National | Par Didier Bouville
Alors que le Parlement européen doit se prononcer ce mercredi 15 février sur la signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada (CETA), la FNSEA reconnaît l’aspect «ambitieux et progressiste» de l’accord mais «l’honnêteté nous conduit aussi à souligner les impacts de cet accord sur la viande bovine française», ajoute l’organisation.
L’ouverture d’un contingent de 50 000 tonnes serait un poids supplémentaire pour ce secteur déjà en crise.
Parallèlement, avec les conséquences inconnues du Brexit, «il serait irresponsable que l’Union s’engage dans de nouveaux accords commerciaux bilatéraux sans avoir obtenu préalablement les garanties nécessaires», indique la FNSEA qui demande donc à ce que le traité ne soit pas signé.
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