Aveyron | National | Par Didier Bouville

Congrès FNSEA : «en phase avec le terrain» [point de vue]

Le 72ème congrès de la FNSEA s’est conclu à Tours ce jeudi 29 mars. Une délégation aveyronnaise emmenée par Dominique Fayel et Laurent St-Affre, y participait, avec notamment Jean-Luc Albinet (notre photo) parmi le groupe d’adhérents FDSEA. Il est président cantonal FDSEA à Réquista, secrétaire de la section environnement FDSEA.

– Que retenir de ce congrès de Tours 2018 ? (1)

«J’ai observé une évolution de l’état d’esprit cette année, avec le souci de mettre en avant, et en priorité, les revendications portées par le terrain, par la base des adhérents. Il faut préciser que cela est logique avec des dossiers comme les zones agricoles défavorisées, le Mercosur, le loup…, qui impactent directement les systèmes d’élevage de beaucoup de départements, dont celui de l’Aveyron évidemment.

– L’Aveyron, justement, qui a pris la parole à la tribune ?

Dominique Fayel est intervenu sur le dossier relatif à la réforme de la carte des zones agricoles défavorisées. C’est un sujet qu’il connait parfaitement bien, avec des revendications que nous défendons mordicus en Aveyron, où huit communes sont menacées d’exclusion, notamment dans la région de Réquista.

– Quels étaient les autres sujets de préoccupation ?

Il fut aussi question de la nouvelle PAC et bien-sûr, des Etats généraux de l’alimentation déjà évoqués vendredi dernier en Aveyron avec Christiane Lambert, lors de l’assemblée générale de notre FDSEA. Nous attendons beaucoup de la nouvelle loi visant à rééquilibrer les relations commerciales pour enfin prendre en compte nos coûts de production avec des prix agricoles fixés au départ de la ferme.

– Etes-vous optimiste pour l’avenir ?

Il est préférable d’avoir une «positive attitude» que de se plaindre à longueur de temps ! J’ai ressenti une ambiance plus confiante de la part des congressistes présents à Tours, malgré les nombreuses inquiétudes déjà évoquées. Nous aimons notre métier d’agriculteur. C’est ce qui nous pousse à espérer mieux !».

Recueilli par Didier BOUVILLE

(1) Interview réalisée avant l’intervention du ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert.

Lire aussi dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 29 mars 2018.

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