« Le Ceta permet à l’Europe d’aménager la mondialisation » affirmait le député européen Michel Dantin aussitôt après la signature de l’accord commercial entre l’Europe et le Canada. Selon le député, sur le volet agricole, « j’estime que le CETA (…) ne brade pas les intérêts des secteurs agricoles pour ceux de l’industrie ; les secteurs sensibles, tels que la viande bovine, sont protégés par des contingents tarifaires et des clauses de sauvegarde peuvent être activées, en cas d’impacts négatifs trop importants sur ces marchés ». Michel Dantin affirme aussi que « le CETA entérine la reconnaissance du système français, et aujourd’hui européen, des indications géographiques qui n’ont jamais aussi bien été protégées dans un accord commercial ».
Didier Bouville