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Le Conseil d’administration de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB) a reconduit Philippe Pinta à sa présidence le 16 février. Ont été élus à ses côtés Jean-François Isambert, secrétaire général, Dominique Chambrette et Rémi Harquin, vice-présidents, François Jacques, Benoit Piètrement et Eric Thirouin, secrétaires généraux adjoints, François Barret, trésorier, et dix membres du bureau. La nouvelle équipe souhaite « de toute urgence une politique inversée, qui redonne priorité à l’initiative, au sens de la responsabilité des exploitants, à l’innovation et qui contienne les distorsions de concurrence », a déclaré Philippe Pinta suite à sa réélection.

La rédaction

Revenant sur le dossier de la directive Nitrates, lors de son audition devant la Commission des affaires économiques le 17 février, le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé qu’il allait «essayer de proposer aux agriculteurs des sorties de normes qui existent aujourd’hui sur la base de critères (…) qu’il va falloir que l’on définisse». Parmi les critères, le ministre a évoqué le niveau de matière organique dans les sols. «Quand on a des sols beaucoup plus épais et qui sont capables d’absorber plus d’eau et plus en partie de l’azote, qui ont de la microbiologie, ont des potentialités d’épandage qui n’ont rien à voir avec un sol conventionnel». «Ça va mériter un travail qui va inciter les agriculteurs à aller dans ce sens-là», a-t-il conclu.

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Auchan, Carrefour, Casino, E. Leclerc, Intermarché, Agromousquetaires, Lidl et Système U ont chacun signé un exemplaire de la charte de valeurs de la Fédération nationale des producteurs de lait (Fnpl). « Cette charte est signée par la distribution car elle nous demande d’être transparents », affirme Jean-François Huet, membre du comité stratégique du groupe E. Leclerc. « Si les industriels ne sont pas autour de la table, c’est que la transparence cela ne leur va pas » continue-t-il. Pour Thierry Roquefeuil, président de la Fnpl, cette charte montre que « nous les producteurs sommes capables de faire des propositions » et de préciser que « signer la charte, c’est bien. La vivre, c’est mieux! ». Rien en effet ne permet pour l’heure de savoir ce qui se joue dans les boxes de négociation entre distributeurs et industriels. Pour autant, Thierry Roquefeuil « espère que la transformation laitière sera encore plus convaincue de signer cette charte puisque la distribution l’aura fait! »

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Le projet de décret en conseil d’Etat relatif à l’étiquetage de l’origine des produits transformés ne s’appliquera qu’aux entreprises françaises, a expliqué le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, lors de son audition le 16 février par la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Par ailleurs, le ministre s’est défendu, devant notamment le député LR Marc Le Fur, d’avoir écrit un «faux décret»: «Nous avons cherché à écrire un décret qui soit compatible avec les enjeux européens et la législation française», explique-t-il. Aux arguments de la Commission évoquant un surcout pour les consommateurs, il explique avoir objecté: «Menons une expérience, on va voir si ça coute plus cher !».

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Du 15 au 21 février, l’agriculture sera à l’honneur chez les jeunes. En effet, pour maintenir un renouvellement des générations en agriculture élevé, les JA organisent depuis cinq ans dans les régions des forums dans les lycées agricoles, des visites d’exploitation ainsi que des rencontres avec des élus locaux, pendant une semaine. Objectif : sensibiliser les jeunes à s’installer en agriculture. Il faut reconnaître que ce travail produit des résultats : le taux de renouvellement est de 12,5 % en France alors qu’il reste à 7 % au niveau européen.

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L’Union des organisations de producteurs (OP) de lait pour les appellations d’origine protégée (AOP) Camembert de Normandie, Pont-l’Evêque et Livarot «tiennent une position commune contre la cessibilité des contrats», annonce un communiqué du 15 février. Cette union regroupe l’OP AOP Gillot, l’OP AOP Lactalis de Normandie, l’OP AOP Réaux, l’OP AOP Graindorge ainsi que l’OP AOP Fromagers de Tradition. «Il est nécessaire de maintenir la production laitière au sein de la zone géographique d’Appellation. Autoriser la cessibilité des contrats reviendrait à favoriser la reprise de gros volumes de production, poussant des exploitations à ne plus suivre le cahier des charges, favorisant ainsi leur sortie de la filière», explique l’Union. «Allons-nous résoudre la crise laitière en entretenant un marché non encadré et dont personne ne maîtrise encore les limites : le marché des contrats laitiers?», s’interroge-t-elle. L’union revendique aussi la redistribution des volumes par les OP «afin de [leur, ndlr] donner du poids […] pour la maîtrise des volumes produits».

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Les prêts bonifiés pour les jeunes agriculteurs (prêts MTS-JA) pourraient être remplacés par un bonus financier supplémentaire à la dotation aux jeunes agriculteurs (DJA), modulé en fonction des investissements lors de l’installation, annonce Jérémy Decerle, vice président des JA, le 15 février. Le cadre de ce bonus financier serait fixé de manière nationale, avec une modulation en fonction des zones (plaine, défavorisé, montagne). Le montant minimal d’investissement nécessaire pour obtenir l’aide s’élève à 60 000 € et le montant maximal à 140 000 €. Dans ce dernier cas, le bonus serait de l’ordre de 22 000€ en zone de montagne et de 11 800 € en zone de plaine. «On garderait l’enveloppe globale actuel», utilisé pour les prêts bonifiés, continue-t-il. Selon lui, «un accord de principe a été trouvé entre la profession et le ministère avec l’espoir d’une mise en œuvre début 2017». Reste à obtenir l’aval de Bruxelles. Les régions doivent aussi s’emparer du sujet.

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 l’occasion d’une réunion avec les représentants des distributeurs, des industriels et des agriculteurs Emmanuel Macron et Stéphane Le Foll ont fait pression sur les premiers. Si les distributeurs ne font pas de propositions concrètes pour être moins durs dans les négociations commerciales actuelles et à venir, le gouvernement changera la loi de modernisation de l’économie qui leur est très favorable actuellement. Le ministre de l’économie Emmanuel Macron a ajouté que les contrôles sur les comportements des distributeurs ont augmenté de 70% par rapport à l’an dernier et que le 9 février des faits graves ont été relevés chez une des grandes enseignes. Le ministre de l’agriculture Stéphane Le Foll a insisté sur le fait que l’enjeu de cette pression est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de baisse de prix au niveau des éleveurs, principalement dans les filières en difficulté (lait, viande bovine, porc). Enfin, le décret visant à rendre obligatoire la mention d’origine des produits animaux dans les produits transformés a été présenté avant d’être transmis au Conseil d’état.

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« Fabuleux pas en avant ! Et au-delà ??? ! », s’exclame l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales, après avoir appris que l’administration avait décider de prendre le risque juridique et financier vis-à-vis de Bruxelles de faire abstraction des surfaces potentiellement non agricoles de moins de 50 m2. Et de dénoncer le délire de l’administration avec son inventaire par photos satellite des surfaces suspectées d’être non agricoles et donc non éligibles, pointant par exemple « l’ombre du mur du voisin (sic), trois arbres isolés (faut-il les abattre ?), un tas de fumier en attente d’épandage (faut-il le déposer sur la route,)… ». « Le Gouvernement communique sur ses efforts louables de simplification, mais l’agriculture est à l’évidence un secteur protégé…de toute simplification », déplore l’AGPB.

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La délégation française de l’interprofession porcine emmenée par son président, Guillaume Roué a rencontré les représentants de l’agence sanitaire russe Rosselkhoznadzor le mardi 9 février dernier. Selon le communiqué de l’agence, Guillaume Roué a regretté l’imprudente politique de sanctions menée par l’Union Européenne vis-à-vis de la Russie à l’origine des difficultés vécues par les producteurs et transformateurs français et d’autres pays européens. De son côté, le chef adjoint de l’agence sanitaire, Yevgeny Nepoklonov, a rappelé que la Russie avait rejeté la simplification des conditions de régionalisation proposée par la Commission européenne, pour garantir l’innocuité des produits exportés en provenance d’Europe et se prémunir en particulier de la fièvre porcine africaine.

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