Mot-clé : Caprin

Par Agra

Lait : 75 % des éleveurs déclarent se prélever moins de 2 000 €/mois (étude)

Selon une étude publiée par le réseau coopératif Innoval (génétique), les éleveurs laitiers sont 75 % à déclarer se prélever moins de 2 000 €/mois (par UTH, unité de travail humain) dont 45 % moins de 1 500 €/mois. Cette enquête titrée Organiser le travail pour mieux en vivre, à laquelle ont pris part plus de 1720 répondants éleveurs bovins laitiers, allaitants et caprins (dont 50% spécialisés en bovins laitiers) début 2025, montre aussi que 25 % déclarent se prélever plus de 2 000 € dont 5 % plus de 3 000 €. Ceux ayant une autre activité d’élevage sur l’exploitation déclarent des revenus plus élevés tandis que les éleveurs allaitants sont plus représentés dans les prélèvements inférieurs à 1 500 €. La fluctuation des cours des produits et la hausse des charges sont identifiées comme les premiers facteurs d’incertitude pour 86 % des répondants. Les aléas apparaissent comme le second défi, notamment les aléas climatiques pour 57 % des répondants. « Ce chiffre a plus que doublé en deux ans (cité par 26 % des répondants en 2023), signe d’une prise de conscience forte de la part des éleveurs, en première ligne face au dérèglement climatique », commentent les auteurs.


Par Agra

Chèvre : collecte de lait attendue stable en 2025, rebond espéré en 2026

« On s’attend à une collecte de lait de chèvre en France stable en 2025 par rapport à 2024, grâce à un rebond espéré en 2e semestre, en lien avec une amélioration des fourrages », indique Mickaël Lamy, président de l’Anicap (interprofession du lait de chèvre), après l’assemblée générale tenue le 17 juin. Les fourrages de mauvaise qualité à cause de la météo humide en 2024 expliquent en partie la baisse de production. « Les débouchés se tiennent et les prix du lait sont stables en 2024 et début 2025 après plusieurs années de hausse », indique le président, qui constate une tenue de la fabrication et de la consommation de fromage en volume, mais qui baisse en valeur, à cause des marques de distributeurs et des AOP qui se sont moins bien vendues. « L’export se porte bien, mais les ventes à la restauration hors foyer sont plus difficiles », selon Mickaël Lamy. Pour l’avenir, il constate qu’il n’y a « pas de pénurie de lait mais on est tout juste à l’équilibre, ce qui doit renforcer la vigilance sur la création de valeur ». Après la stabilité en 2025, il espère un rebond de la collecte en 2026. Un espoir qu’il faut toutefois mettre en balance avec l’émergence de la fièvre catarrhale ovine (FCO), au sujet de laquelle Mickaël Lamy dit qu’il faut « être en veille ».


Aveyron | Par La rédaction

FCO 8 : une aide d’urgence pour prendre en charge la surmortalité

Le gouvernement a annoncé une aide d’urgence pour les éleveurs qui subissent les conséquences sanitaires et économiques de la fièvre catarrhale ovine (FCO), dans le cadre d’une enveloppe globale de 75 M€. Cette aide ouverte aux éleveurs ovins et caprins déclarés foyers ayant constaté une surmortalité, peuvent déposer un dossier jusqu'au 14 février. Crédits photos : freepik et annashvets.pexels.com Cette aide «FCO» vise à prendre en charge les surmortalités liées…


Par Eva DZ

La Grèce interdit le transport de vif après de nouveaux cas de peste de petits ruminants

Le ministère grec de l’agriculture a interdit lundi le transport d’ovins et de caprins, la peste des petits ruminants (PPR) ayant été signalée dans de nouvelles régions après son apparition dans le pays le 11 juillet. «Les mouvements d’ovins et de caprins destinés à la reproduction, à l’engraissement et à l’abattage sont interdits dans tout le pays», a indiqué le ministère dans un communiqué. Il a précisé que ses vétérinaires avaient localisé la peste ovine et caprine dans les régions de Corinthe et de Larissa, après avoir retracé «l’itinéraire suivi par des animaux importés d’un certain pays». Les animaux malades ont été localisés avant l’apparition des premiers symptômes de la maladie. Le pays d’origine n’a pas été précisé, mais le ministère a déjà déclaré que la Grèce importait principalement des moutons et des chèvres de Roumanie, de Turquie et d’Albanie. Plus de 9 000 animaux ont déjà été identifiés pour être abattus, dont 7 000 dans le centre de la Grèce, après l’apparition de la maladie près de la ville de Kalabaka le 11 juillet. La peste des petits ruminants (PPR) est une maladie très contagieuse pour les ovins et les caprins, mais elle n’affecte pas l’homme. La viande et le lait pasteurisé peuvent également être consommés sans danger, selon les autorités.


Aveyron | Par La rédaction

Coopérative des Chevriers du Rouergue En recherche d’engraisseurs

Les Chevriers du Rouergue étaient réunis en assemblée générale lundi 12 décembre. La coopérative, présidée par Jean-Noël Angles, traverse une période perturbée en raison de la hausse des coûts de production malheureusement non compensée par la hausse du prix des chevreaux. Difficile dans ces conditions, de trouver de nouveaux engraisseurs... Entre crise sanitaire et guerre en Ukraine, la coopérative des Chevriers du Rouergue comme bien d’autres, traverse «une période compliquée».…


Par Didier Bouville

Lait de chèvre : optimiser le fonctionnement des faisceaux trayeurs

Suite à la dernière journée technique régionale caprine organisée à Monteils, voici quelques infos complémentaires.Un dossier est disponible sur le site www.idele.fr à l’adresse suivante : ICIQuatre chapitres sont disponible en passant par le SOMMAIRE du dossier traite caprine.La vidéo ci-dessus a pour thème "Optimiser le fonctionnement des faisceaux trayeurs et entretien des orifices calibrés"Les orifices calibrés sont essentiels pour le bon écoulement du lait ! N'oubliez pas de les…


National | Par Didier Bouville

Lait de chèvre : l’Institut de l’élevage incite à «maîtriser finement les volumes» en 2016

«La maîtrise très fine des volumes» de lait de chèvre produit est un élément clef pour conserver une dynamique positive dans la filière caprine en 2016, selon le dossier économie de l’élevage de mars de l’Institut de l’élevage (Idele), publié ce mardi 5 avril.En effet, «les tensions connues sur l’approvisionnement ces dernières années ont permis de revaloriser les fromages de chèvres, de rehausser le prix du lait de chèvre et…