levure, spiritueux, pâtisserie, cheval, faisaient partie de la délégation accompagnant le président de la République, François Hollande lors de sa visite d’Etat en Chine les 2 et 3 novembre dernier. Parallèlement, en Iran, des opportunités concrètes pour les entreprises françaises apparaissent pour les filières végétales, animales et agroalimentaires selon les résultats d’une étude commandée par le ministère de l’agriculture et présentée le lundi 2 novembre. Le Ministère de l’Agriculture iranien, à l’instar d’entreprises privés seraient fortement intéressés pour « l’offre française, notamment dans les secteurs des semences, de la génétique animale et de l’aquaculture».

La rédaction

Henri Brichart a été nommé président du conseil d’administration de FranceAgriMer, par décret du 30 octobre 2015, publié au JO du 4 novembre 2015. Il remplace Jean-Bernard Bayard à ce poste. Henri Brichart est éleveur, associé en GAEC, en Thiérache dans le département de l’Aisne sur une exploitation de 225 hectares produisant du lait, des vaches allaitantes, des ovins et des céréales. Il est également le deuxième vice-président de la FNSEA et le président du comité de coordination des associations spécialisées de la FNSEA, depuis 2011.

La rédaction

Stéphane Le Foll a parrainé, le 3 novembre, la signature d’une convention entre Restau’Co (réseau d’associations pour « l’amélioration des pratiques en restauration collective »), la Fédération des marchés de gros de France et l’Association pour l’achat dans les services publics destinée à « développer l’approvisionnement de proximité ». Le ministre s’est félicité de « cette démarche, qui s’inscrit en pleine cohérence avec le programme national de l’alimentation » et a rappelé l’engagement du gouvernement pour «l’approvisionnement de qualité et de proximité » de la restauration collective, mais également « les enjeux de santé/nutrition » et « la lutte contre le gaspillage».

La rédaction

L’AGPM a souligné le 3 novembre l’hétérogénéité des rendements en maïs grain, qui varient cette année de 35 à 175 q/ha avec une moyenne nationale à 90,1 q/ha, «l’accès à l’eau ayant fait toute la différence». «Les gains de rendement permis par l’irrigation en maïs grain sont en général compris entre 30 et 90 q/ha», selon Gilles Espagnol, responsable de la filière chez Arvalis. Dans certaines zones «parfaitement irriguées» autour de la Garonne et des Landes, les rendements sont «très proches des records», d’après lui. «L’année 2015 a été démonstrative des besoins d’irrigation», qui constitue une «assurance sur le revenu» pour les agriculteurs, a déclaré Daniel Martin, président d’Irrigants de France. La production est estimée en baisse de 23 % à 13,9 Mt. Avec des prix dégradés, les comptes d’exploitation sont «dans le rouge», d’après l’AGPM. «La pertinence de l’irrigation se justifie économiquement et c’est un dossier qu’il faut absolument défendre parce que de nombreux producteurs aujourd’hui sont demandeurs», a estimé Daniel Peyraube, président de l’AGPM. Les Journées Maïs des 17 et 18 novembre à Toulouse auront pour thème «Gérer les risques, assurer l’avenir».

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«L’annonce du gouvernement chinois de permettre aux couples chinois d’avoir deux enfants est de nature haussière sur du long terme pour la poudre de lait notamment entière sachant que le pays est le premier importateur au monde », annonce Agritel dans sa lettre d’information Milkhebdo du 2 novembre. Cette remise en cause de la politique de l’enfant unique par la Chine vise à « relancer la démographie et tenter de résoudre les problématiques économiques de vieillissement de la population et de ralentissement de la croissance », selon Agritel. Depuis l’annonce, le jeudi 29 octobre, de cette fin de la politique de l’enfant unique par la Chine, « les actions des entreprises chinoises de produits laitiers cotées » ont bondi de « 5 à 15 % sur les bourses chinoises ». L’action Danone a même progressé de 2% ce jour-là . « Le retour de la Chine pourrait permettre aux prix du complexe lait de rebondir sur des échéances lointaines », conclut Agritel.

La rédaction

Deux arrêtés tarifaires pour le biogaz et le solaire, très attendus par les professionnels du monde agricole, ont été publiés au Journal Officiel du 1er novembre. Ils fixent les conditions d’achat de l’électricité produite par les installations de biogaz existantes ou en projet très avancé, et celles des installations solaires photovoltaïques de puissance inférieure à 100 kW. «Pour la filière biogaz, cette revalorisation devrait permettre de sauvegarder des sites en fonctionnement, dont certains sont en très grande difficulté. Cette nouvelle filière a besoin d’un soutien particulier des pouvoirs publics», a commenté le Syndicat des énergies renouvelables (Ser) le 2 novembre. Pour la filière photovoltaïque, la revalorisation, de 5,4 %, concerne les installations essentiellement agricoles, industrielles et tertiaires.

La rédaction

Les préfets de région et de département ont reçu une information leur demandant de recenser les éleveurs en situation d’insolvabilité, inéligibles de fait aux apports de trésorerie (avances PAC). Ils sont invités à communiquer auprès de ces agriculteurs (300 exploitations environ) afin qu’ils se fassent connaître de leur DDT et qu’ils puissent être accompagnés par les cellules départementales d’urgence. Celles-ci devront alors les orienter vers des solutions alternatives comme le fonds d’allègement des charges (FAC) issu du plan de soutien à l’élevage, ou à défaut, d’un FAC spécifique qui devrait être annoncé sous peu.

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A l’image de BlaBlaCar, AirBnB (location d’appartement), Drivy (location de voiture), le groupe TvAgri vient de lancer WeFarmUp.com, le premier site de partage de matériel entre agriculteurs. En effet, les agriculteurs sont souvent sur-équipés et le matériel «dort» sous les hangars alors qu’il pourrait générer des revenus complémentaires grâce au partage avec d’autres agriculteurs. Coté propriétaire, il suffit de mettre à disposition son matériel (tracteurs, remorques, charrues…) sur le site internet aux dates souhaitées, lorsqu’on a par exemple fini les travaux ou lorsque l’on sait que l’outil n’est pas utilisé. Coté locataire, en quelques clics, on peut rechercher sur WeFarmUp.com le matériel dont « on a besoin lorsqu’on en a besoin ». Un matériel qui est proposé à des tarifs avantageux à l’instar des prix proposés sur le site de partage des voitures ou des appartements. Cette plateforme peut intéresser par exemple les jeunes agriculteurs qui n’auront pas besoin de trop s’endetter dans la mesure où ils pourront utiliser les matériels disponibles chez leurs voisins. Une opération « sans risques qui est assurée par Groupama ».

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Grâce à «un effort mondial sans précédent», «les pays peuvent atteindre l’objectif annoncé de maintenir la hausse des températures mondiales en dessous de 2 degrés» annonce un rapport de l’ONU diffusé le 30 octobre. Ce rapport, qui étudie l’impact des plans climats de zones «aux quatre coins du monde», estime qu’une «chute des émissions par personne» se dessine au cours des 15 prochaines années. Sur les 119 plans analysés, 100 «incluent des mesures de réduction de la vulnérabilité et de renforcement de la résilience» qui concerneront en priorité «les ressources hydrauliques, l’agriculture, la santé, les écosystèmes et la foresterie».

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«En Côte-d’Or, on ne pourra couvrir que 20% de toutes les demandes» reçues dans le cadre du plan de soutien à l’élevage, annonce Vincent Lavier, président de la Chambre d’Agriculture départementale. A l’occasion d’une rencontre, le 30 octobre à Dijon, avec Stéphane Le Foll, les syndicats ont demandé plus de moyens pour la Bourgogne. «Il faudrait au minimum doubler l’enveloppe» indique Vincent Lavier. «On a décelé dans la réponse du ministre qu’on pourrait avoir une rallonge, peut-être début 2016, mais on ne sait pas de combien» explique-t-il. Dans les cellules d’urgence, «les relations avec l’administration se passent bien» mais les agriculteurs qui contactent leurs banques pour l’année blanche font état de «quelques retours mitigés».

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