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Lors de la journée Elevage 3.0 organisée à Paris le 11 février sur le thème des données en élevage, Jérémie Wainstain, dirigeant de la start-up The green data, spécialisée dans la valorisation des données agricoles, a plaidé pour l’ouverture de la base de données nationale d’identification (BDNI) des bovins, gérée par l’Institut de l’élevage. «Vous avez des données mille fois plus structurées qu’en végétal», a-t-il lancé . «On ne sait pas ce que l’on peut trouver, mais pour un matheux, c’est extraordinaire». Sa société travaille déjà avec le secteur betteravier ou le Crédit agricole. Il estime que le secteur laitier est en retard sur d’autres secteurs comme le sucre ou les céréales en matière de valorisation des données.

La rédaction

« En 2015, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint presque 9,4 milliards d’euros, en progression de 267 millions d’euros par rapport à 2014 », selon une étude de conjoncture Agreste (services statistiques du ministère de l’Agriculture), le 11 février. L’excédent de 6,5 milliards d’euros avec les Pays tiers progresse de 1,3 milliards d’euros par rapport à 2014. En revanche, celui avec l’Union européenne de 2,9 milliards d’euros est en recul de 1 milliard d’euros.

La rédaction

Dans un communiqué du 11 février, FranceAgriMer constate qu’à la suite du plan de soutien à l’élevage, «au 8 février, plus de 11 000 dossiers d’éleveurs de bovins lait ont été payés ou sont cours de paiement pour un montant de près de 42 millions d’euros, soit un montant d’aide de 3 750 € par dossier laitier en moyenne». L’organisme précise également que «le stockage privé (lait écrémé en poudre, beurre, fromage) a été peu utilisé en France, à la différence d’autres grands pays producteurs de l’union européenne. Le stockage public (lait écrémé en poudre et beurre) n’a été utilisé que pour le lait en poudre, à hauteur de 40 000 tonnes en 2015 (dont 3 000 t en France) et 22 500 t (2 500 t en France) en janvier 2016. On assiste donc à une accélération récente de la mise en stockage public. La Belgique et la Lituanie sont les deux pays qui ont le plus utilisé ce dispositif».

La rédaction

« La proportion de cultures alimentaire et de cultures principales ne doit pas excéder 15% en tonnages des intrants. (…) », lit-on dans le cahier des charges de l’appel d’offres méthanisation et bois-énergie du ministère de l’Ecologie, le 10 février. Avec cette condition sur l’incorporation de cultures alimentaires dans les méthaniseurs, l’idée est de ne pas « engendrer des conflits d’usage avec les productions alimentaires ». Quant aux cultures à vocation énergétique, elles sont « généralement admises comme intrants ». Dans le cadre de la mise en application de la loi de transition énergétique, de telles précisions sur les autorisations et seuils d’incorporation des intrants sont, elles, toujours attendues.

La rédaction

Les instituts techniques agricoles (Acta) ont lancé le 10 février la plateforme informatique API-agro consacrée à l’open data. « API-agro est une plateforme collaborative pour la mutualisation de données », a expliqué Mehdi Siné (Arvalis). L’outil met à disposition un catalogue de données et fonctions de calcul à l’usage de la communauté R&D. Objectif : pouvoir créer des services sur les thématiques de l’agronomie et de l’agriculture. API-agro regroupe les jeux de données et API des instituts techniques et de partenaires comme l’Inra, Agro-transfert et Territoires. Les référentiels accessibles sont par exemple la base de données sur les produits phytosanitaires de l’Acta, la base des sols types d’Arvalis, les codes officiels des races des ruminants de l’Institut de l’Elevage ou encore les indices de coût de matières premières des aliments pour volailles de l’Itavi.

La rédaction

L’Elysée a publié en fin d’après-midi la liste des anciens et nouveaux ministres. Le nouveau gouvernement Valls comprend 38 ministres et secrétaires d’État contre 32 dans le précédent, 19 hommes et 19 femmes. Stéphane Le Foll, conserve son poste de ministre de l’Agriculture, l’agroalimentaire et la forêt, et de porte-parole du Gouvernement. A noter la nomination de Jean-Michel Baylet, comme ministre de l’Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales. Ségolène Royal conserve l’Environnement, avec l’énergie et la mer, elle est aussi chargée des relations internationales sur le climat.

La rédaction

«Les récents contrôles de FranceAgriMer, de l’Agence de services et de paiement (ASP) et de l’Odéadom (office de développement de l’économie agricole d’outre-mer) montrent que (…) le bilan des fusions est mitigé», estiment les auteurs du rapport annuel de la Cour des comptes 2015 présenté à Paris, le 10 février. FranceAgriMer et l’ASP sont issus de fusions d’offices et d’agences réalisées en 2009. Mais les Sages constatent que ces mouvements sont «inachevés» (rationalisation immobilière, des systèmes d’information, etc). Par ailleurs, ils notent que cette restructuration a mené à «des surcoûts au lieu des économies attendues».

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Deux arrêtés ont été publiés par le gouvernement concernant la grippe aviaire le mercredi 10 février. Les conditions de mise en œuvre des phases de dépeuplement, de vide sanitaire et de repeuplement ainsi que les conditions dans lesquelles la zone de restriction pourra être levée, ont été actées dans un arrêté dévoilé le mercredi 10 février. « La remise en place d’animaux en zone assainie se fera avec l’obligation de tests de dépistages des animaux et de mesures de biosécurité adaptées » peut-on lire dans le communiqué du ministère de l’Agriculture. Un deuxième arrêté, qui rentrera en application le 1er juillet 2016, obligera l’adoption de mesures de biosécurité « pérennes » en s’appuyant sur des cahiers des charges professionnels. La décision de cet arrêté est le fruit de plusieurs concertations techniques entre les services de la Direction générale de l’alimentation et les professionnels pour qu’il soit adapté aux spécificités des élevages (type de volaille, taille de l’exploitation, label de qualité ou non etc.).

La rédaction

Le modèle de contrat de couverture sociale pour l’installation en agriculture a été fixé par un arrêté du 29 janvier, publié au Journal Officiel du 9 février. Comme le prévoyait la loi d’avenir agricole, ce document, enregistré sous le numéro CERFA 15486, permettra aux personnes engagées dans un plan de professionnalisation en vue d’une installation en agriculture de bénéficier d’une couverture sociale durant cette période, sous les conditions définies par un décret du 31 juillet : contrat conclu au plus tard deux mois suivant l’agrément du plan pour une durée d’un an, et fin du contrat lorsque le plan de professionnalisation est validé ou que le bénéficiaire atteint 41 ans.

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Dans un entretien à AgraPresse le 9 février, le président de la FNSEA Xavier Beulin a plaidé pour que la France et l’Allemagne plaident ensemble auprès de la Commission européenne pour que soient prises «des mesures significatives» pour régler les crises du marché du porc et du lait, notamment en régulant la production. «La crise actuelle demande que l’on ne considère plus que le marché seul doit réguler la production», explique-t-il. «Nous savons qu’il y a 10 à 15 millions de porcs en trop en Europe. Est-ce que l’on va continuer la fuite en avant?», s’interroge-t-il. Et de proposer : «Pourquoi ne pas réformer un peu plus de truies, afin de freiner la production de porcelets?»

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