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Avec pour thème « Le prix producteur au cœur des relations commerciales », Jean-Pierre Fleury, président de la Fédération nationale bovine (FNB) précise le 27 janvier que « lors de l’assemblée générale de la FNB qui se déroulera à Bourg en Bresse les 3 et 4 février, Leclerc, Carrefour et Bigard ont été entre autres invités ». Jérôme Bédier, secrétaire général de Carrefour aurait déjà répondu présent, selon Jean-Pierre Fleury. Le groupe Leclerc semble également vouloir venir. Déjà Michel-Edouard Leclerc, le 21 janvier, avait affiché clairement sa position quant aux achats de viande et à la mention d’origine du groupe. Reste Bigard qui lui aussi a reçu son carton d’invitation, selon Jean-Pierre Fleury. « Il aura carte blanche pour s’exprimer. Nous attendons beaucoup de son intervention », ajoute ce dernier.

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A l’occasion de ses vœux le 27 janvier en fin de journée, le ministre de l’Agriculture s’est dit « prêt à mener la bataille à l’échelle européenne » pour obtenir l’étiquetage obligatoire de l’origine des viandes dans les produits transformés, réagissant ainsi aux critiques du président de la FNSEA qui lui reprochait plus tôt dans la journée d’avoir afficher à une forme de défaitisme sur le sujet. « Mais je veux en montrer les limites, a-t-il nuancé. Ça ne va pas se faire en 6 mois ». Et d’expliquer que même si le parlement européen a émis début décembre le voeux par une résolution que la commission européenne fasse des propositions en la matière, elle n’en a ce jour fait aucune. La faute à des oppositions de vue avec l’Allemagne, qui négligerait le lieu de naissance dans la mention d’origine, explique-t-il. Le ministre a enfin plaidé pour que l’étiquetage obligatoire n’affaiblisse pas l’étiquetage volontaire par les logos Viandes de France, « au moment où le consommateur commence à le repérer ».

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Pour sensibiliser les opérateurs commerciaux, mais aussi les parlementaires, la FNSEA a décidé de les inviter sur le terrain. Du 8 au 12 février dans chaque département, les FDSEA vont inviter les principaux opérateurs de la filière et notamment les responsables d’achats des grandes enseignes à visiter une ferme pour leur faire découvrir les difficultés que rencontrent les agriculteurs au jour le jour. La semaine suivante du 15 au 19 février, la même opération sera menée avec les parlementaires français et européens. Rappelons que la FDSEA et les JA de l’Aveyron avaient déjà organisé en décembre dernier ce type de rencontre mais avec des responsables et gérants d’enseignes GMS du département.

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Réagissant aux annonces du ministre de l’Agriculture, Jean-Michel Schaeffer, président de la Confédération française de l’aviculture, estime que ces mesures « sont une première étape ». « Je tiens à rappeler que l’ensemble des préjudices de toutes nos filières avicoles doit bien être pris en compte », a-t-il précisé. En effet, l’enveloppe débloquée, 130 millions d’euros ne concerne que l’amont de la production, les éleveurs et les accouveurs. Des indemnisations complémentaires sont attendues pour l’aval de la filière (abattoirs, transformation et commercialisation), dont une partie pourrait provenir de Bruxelles, selon le ministère de l’Agriculture. La Fédération nationale Foie gras et la CFA demandent cependant que le plan d’aides annoncé « soit mis en œuvre dans les plus brefs délais avec un dispositif simple et rapide ». L’urgence étant pour les couvoirs et les éleveurs qui subissent un arrêt d’activité depuis novembre dernier.

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La FNSEA, l’Union Nationale des Professions Libérales et l’Union des Employeurs de L’Economie Sociale et Solidaire ont demandé à être reçues par le Premier ministre afin d’être « davantage impliquées dans le dialogue social national », ont-elles indiqué dans un communiqué commun du 26 janvier. Les 3 organisations, qui disent représenter 30% de l’emploi du pays, estiment que le dispositif actuel ne leur permet pas de « peser sur les termes des accords afin que les spécificités de leurs secteurs soient pleinement reconnues ». Cette demande intervient alors que la ministre du Travail, Myriam El Khomri, rencontre les partenaires sociaux avant de présenter une proposition de loi en conseil des ministres le 9 mars.

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Xavier Bertrand, président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, a déclaré au congrès de l’Union nationale des producteurs de pommes de terre, le 26 janvier à Arras, que sa région « peut faire quelque chose » pour la compétitivité agricole. Il a mentionné la modernisation des bâtiments de stockage de pommes de terre sur fonds du FEADER, le stockage de l’eau pour l’irrigation, la région qui peut aussi « faire pression pour qu’on arrête de faire n’importe quoi » dans le bétonnage des terres agricoles, et pour activer la construction du canal Seine-Nord, « autoroute pour exporter via Dunkerque ». La révision du schéma régional de cohérence environnemental dans un sens moins pénalisant pour l’activité agricole commencera « dès jeudi ».

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Dans un contexte de relations très difficiles avec Bigard, le premier abatteur de France, la Fédération nationale bovine (FNB) tente de reconstituer, pour la filière, un projet partagé de filière. Le 26 janvier, son président, Jean-Pierre Fleury, a témoigné d’une écoute renouvelée des grandes surfaces de distribution à l’égard des éleveurs, tandis que des contacts ont été pris à ce sujet avec Coop de France et son nouveau président. « Le prix producteur au cœur des relations commerciales » sera le thème de l’assemblée générale de la FNB qui se déroulera à Bourg en Bresse les 3 et 4 février. Soit on rentre dans un modèle hyper-compétitif soit on défend le modèle français avec des races à viande affirme Jean-Pierre Fleury qui se déclare naturellement plutôt partisan de la deuxième solution. Tout choix, de toute façon, passe par « la manière dont on repositionne le troupeau allaitant français » affirme le président de la FNB.

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Le président de la région Aquitaine-Poitou Charentes-Limousin, Alain Rousset, a annoncé, le 23 janvier, quatre mesures de soutien aux filières palmipèdes en mises en difficultés par le plan d’éradication de la grippe aviaire: mise en place d’une «cellule de crise» régionale, capable d’identifier les entreprises en difficultés et les aider «via des avances de trésorerie par exemple – de manière transitoire le temps que le plan de l’Etat soit opérationnel». La priorité est donnée aux accouveurs, précise la région, dont l’activité a été subitement arrêté le 18 janvier, avec l’interdiction de nouvelles mises en place de canetons. Mise en place d’un «comité de pilotage de la crise aviaire», en lien avec l’État. Propositions de formations durant les périodes de chômage technique. Accompagnement des investissements nécessaires à la mise en place de nouvelles règles de biosécurité.

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«La mobilisation bretonne en faveur de l’agriculture va prendre une nouvelle ampleur cette semaine», promettent la FRSEA Bretagne et les JA Bretagne dans un communiqué intitulé «Mercredi: journée noire sur les routes en Bretagne», publié le 25 janvier. «Faute de réponse la semaine dernière, les agriculteurs vont à nouveau se mobiliser», annonce le communiqué. Le même jour, durant la matinée, des éleveurs de la FDSEA 56 ont bloqué pendant plusieurs heures la route nationale 165, en périphérie de Lorient et une centaine d’agriculteurs ont paralysé une partie du port de La Rochelle (Charente-Maritime) à l’aide d’une quarantaine de tracteurs, rapporte l’AFP.

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Les agriculteurs « ont le sentiment par moment qu’ils n’ont plus de ministre » a déclaré Xavier Beulin, invité sur I-Télé le 21 janvier. A l’issue de la conférence de presse de Stéphane Le Foll sur la crise de l’élevage dans l’ouest de la France, le président de la FNSEA s’est montré très critique. Déplorant la présence du ministre « insuffisante » sur l’actualité agricole, Xavier Beulin a déclaré que les agriculteurs étaient « obligés de passer par le premier ministre pour traiter d’un certains nombre de choses qui devraient se traiter au ministère de l’Agriculture ». Le syndicaliste attend de Stéphane Le Foll qu’il prenne en compte « la réalité du terrain » et qu’il fasse « son job » : celui de « convaincre la Commission européenne d’agir ».

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