National | Par Didier Bouville
(Photo archives La Volonté Paysanne)
La Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) s’est battue pour que soit introduit au niveau législatif, des dispositions de renégociation des conditions tarifaires pour les producteurs de lait en cas de fortes fluctuations des matières premières agricoles. La loi Hamon a permis d’inscrire dans les contrats laitiers une clause de renégociation du prix du lait dans ce contexte particulier. Sa clause « miroir » pour les contrats coopératifs est une disposition de la loi d’avenir de l’agriculture. Encore faut-il que le principe de renégociation imposé par la loi s’applique.
Aussi la FNPL demande aux acteurs responsables de cette négociation « de se mettre rapidement autour de la table ». « Tout l’enjeu est de pallier un ciseau- prix et charges- devenu insoutenable pour les éleveurs » et la dégradation de la trésorerie des éleveurs, insiste le syndicat. Avant de demander au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron « de veiller au respect des lois votées sous leur gouvernement ». Si cela s’avère insuffisant, la FNPL menace de demander des comptes aux entreprises et à la grande distribution.
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