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Dans un communiqué en date du 9 novembre, GDS France a souhaité rappeler que les groupements de défense sanitaire (GDS) «luttent contre les maladies animales» et «visent à leur éradication, pas à celle des vétérinaires». Ce communiqué fait suite à un édito de Pierre Buisson, président du Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral dans La Dépêche vétérinaire, intitulé «GDS France veut une France sans vétérinaire». A la suite d’une demande de la profession vétérinaire en début d’année, l’Etat a souhaité mettre en place «un groupe de réflexion» entre les acteurs afin de réfléchir à l’avenir de la profession vétérinaire en zone rural. Ce groupe de réflexion, s’est composé de deux après-midi de travail, selon GDS France. La profession agricole en désaccord avec la méthode de travail se serait retirée du groupe de réflexion le 27 octobre dès le début de la réunion. Pour Pierre Buisson, ce retrait est d’un «grossièreté absolue». Les réflexions continuent, selon lui, avec les collectivités territoriales et le groupe de travail devrait également perdurer. GDS France et la profession agricole y seraient de nouveau invités.

Didier Bouville

Dans un communiqué commun le 10 novembre, les groupements d’éleveurs de lapins (Fenalap) et de la Confédération française de l’aviculture (CFA), qui représente entre autres les éleveurs de lapin, appellent «à une revalorisation des prix pour sauver la filière». Les éleveurs constatent que leur situation déjà difficile depuis plusieurs années «s’est aggravée depuis 18 mois pour devenir aujourd’hui catastrophique». Trois facteurs sont mis en avant: des hausses matières premières spécifiques comme la luzerne depuis 2006, une consommation morose et la perte de la valorisation des peaux en 2014. A cela se sont ajoutées «les conséquences sanitaires de la canicule de cet été 2016 qui a fragilisé les cheptels». Les deux organisations notent que «les trésoreries sont vides, le prix payé à l’éleveur ne couvre pas les charges, les cessations de paiement se multiplient, les éleveurs sont contraints d’arrêter leur activité».

Didier Bouville

En 2017, quatre cycles de formation à distance seront proposés sur les thématiques suivantes « en phase avec les préoccupations du moment », précise Arvalis : «observer pour décider en céréales à paille », « observer pour décider en maïs », « irrigation des grandes cultures : maîtriser et piloter», « maïs fourrage : récolter, conserver, valoriser ». Pour davantage d’informations, se rendre sur le lien suivant : http://www.formations-arvalis.fr

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a indiqué, à l’occasion des débats sur le budget 2017 de l’agriculture, la tenue d’ «une réunion technique » regroupant des parlementaires, des experts de la MSA et le gouvernement, et qui concerne les retraites agricoles. Cette réunion est normalement programmée d’ici la fin du mois de novembre. Lors de ces discussions à l’Assemblée nationale, Stéphane Le Foll a évoqué le « niveau de la retraite des agriculteurs, considérée à juste titre comme très basse par rapport au métier difficile qu’ils ont exercé ». La revalorisation des retraites agricoles, inférieures de 40 % à la moyenne nationale selon le sénateur socialiste Alain Fauconnier, était un engagement de campagne de François Hollande en 2012.

Didier Bouville

Avec 117 millions de tonnes au lieu des 113 millions estimés en septembre, la Russie a de nouveau relevé, le 7 novembre, ses prévisions de récolte de blé pour 2016. Après une récolte déjà record en 2015, avec 104,8 millions de tonnes qui avaient permis au pays d’en exporter 33,9 millions sur la dernière campagne, devant les Etats-Unis, la récolte actuelle serait ainsi la meilleure depuis la chute de l’URSS. La Russie vise désormais les 130 millions de tonnes d’ici 2030.

Didier Bouville

Le ministre de l’Agriculture a annoncé le 7 novembre l’affectation de 50 millions d’euros supplémentaires à destination des Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), dont le succès a entraîné un dépassement de l’enveloppe initialement affectée, «malgré un doublement des budgets alloués à ces mesures entre la période 2007-2014 et la période 2015-2020 », indique le communiqué du ministère. Les 50 millions d’euros « sont destinés à couvrir les forts besoins constatés sur l’année 2016 », précise le texte.

Didier Bouville

A la suite d’un blocage de la laiterie Elle&Vire de Condé-sur-Vire par des éleveurs depuis le 8 novembre, la coopérative Agrial a accepté une hausse sur le prix du lait. Les éleveurs à l’appel de la Fédération départementale des exploitants agricoles (FDSEA) de la Manche revendiquaient un prix de 300€/1000l. Agrial a accepté de revaloriser le prix de 276 à 280€/1000l au mois de novembre et de 290,7 à 295€/1000l en décembre, selon un communiqué des JA et de la FDSEA de la Manche. Agrial présentait les prix « les plus bas du secteur », selon les éleveurs, même face à Lactalis. La coopérative Sodiaal, quelques semaines plus tôt, a été également accusée de tirer les prix vers le bas. Si les producteurs ont décidé de lever le blocage, ils affirment qu’ils restent mobilisés. « On ne peut se satisfaire des prix qu’on a obtenus. C’est insuffisant », a réagi l’un des éleveurs. « Le combat continue », selon lui.

Didier Bouville

L’interprofession porcine va relancer à partir du 12 novembre sa campagne de communication destinée à faire connaître le logo Le Porc français. Dans la presse quotidienne régionale du 12 au 16 novembre, et à travers une campagne digitale « Qu’est-ce qu’il nous mijote le porc français ? », le message mettra l’accent sur la qualité des porcs nés, élevés et abattus en France, ainsi que sur le plaisir qu’il y a à le consommer.

Didier Bouville

Qualifié comme « l’un des derniers rendez-vous de la législature » par le rapporteur de la commission des lois de l’Assemblée Nationale, Sébastien Denaja, le projet de loi de modernisation de l’économie, dite loi Sapin 2, a été adopté en lecture définitive par l’Assemblée nationale le 8 novembre (308 voix pour et 171 voix contre). Michel Sapin s’est engagé à mettre en œuvre son application de manière urgente, certaines mesures étant particulièrement attendues « notamment dans le secteur agricole », a affirmé Dominique Potier, rapporteur de la commission des affaires économiques. La loi Sapin 2 impose aux grands groupes de l’agroalimentaire de publier leurs comptes, elle affirme la nécessité de « prendre en compte les coûts de production et de la valeur ajoutée dans les négociations amont et aval des filières », elle interdit « la commercialisation des droits à produire » (contrats laitiers), elle proclame « un principe nouveau », celui de la lutte contre l’accaparement des terres, elle lutte enfin contre les dérives du travail détaché.

Didier Bouville

« D’après le ministère, dans une quinzaine de jours, les Draaf seront notifiées », rapporte Régions de France, le 8 novembre à propos de la répartition des 50M€ supplémentaires pour l’année 2016 pour financer les aides bio et les MAEC (Mesures agroenvironnementales et climatiques), annoncés par le ministre la veille. Sur la répartition entre les régions d’une part et entre aides bio et MAEC d’autre part, il y a « un manque de transparence », s’inquiète Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab. La Fnab avait de son côté calculé des besoins à 70M€ pour les seules aides bio. Par ailleurs, S. Pageot rapporte que le ministère leur a demandé de « lui faire confiance ». Le ministère affirme avoir pris en compte les remontées des régions pour calculer ce budget supplémentaire de 50M€.

Didier Bouville