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Malgré le tassement des importations de poudre de lait, les Chinois continuent d’investir en France. Les Maîtres laitiers du Cotentin ont annoncé la signature d’un contrat avec Synutra, le numéro trois de nutrition infantile en Chine. Celui-ci prévoit la construction d’une nouvelle usine à Méautis dans la Manche, moyennant un investissement de 114 millions d’euros et la création de 200 emplois. Les travaux devraient commencer fin 2015 ou début 2016 pour les premières livraisons en Chine en avril 2017. L’usine produira près de 700 millions de briques de lait de 20 cl. par an à destination des enfants. L’investissement de 65 millions d’euros sera financé pour les deux tiers par les Maîtres laitiers et pour un tiers par l’entreprise chinoise. Synutra a déjà investi en 2014 dans la construction d’une usine à Carhaix dans le Finistère avec Sodiaal. Le site devrait démarrer début 2016 et fournir 30 000 tonnes de lactosérum pour le marché chinois.

La rédaction

En juillet 2015, l’excédent des échanges agroalimentaires a atteint 894 millions d’euros, soit 63 millions de plus qu’en juillet 2014. Alors que l’excédent n’avait cessé de diminuer depuis mai 2013 et pendant toute l’année 2014, il progresse pour le cinquième mois consécutif. En juillet dernier, les exportations ont été tirées par les ventes de céréales notamment de blé tendre en Algérie et d’orge en Chine, alors que celles de maïs ont légèrement reculé en raison de la baisse des prix et des volumes. Egalement en hausse, les exportations d’animaux vivants stimulées par les achats turcs. Ces exportations de produits non transformés ont été compensées par des importations élevées d’oléagineux et de fruits qui stabilise l’excédent de produits bruts à son niveau de juillet 2014. Côté produits transformés, en progrès de 64 millions d’euros, les exportations ont été portées par le dynamisme des ventes de vins, en particulier de champagne vers les Etats-Unis, alors que les exportations de produits laitiers ont reculé. Sur les sept premiers mois de l’année 2015, l’excédent atteint 5, 391 milliards d’euros, en hausse de 394 millions d’euros par rapport à 2014.

La rédaction

Les producteurs d’Orama, association qui réunit l’Association générale des producteurs de blé (AGPB), l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et la Fédération française des producteurs d’oléagineux et de protéagineux (FOP), alertent dans un communiqué du 23 septembre sur la situation du secteur : « après la situation exécrable vécue en 2014, les clignotants restent en effet bloqués au rouge (…) et y font présager un revenu moyen net négatif cette année », déplore l’association. Orama demande donc aux pouvoirs publics « de prendre toute disposition pour que les mesures d’allègement des charges et de soutien aux trésorerie annoncées par le Premier ministre le 3 septembre à Paris puissent bien bénéficier à des producteurs du secteur des céréales et oléoprotéagineux en grande difficulté ».

La rédaction

Le 22 septembre, un accord signé entre l’Association nationale des grandes entreprises de la distribution (Carrefour, Auchan, Hipercor…), l’Association espagnole des distributeurs et supermarchés, l’Association des chaînes espagnoles de supermarchés et l’association agricole des jeunes agriculteurs (Aseja) a été signé au ministère de l’Agriculture en Espagne ; «Un accord historique», selon un communiqué du jour même du ministère. D’après l’AFP, dans cet accord, la distribution s’engage à promouvoir une meilleure stabilité dans les relations entre tous les agents de la filière laitière. Seulement, les principales organisations représentatives des éleveurs laitiers, UPA et COAG, ne l’ont pas validé. «Il ne garantit pas un prix couvrant les frais de production », a reproché Andoni Garcia, de la COAG et « il nous laisse, nous les éleveurs, dépendants de la décision de l’industrie et de la distribution».

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«Nous proposons un ajustement du prix d’achat des porcs en fonction du prix de l’aliment charcutier», a expliqué Franck Girard, de la coopérative Cavac, lors d’une conférence organisée par Coop de France au salon Tech&bio à Bourg-lès-Valence dans la Drôme, le 23 septembre. Pour les engraisseurs de porcs bio installés, le prix de base est de 3,40 euros le kilo de carcasse pour un aliment à 500 euros la tonne. Si l’aliment varie de 10 euros la tonne, le prix de reprise évolue de 0,03 euros. Le contrat est d’un an reconductible. Pour les créations d’atelier, le prix de base est de 3,45 euros et la durée de contrat est de huit ans.

La rédaction

La pauvreté en zone rurale inquiète le Conseil économique, social et environnemental

«La montée de la pauvreté dans les zones rurales est très inquiétante», a déclaré Daniel-Julien Noël, rapporteur de l’avis du Conseil économique social et environnemental (CESE) sur «l’État de la France en 2015», présenté le 23 septembre. Selon le CESE, la pudeur des habitants des zones rurales en situation de précarité camouflerait quelque peu la gravité de la situation. La dernière étude sur le sujet, de 2009, constatait que le taux de pauvreté monétaire moyen était plus élevé dans l’espace rural que dans l’espace urbain. «J’ai tenu à mettre le focus sur la pauvreté rurale», a insisté M. Noël qui demande qu’une nouvelle étude soit réalisée sur le sujet.

La rédaction

L’Afrique du Sud a annoncé le 23 septembre la levée de l’embargo qui pesait sur la viande bovine française désossée et les abats suite à la crise de l’ESB. Dans un communiqué commun, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll et le secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl ont salué cette décision qui intervient après cinq ans de négociation. « En parallèle, les négociations se poursuivent pour permettre, le plus rapidement possible, la réouverture du marché sud-africain pour la viande bovine non désossée », précise le communiqué. Le marché sud-africain constitue en effet un marché porteur, puisque la consommation annuelle de viande bovine s’y élève à 892 000 tonnes, dont 30 à 50 000 tonnes importées chaque année. Les perspectives prévoient par ailleurs une hausse de la consommation de l’ordre de 28 % d’ici à 2024.

La rédaction

La préfecture de l’Aveyron vient d’annoncre sur son compte twitter que Louis Laugier, secrétaire général de la préfecture des Bouches-du-Rhône, est nommé préfet de l’Aveyron. Il succède à Jean-Luc Combe, qui a rejoint le cabinet du Premier ministre Manuel Valls, lequel lui a confié une mission auprès des collectivités territoriales.

La rédaction

X. Beulin: « On n’a pas besoin du ou des ministres pour établir des contrats et des prix »

« On n’a pas besoin du ou des ministres pour établir des contrats et des prix », a estimé Xavier Beulin, président de la FNSEA dans une audition à la Commission des affaires économiques du Sénat, le 22 septembre. Il reconnaît ne pas accorder beaucoup de crédit aux récentes tables-rondes organisées par Stéphane Le Foll, mais « croire beaucoup plus » à la loi et à la fixation d’indicateurs dans les contrats au sein des filières. Auditionné avec Thomas Diemer, président des Jeunes agriculteurs, il est revenu sur l’ensemble des points défendus par la FNSEA : trop de normes, hausse du prix d’intervention, révision de la fiscalité, égalisation des charges sociales en Europe, etc. Près d’une trentaine de sénateurs étaient présents.

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France et Iran s’engagent à resserrer leurs liens sur le plan agricole

Selon le ministère de l’agriculture, le voyage de Stéphane Le Foll en Iran (20-21 septembre) a contribué à resserrer les liens économiques entre les deux pays sur le plan agricole. Deux nouveaux accords ont été signés à l’occasion de cette rencontre, sur les semences et la génétique animale. La vingtaine d’entreprises françaises qui accompagnaient le ministre ont, selon un communiqué du ministère, « noté les nombreux projets d’investissements qui pourraient constituer autant d’opportunités pour les secteurs des semences, de la génétique, de la viande, des céréales, ou encore des équipements.»

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