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Un bon nombre d’éleveurs utilisent déjà le calculateur pour mélange de semences prairiales via le site internet Herb’actifs. Près de 8 000 professionnels s’en servent de manière régulière. L’outil permet de « chiffrer le peuplement des prairies à partir des doses de semis, ou de calculer les doses de semis en fonction de la composition souhaitée du mélange des différentes espèces pour la prairie ». Le lancement de sa version mobile, à travers une nouvelle application, va permettre aux éleveurs et aux conseillers, de gagner du temps sans être obligés de passer par le site Herb’actifs. Pour télécharger l’application, cliquez sur le lien suivant depuis Google Apps :

https://play.google.com/store/apps/details?id=air.fr.gnis.calculateurprairies&hl=fr

Didier Bouville

« Je n’oublie pas les crises, mais ce qui a été fait, souvent critiqué, ce sont les jalons pour les années à venir » a déclaré Stéphane Le Foll le 21 octobre, annonçant qu’il tiendrait le 15 décembre une journée « bilan global » et « mise en valeur » de l’action menée par son ministère (écophyto 2, GIEE, antibioresistance…). Car le ministre revendique une action cohérente, malgré les critiques essuyées. « Non le CETA (accord de libre-échange avec le Canada, NDLR) n’est pas en contradiction avec le 4 pour 1000 et non, la présence du loup n’est pas incompatible avec le pastoralisme ! » s’est exclamé le ministre, interpellé par la presse. « Je ne veux pas être tout le temps l’accusé sympathique, d’ailleurs, je ne suis plus sympathique du tout ! » s’est-il agacé.

Didier Bouville

« Jeunes agriculteurs apporte un soutien total aux autorités wallonnes et félicite Paul Magnette, ministre président de la Wallonie, pour son courage politique », annonce un communiqué du syndicat du 20 octobre.« Il est suicidaire pour les producteurs de notre pays d’instaurer un libre-échange entre l’UE et le Canada », souligne JA qui considère que « la concurrence française n’égalera jamais celle outre-Atlantique ». Le syndicat rappelle cependant qu’il ne rejette pas « les échanges commerciaux à l’échelle internationale ». Il demande à ce « qu’ils soient fondés sur des principes de réciprocité et d’équilibre, mais aussi sur le respect de normes sanitaires, sociales et environnementales ».

Didier Bouville

La FNSEA, qui constate que des agriculteurs sont encore en attente du versement de leurs avances de trésorerie remboursable (ATR), rappelle à l’Agence de services et de paiement (ASP) qu’elle ne peut pas justifier ces retards par des « problèmes informatiques ». Dans un communiqué du 20 octobre, le syndicat rappelle avec sarcasme à l’ASP qu’ « un stylo et un chèque restent des solutions de dépannage utiles ». La FNSEA affirme que grâce à sa mobilisation syndicale, « plus de 200000 agriculteurs » ont reçu leurs ATR « en temps et en heure ». Cependant, « des centaines de paysans attendent toujours ; et parmi eux, des situations économiques très vulnérables et dégradées ».

Didier Bouville

A l’approche de l’élection présidentielle, l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) a réuni 17 associations nationales actrices des territoires ruraux (Maisons Familiales Rurales, APCA, Nouvelles Ruralités, Groupe Monde rural, Ruralité Environnement Développement…) afin de dresser une liste de «18 propositions pour la ruralité» compilées dans un hors série de Village magazine présenté à la presse le 19 octobre. Parmi les propositions, celle du Groupe Monde Rural, portée par la FNSEA, qui demande « une évolution du système électoral des conseillers régionaux » afin de « faciliter l’expression du monde rural ». L’AMRF plaide quant à elle pour l’introduction de la référence aux territoires dans la Constitution, afin d’assurer l’égalité entre zones urbaines et rurales. Elle mène des « Etats généreux » de la ruralité dans les départements et compte adresser la synthèse des doléances qui en sortiront à tous les candidats à l’élection présidentielle au printemps 2017.

Didier Bouville

Stéphane Le Foll a assuré que les travaux de réécriture de l’arrêté du 12 septembre 2006 sur l’utilisation des phytos se faisaient dans le respect de l’environnement, de la santé des populations et du travail des agriculteurs. « Il faut qu’on soit capable de coordonner l’ensemble des dispositifs et de le faire dans le souci de respecter l’environnement, la santé de nos concitoyens et en même temps le travail des agriculteurs », a déclaré le ministre devant l’assemblée en réponse aux questions des députés Joël Giraud (radical de gauche) et Bérangère Poletti (LR). Les deux députés, dans deux questions distinctes, s’inquiétaient des conséquences d’une surtransposition des textes européens qui restreindrait les surfaces traitables et donc pénaliserait « inutilement » les paysans. « Aujourd’hui il y a des lignes directrices qui sont mises en place au niveau européen sur toutes les nouvelles autorisations de mise en marché, datant de janvier 2016. On va les respecter », a déclaré M. Le Foll. D’après le ministère de l’Agriculture, le projet d’arrêté sera « mis à disposition du public sur internet d’ici la fin octobre ».

Didier Bouville

Interrogé sur la radio publique belge RTBF, le 19 octobre, Paul Magnette, ministre président de Wallonie affirme que l’« on ne pourra pas signer d’ici vendredi » l’accord de libre échange entre le Canada et l’Union européenne. « Je crois qu’il faut dire les choses clairement », a-t-il ajouté. « Je mesure bien que cela a des conséquences politiques […] mais, ce n’est pas parce que les Canadiens sont nos amis qu’il faut tout accepter », justifie-t-il. Il confirme un désaccord persistant au sujet de l’agriculture « avec une clause de sauvegarde au profit des Canadiens » et non réciproque envers l’UE. Autre point d’achoppement : les mécanismes d’arbitrage en cas de litige qui donneraient « plus de pouvoir aux multinationales ». De même, il refuse que des multinationales américaines profitent de leur présence sur le sol Canadien pour exporter par le traité vers l’Europe. Il évoque des menaces émises par les multinationales : « L’argument est toujours le même: la menace de désinvestir. C’est un risque, mais il y a des principes sur lesquels on ne doit jamais transiger », souligne-t-il.

Didier Bouville

Le ministère de l’Agriculture a annoncé le versement, à partir du 17 octobre, d’une avance de trésorerie remboursable (ATR) 2016 aux agriculteurs qui en ont fait la demande, soit un peu plus de 250 000 agriculteurs. 4,6 milliards ont normalement été versés sur les comptes de 206 000 agriculteurs, et 635 millions d’euros supplémentaires seront versés le 21 octobre à 27 000 agriculteurs supplémentaires. Cette ATR comprend les aides découplées, les aides couplées bovines et l’ICHN. Elle représente 90 % des aides PAC, contre en temps normal 50 % des aides découplées et aides couplées bovines et 75 % de l’ICHN. Les agriculteurs qui n’ont pas encore effectué leur demande peuvent encore le faire via Télépac. Ils recevront normalement leur ATR quatre semaines plus tard.

Didier Bouville

L’Acta, le réseau des instituts techniques agricoles, a dévoilé le 18 octobre un livre blanc dans lequel il formule dix propositions «pour favoriser l’accès et la valorisation des données». Pour les instituts, l’écosystème agricole doit renforcer ses compétences (p. ex. en traitement de données ), favoriser la co-construction des outils avec les agriculteurs et aussi de «nouveaux acteurs» (entreprises, organismes de recherche) ; ces outils doivent être évalués en conditions réelles (réseaux d’agriculteurs ou fermes expérimentales). Les données doivent être mutualisées, mieux inventoriées et rendues interopérables (ouvertes à d’autres usages). Enfin le monde agricole doit se doter de règles concernant l’utilisation des données, afin d’en garantir la maîtrise et de favoriser ainsi leur ouverture.

Didier Bouville

Jean-Jacques Lasserre, sénateur des Pyrénées-Atlantiques, s’inquiète du zonage provisoire de la France, présenté le 22 septembre par le ministère de l’Agriculture, concernant les aides liées à l’indemnité compensatoire de handicap naturelle (ICHN). Il demande donc au ministre de l’Agriculture de «revoir cette […] carte», sachant que certains agriculteurs, en crise aujourd’hui, ne pourront plus obtenir cette aide. «Ces zones concernent actuellement environ 10 400 communes, sur 30 % de la surface agricole utile nationale, soit 42 % des bénéficiaires de l’ICHN et 20 % de l’enveloppe budgétaire des aides de l’Union européenne», souligne un communiqué du 18 octobre. «Dans mon département, 121 communes seraient rayées de la carte, ce qui représenterait plus de 4 millions d’euros d’ICHN et près de mille exploitations, soit 26 % des 3 800 exploitations éligibles à l’ICHN pour les Pyrénées-Atlantiques» a-t-il précisé.

Didier Bouville

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