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Selon une récente enquête d’Europe 1 publiée le jeudi 4 février, le nombre de candidats pour les BTS agricoles est en net progression malgré le contexte de crise actuel. Ces huit dernières années : + 14 % pour le BTS « Conduite de l’Entreprise Agricole » et + 19 % pour le BTS « Production Animale ». La tendance fait apparaître l’émergence de profils issus de milieux non-agricoles. Une grande majorité de ces agriculteurs en devenir, pensent qu’un nouveau modèle économique, basé conjointement sur de la culture et de l’élevage et tourné vers la vente directe, devra s’opérer. Les formations BTS proposées axent désorrmais davantage sur les compétences commerciales afin de mieux appréhender les stratégies à mettre en place. Les étudiants sont ensuite conseillés de compléter leur cursus en s’orientant vers l’ingénierie, l’agroalimentaire ou les nouvelles technologies agricoles.

La rédaction

Pour prévenir des suicides, Marisol Touraine, ministre de la Santé, veut « soutenir les secteurs d’activité en crise ». « Je pense par exemple à l’agriculture » a-t-elle affirmé le 2 février, à l’occasion de la remise du 2e rapport annuel de l’Observatoire national du suicide. Ce rapport revient notamment sur le plan 2011-2014 mis en place par la MSA. La ligne téléphonique Agri’écoute a reçu 1118 appels depuis son ouverture en octobre 2014. Les 31 cellules de prévention créées ont accompagné 1489 cas en difficulté. Les exploitants sont « plus concernés par les situations à risque (que les salariés agricoles, N.D.L.R), avec 74% des cas » en 2014. L’InVS publiera « très prochainement » les données 2010-2011 des suicides dans le secteur agricole.

La rédaction

Dans un communiqué paru le 3 février, la FNSEA et les JA annoncent que, dans chaque département, leurs représentants «convoqueront», à partir de la semaine prochaine, «les parlementaires et les représentants des acheteurs qu’ils soient de la grande distribution ou des transformateurs». Ce sont d’abord les opérateurs de la GMS et de la transformation qui, à partir du 8 janvier, «seront convoqués afin d’être confrontés non pas à des tableaux de chiffres, mais à la vraie vie des paysans». La semaine suivante, ce sera au tour des parlementaires «d’être convoqués, afin qu’au-delà des discours, les politiques français votent les lois en véritable conscience».

La rédaction

Une centaine d’agriculteurs de la Meuse bloquaient, le 1er février, des ronds-points du département pour protester contre les conditions d’exercice de leur métier, tandis que des agriculteurs de Moselle annonçaient une mobilisation pour le 2 février. «On est une trentaine ou une quarantaine à bloquer un rond-point à la sortie de Verdun, et c’est la même chose sur un autre rond-point de Verdun», a expliqué Jean-Philippe Bazart, responsable section porc de la FDSEA de la Meuse. Selon M. Bazart, une quarantaine d’autres agriculteurs bloquaient des ronds-points à Bar-le-Duc. «Depuis l’été dernier de nombreuses actions ont été menées pour alerter de la situation de l’agriculture», mais «sur le fond, rien n’a changé si ce n’est encore l’accroissement des contraintes et des charges, et ceci s’est étendu à toutes les productions», pointent la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) de la Meuse, qui appelaient à ces blocages, dans un communiqué.

La rédaction

Les importations chinoises de viande de porc devraient continuer d’augmenter en 2016, prévoit une note d’analyse de la banque néerlandaise Rabobank, parue le 29 janvier, portées par des prix élevés sur le marché chinois et une poursuite de la décapitalisation du cheptel de truies, notamment à cause de réglementations environnementales plus strictes. Les exportations européennes de viande de porc vers la Chine ont progressé de 51% entre 2014 et 2015 (sur la période janvier-octobre), passant de 581 367 tonnes à 879 618 tonnes. Désormais plus d’un tiers des exportations de l’UE vers pays tiers partent vers la Chine (46% des exportations allemandes).

La rédaction

« Sur l’ensemble de l’année 2015, la production totale bovine dépasse de 2,7% le niveau de 2014 », lit-on dans une analyse conjoncturelle publiée par Agreste (ministère de l’Agriculture), le 29 janvier. Rien qu’en novembre 2015, la production atteint près de 550000 têtes par rapport au même mois de l’année précédente, soit un progrès de 4,7%.

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Le conseil régional Nord-Pas-de-Calais/Picardie a voté une aide de plus de trois millions d’euros en faveur de l’élevage dans la région lors de la séance plénière du 28 janvier. La région va ainsi affecter une enveloppe complémentaire d’un montant de 3,075 millions d’euros portant à 4,275 millions l’aide régionale dans le cadre du plan d’urgence à l’élevage. Une partie de cette aide, 500.000 euros, participera au financement du Fonds d’Allègement de Charges (FAC) dans les départements de l’Aisne, de la Somme et de l’Oise. Une première aide de 1,2 million avait été votée en 2015 pour les départements du Nord et de Pas-de-Calais par l’ancienne région. Ces sommes doivent participer au remboursement des intérêts d’emprunt jusqu’à 4.000 euros par exploitation. Ce plan prévoit également deux millions d’euros pour doter un fonds de couverture permettant de prendre en charge les frais liés à la restructuration de prêts. Par ailleurs, 500.000 euros doivent être consacrés aux financements des audits-conseils.

La rédaction

Entre une production laitière qui continue d’augmenter, des stocks de poudre toujours plus importants et des prix au plus bas, la «situation est intenable pour tous à long terme», résume la Commission européenne suite à la réunion le 26 janvier de l’Observatoire européen du marché du lait. La collecte de lait a augmenté de 2,2% dans l’UE sur les 11 premiers mois de 2015 avec des augmentations particulièrement fortes en Allemagne, Irlande, Belgique, Luxembourg et Pays-Bas. Et la tendance se poursuit «sans signes de ralentissement», constatent les experts. Les faibles coûts de production (engrais, énergie, alimentation) permettent néanmoins à certains agriculteurs de couvrir les prix bas. Les stocks de poudre de lait écrémé sont importants – au-dessus des besoins normaux – et en croissance, ce qui pèse encore plus sur le marché. Le commissaire européen Phil Hogan a annoncé, le 27 janvier, la prolongation jusqu’à fin septembre du régime d’aide au stockage privé de poudre et de beurre.

La rédaction

Le commissaire européen Phil Hogan a annoncé le 27 janvier, lors d’une audition publique organisée au Parlement européen, qu’il allait proposer une prolongation de 7 mois du dispositif d’aide au stockage privé de poudre de lait écrémé et de beurre jusqu’au 30 septembre 2016. Avec le programme pour la poudre de lait (dont l’aide a été portée à 36 cts/jour/t sur une période de 9 à 12 mois) lancé en septembre pour aider le secteur à faire face à la chute des prix, Bruxelles espérait le retrait de 100 000 t du marché européen. Sur la totalité de l’année 2015, seulement 52 000 t ont été stockées auxquelles s’ajoutent quelque 4 200 t depuis le début du mois de janvier.

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Dans la région Centre, trois opérateurs, un distributeur, une laiterie et une organisation de producteurs (OP) ont annoncé, le 27 janvier par communiqué, la signature prochaine lors du salon de l’agriculture d’un contrat tripartite sur la livraison de lait pour des produits de marque distributeurs. Il s’agit de l’enseigne Auchan, de l’association de Producteurs de Lait du Bassin Centre (APLBC) et de la Laiterie Saint-Denis-de-l‘Hôtel (LSDH). «Le mécanisme du contrat permet l’actualisation pour un semestre à venir d’un prix unique déterminé en fonction du marché et d’indicateurs publics comme l’indice du coût de production agricole (Ipampa)». Le contrat concerne la livraison de 10 millions de litres de lait par an, pour une durée de trois ans renouvelable. Le dispositif comprend, pour les jeunes agriculteurs, des aides à la trésorerie et des droits à produire supplémentaires durant trois ans, et des sessions de formation .

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