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L’interprofession porcine, Inaporc, lance à partir du 21 octobre une campagne de promotion pour inciter les consommateurs à acheter du porc et de la charcuterie identifiés par le logo « Le Porc français ». Ce logo garantit « des produits issus de porcs nés, élevés, abattus et transformés en France », ainsi que le respect « du haut niveau d’exigences des normes françaises et européennes en matière de traçabilité, de sécurité, de qualité, de préservation de l’environnement », explique Inaporc. Sous l’incitation « Régalez-vous à la française », la campagne déclinée dans la presse écrite, les magasins et sur internet entend donner envie d’acheter du porc français pour pérenniser cette filière, l’une des plus touchées par la crise de l’élevage.

La rédaction

Le Gouvernement a annoncé le 13 octobre la levée de l’embargo sur la viande bovine française en Arabie Saoudite. En visite dans le pays, Manuel Valls a ainsi annoncé la signature de 10 milliards de contrats, accords et lettres d’intention entre la France et l’Arabie Saoudite, entre autres dans les domaines du numérique, des énergies renouvelables, de l’armement ou encore de la gestion de l’eau. Dans l’agroalimentaire, la levée de l’embargo permet à 37 sociétés françaises d’exporter de nouveau vers le pays, grand importateur de produits carnés. 54 premiers kilos de viande bovine (en joues de bœuf) y ont déjà été exportés, a par ailleurs indiqué le ministère de l’Agriculture.

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Accessible 24h/24 et 7 jours sur 7, le service Agri Ecoute (09 69 39 29 19) mis en place par la MSA l’année dernière a reçu près d’un millier d’appels en 2014. Entre janvier et juillet 2015, le nombre d’appels s’est stabilisé à 90 par mois, essentiellement des éleveurs. Le sujet du suicide en milieu agricole reste délicat à traiter, malgré l’importance du phénomène. Des cellules de prévention mises en place dans le cadre du Plan suicide 2011-2015 ont néanmoins aidé près de 1600 personnes en difficulté, et ces cellules seront renforcées dans le plan 2016-2020. Entre 2007 et 2009 (les chiffres pour la période plus récente relèvent du secret médical), 417 suicides d’hommes et 68 suicides de femmes ont été recensés, indique par ailleurs la MSA.

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«Les producteurs bio livrant à Lactalis réclament un prix bio moyen a minima de 450€/1000 litres en 2015 (contre 458€ en 2014), alors que celui-ci frôle ou dépasse 500€ dans les autres pays européens», annonce un communiqué du 12 octobre de l’Association des producteurs de lait bio livrant à Lactalis (APLBio Lactalis). « Nous ne devrions pas encaisser une baisse du prix du lait cette année », fait remarquer Jean-Pierre Lemesle, président de l’APLBio Lactalis-Vitré. Considérant que la filière française va manquer de lait bio dans les six prochains mois et que le contexte de marché est « dynamique dans les principaux pays européens », l’Association juge « incompréhensible » l’attitude de Lactalis. «Ce manque d’engagement de Lactalis […] interpellent les producteurs sur les perspectives d’avenir de la filière laitière bio », conclut le communiqué. « Nous avons du mal à comprendre la stratégie de Lactalis », précise Jean-Pierre Lemesle qui « ne comprend pas pourquoi les relations ne sont pas plus fluides».

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Près de 72 000 visiteurs ont été accueillis, cette année, au Sommet de l’élevage à Cournon d’Auvergne, soit une baisse de 17% de la fréquentation par rapport aux éditions précédentes, selon un communiqué du 9 octobre des organisateurs. Du fait de la présence de la fièvre catarrhale ovine dans la région, aucun bovin n’était présent sur le salon. Selon Jacques Chazalet, son président, «cette édition ne sera pas le meilleur millésime mais vu le contexte économique et sanitaire de l’élevage, le Sommet aura finalement bien résisté». D’après Roger Blanc, président fondateur du salon et en charge de l’international, 25% de délégations étrangères supplémentaires ont été accueillies, sans aucun désistement. De nouveaux pays étaient même représentés comme l’Ouzbékistan, le Kosovo, l’Estonie ou la Finlande. Les 52 visites d’élevages (au lieu de 35) ont contrebalancé l’absence des bovins sur le Sommet.

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Buhran Demirok, directeur général adjoint au ministère de l’agriculture turque, a dévoilé la politique du gouvernement en terme d’élevage à l’horizon 2023, le 7 octobre au Sommet de l’élevage. «En 2023, la population du pays pourrait passer à 85,6 millions d’habitants avec un consommation de 17 kg de viande rouge par an et par habitant au lieu des 13kg actuelles», a-t-il expliqué. Dans ce sens, le gouvernement cherche à développer son autonomie alimentaire et donc à augmenter le nombre de bovins et d’ovin nés dans le pays ainsi que leurs poids carcasse (+1kg C en ovins et + 47kg C en bovins en 2023). Actuellement, l’État subventionne 60% du montant des bâtiments d’élevage et 50% des achats de cheptels, selon Buhran Demirok. Près de 20% de la population est encore composée d’agriculteurs contre 1,8% aux USA ou 4% en Europe, rappelle-t-il pour montrer l’importance du secteur dans le pays. D’après lui, «nous avons une demande très importante en viande rouge. Le bœuf devient un incontournable. Mais notre demande est très dépendante des importations car la population exige une viande de qualité» et non issu des mâles holstein engraissés sur place.

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La part de l’alimentation dans les dépenses des ménages français est passée de 35% à 20% en 50 ans selon une étude de l’Insee diffusée le 9 octobre. En 2014, ils ont consacré 232 milliards € à l’alimentaire, soit 3600 € en moyenne par habitant. Les habitudes alimentaires ont été profondément modifiées, en témoigne la composition du panier moyen: moins de viande (20 % en 2014 contre 24 % en 1960), moins de fruits et légumes (15% en 2014 contre 18% en 1960), moins de pain et céréales (13% en 2014 contre 15% en 1960), mais plus d’oeufs et laitages, plus de sucre et plus de plats préparés (+4,4% par an en volume par habitant depuis 1960). En matière de boissons alcoolisées, on note une tendance quelque peu différente. Si la consommation globale a baissé, les ménages orientent désormais leur choix sur les vins de qualité supérieure (23% de la consommation totale de boissons alcoolisées en 2014 contre 8% en 1960).

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En visite à Moscou, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a évoqué le 9 octobre une possible « ouverture » de l’embargo sanitaire frappant la viande porcine européenne depuis début 2014, cette levée partielle ne concernant toutefois « pas toute l’Europe ». « On avance vers l’ouverture de l’embargo sur la base d’une régionalisation. Ça ne concernerait pas toute l’Europe », a déclaré à l’AFP M. Le Foll à l’issue d’un entretien avec son homologue russe Alexandre Tkatchev. Le ministre français a précisé dans un communiqué que sa visite « s’effectuait en concertation avec la Commission européenne quant aux objectifs poursuivis », la France jouant « un rôle de facilitateur dans la reprise des négociations».

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Sous le titre « Abatteurs d’éleveurs », la Fédération nationale porcine (FNP) s’insurge, dans un communiqué, contre l’attitude des deux premiers opérateurs porcins de l’abattage, Bigard et Cooperl, à l’occasion de l’Assemblée générale du Syndicat national des industriels de la viande (SNIV-SNCP), le 6 octobre à Paris. « Quel comble pour des opérateurs qui dénoncent depuis des années la concurrence exacerbée à l’export et les distorsions de concurrence intra-européennes entre bassins de production, de réaliser un dumping baissier et fixer des cours du porc différents à l’intérieur même de notre pays », s’indigne la FNP. Avant de rappeler que ces deux entreprises sont à l’origine du dévissage des cours de 1,40 €/kg au cadran. « Ce sacrifice des éleveurs au profit de soi-disant intérêts d’entreprises est juste inacceptable, surtout pour baisser les prix à la vente derrière et détruire les valeurs ajoutées réalisées sur l’hexagone », poursuit la FNP qui reproche in fine au SNIV-SNCP de « programmer la mort des éleveurs ».

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A l’issue de son assemblée générale du 6 octobre, le Syndicat national de l’industrie des viandes (SNIV-SNCP) qui regroupe les entreprises privées et coopératives du secteur de l’abattage-découpe-transformation, a acté son changement de nom : Culture Viande. Une nouvelle identité qui souligne mieux les valeurs communes aux adhérents du syndicat, à savoir le travail de la viande et la culture qui y est associée. « Etre à l’écoute des éleveurs comme des marchés, de ce que disent les citoyens et de ce que font les consommateurs, c’est depuis longtemps notre posture. A partir d’aujourd’hui, grâce à Culture Viande, ce sera encore plus clair » a ainsi commenté Jean-Paul Bigard, président du syndicat.

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