National | Par Didier Bouville
Réunie en bureau le 26 août, la FNSEA «appelle au déblocage d’aides en urgence», indique-t-elle dans un communiqué de presse. Constatant «les dommages irréversibles» causés par la sécheresse aux cultures, elle demande une «application collective, simplifiée et rapide des dégrèvements de la taxe foncière sur les propriétés non bâties» et un abondement supplémentaire au fonds d’action sanitaire et sociale de la MSA.
Sur ce dernier point, la FNSEA estime que le budget de ce fonds, aujourd’hui de 30 millions d’euros «s’avère parfaitement insuffisant. Il doit être doublé», insiste-t-elle, jugeant par ailleurs « indispensable » de doter le Fonds d’allègement des charges afin de financer des reports et prises en charge d’annuités d’emprunts.
Le syndicat agricole souhaite aussi l’activation dans les départements touchés par le manque d’eau, du fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA). Sur le plus long terme, la FNSEA plaide pour «le stockage hivernal de l’eau et la sécurisation de son approvisionnement».
En conséquence, elle demande à l’Etat de «mettre en œuvre tous les moyens pour aboutir à la réalisation effective d’ouvrages de stockage et simplifier les procédures d’instruction».
Enfin, la FNSEA s’inscrit dans la montée en puissance progressive de l’assurance récolte climatique et son articulation avec des outils adaptés à chaque filière afin de garantir une réparation financière rapide des exploitations. «Il faut donc à la fois sécuriser nos outils de production alimentaire et anticiper la survenance des aléas : agir pour ne plus subir», conclut le communiqué de la FNSEA.
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