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Suite à la publication, le 23 février, d’une vidéo dénonçant le mauvais traitement des animaux à l’abattoir du Vigan, dans le Gard, le ministre de l’Agriculture a diligenté une enquête de la Brigade nationale d’enquête vétérinaire et phytosanitaire pour « mettre un terme à ces pratiques inacceptables », a-t-il fait savoir dans un communiqué. Si les conditions de tournage de la vidéo, mise en ligne par l’association L214, doivent être précisées, il s’agit « clairement d’actes de maltraitance », a expliqué Stéphane Le Foll au micro de RTL Midi. Face à ces pratiques « parfaitement inadmissibles », il a promis que « des sanctions seront prises ». Il y a quatre mois, des actes de maltraitance similaires dans l’abattoir d’Alès avaient aussi été mis en lumière par une vidéo.

La rédaction

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a estimé, le 22 février, à Rennes, que la manifestation la veille à son domicile au Mans d’agriculteurs en colère n’était «pas la bonne méthode». «Je vais être franc, ce n’est pas la bonne méthode. Je ne pense pas que venir un dimanche soir chez le ministre, pour lui imposer quoi que ce soit, ce soit la bonne méthode», a dit M. Le Foll. Le ministre était interrogé sur cette action après avoir signé à la préfecture un plan «d’avenir de la filière porcine en Bretagne» avec le président (PS) de cette région, Jean-Yves Le Drian, visé lui aussi par une action de même type, dimanche soir, à proximité de son domicile près de Lorient. «Moi je ne me déroberai pas, a poursuivi M. Le Foll. Quand j’ai ouvert ma barrière (dimanche soir NDLR) il y avait 30 agriculteurs qui étaient là. J’ai discuté pendant une heure et quart. Ce genre de rencontres, je suis prêt à les assumer», a-t-il dit.

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«Sodiaal a décidé de mettre en œuvre un plan d’économie» à hauteur de 41 millions d’euros en 2016 et «portant sur un ensemble de dépenses et d’investissements identifiés comme non prioritaires», souligne un communiqué de la coopérative du 22 février. Son but: «conforter sa solidité financière et pérenniser l’activité de ses adhérents (13 200 adhérents, ndlr) dans un contexte économique dégradé», selon le communiqué. Ce plan d’économies porte sur la réduction des dépenses de fonctionnement et l’optimisation des achats à hauteur de 23 millions d’euros. «En outre la coopérative ramène son budget d’investissements 2016 de 118 millions d’euros à 100 millions, et reporte le montant de 18 millions d’euros d’investissements non prioritaires sur l’exercice 2017», annonce le groupe.

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Selon l’agenda hebdomadaire du Président de la République, François Hollande inaugurera samedi 27 février le salon international de l’agriculture. Il s’y rendra après plusieurs voyages en dehors de l’Hexagone : déplacement en Polynésie française et à Wallis et Futuna, suivi de visites d’Etat au Pérou, en Argentine et d’une visite officielle en Uruguay. Après les annonces des dernières mesures pour les agriculteurs, qui avaient été prévues par François Hollande le 11 janvier, quelques manifestations se sont produites, notamment le dimanche 21 février au soir devant les domiciles de Stéphane Le Foll et Jean-Yves Le Drian.

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Un règlement du journal officiel européen vient de modifier les dates d’introduction des demandes d’aide au stockage privé pour le beurre et la poudre de lait. La date limite de soumission est reportée au 30 septembre 2016. Introduite en 2014 à la suite de l’embargo russe, l’aide au stockage privé pour le secteur laitier a été prolongée plusieurs fois.

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A la suite de la mission d’expertise qui s’est rendue sur le terrain pour apprécier les raisons des écarts entre les évaluations nationales et locales des dégâts de la sécheresse de l’été dernier, le ministère de l’Agriculture a procédé à une révision des zones reconnues sinistrées ainsi que des taux de pertes. Neuf départements ont fait l’objet d’une modification du zonage et/ou du taux des pertes qui avaient été initialement fixés. Il s’agit de l’Allier, de l’Ardèche, de l’Aveyron, du Cantal, de la Corrèze, de l’Hérault, de la Haute-Loire, de la Lozère et du Puy-de-Dôme.

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Selon Agreste Conjoncture, la collecte de lait de vache a progressé de 2,1 % en décembre 2015 par rapport à décembre 2014 et aurait été stable en janvier 2016. Du début de la campagne en avril à décembre, la collecte française a progressé de 1,1 % par rapport à la campagne précédente. Côté prix il a continué à baisser en décembre. Le prix du lait standard 38/32g/l est évalué par le ministère de l’Agriculture à 297 €/1 000 litres, en retrait de 5 €/1 000 litres par rapport à janvier 2015 et 29 €/1 000 litres par rapport à décembre 2014.

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La production céréalière de l’Union européenne (UE) a été de 15,2 % supérieure en 2014 par rapport à la moyenne sur la période 2000-2012, alors que la surface cultivée était de 5% inférieure, selon un communiqué de l’office statistique de l’UE (Eurostat) du mercredi 18 février. Rappelons que l’année 2014 présentait des conditions climatiques particulièrement favorables. En France, la production était de 72,7 millions de tonnes (Mt) en 2014 contre près de 64,9 Mt sur la période 2000-2012, soit une hausse d’environ 12 %. Notons que les hausses les plus marquées ont été enregistrées dans les trois Etats baltes : Lituanie (+ 72,4 %), Estonie (+ 70,3 %) et Lettonie (+ 68,3 %).

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Dans le secteur porcin, l’Allemagne et l’Espagne comptabilisent en 2014 respectivement, 28,3 millions de porcs (soit 19 % du total de l’UE) et 26,6 millions (soit 18 %) sur les 148,3 millions de porcins de l’UE, d’après les derniers chiffres du service statistique Eurostat, publiés le mercredi 18 février. La France a enregistré, cette même année, 13,3 millions de porcs soit près de 9 % du total de l’UE. Concernant le cheptel bovin en 2014 (88,4 millions de têtes en total), la France, avec 19,3 millions d’animaux soit 22 % du total de l’UE, arrive en tête des pays producteurs, devant l’Allemagne (14 %) et le Royaume-Uni (11 %). Par ailleurs, la population d’ovins en UE, quasiment identique à celle des bovins avec 84,2 millions d’animaux, est majoritairement présente au Royaume-Uni qui comptabilise plus d’un mouton sur quatre soit 27 % de l’UE suivi de l’Espagne (18 %) et de la Roumanie et de la Grèce (11 %).

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La chef économiste de l’organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), Catherine L.Mann, a présenté, le jeudi 17 février, des perspectives moroses concernant l’économie mondiale à court terme. Une croissance en berne est d’ores et déjà prévue pour 2016, après une année 2015 jugée la plus basse des cinq dernières années. Concernant l’année 2016, Catherine L.Mann pointe du doigt le «cruel manque d’investissements» malgré des taux d’intérêts bas. Cette dégradation des perspectives mondiales est généralisée depuis novembre 2015 tant aux économies avancées que pour les grandes économies émergentes, «les effets les plus marqués et attendus sont aux Etats-Unis, dans la zone euro et dans les économies tributaires de leurs exportations de produits de base, comme le Brésil et le Canada» selon l’OCDE.

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