Catégorie : National - Europe - International

Par Agra

PPL Entraves: une pétition franchit le million de signatures, débat inédit en vue à l’Assemblée

La pétition contre la proposition de loi Entraves a franchi le 20 juillet la barre du million de signatures sur le site de l’Assemblée nationale, ravivant les querelles autour de ce texte très contesté qui pourrait se retrouver au coeur d’un débat inédit au Parlement à défaut d’être abrogé. Du jamais-vu: il est possible de déposer des pétitions sur le site du Palais Bourbon depuis 2019 mais une seule, contre la Brav-M, brigade de policiers motorisés de répression de l’action violente, avait jusqu’ici recueilli 260.000 signatures, très loin de celle-ci. Cette pétition a été lancée par une étudiante le 10 juillet, deux jours après l’adoption du texte du sénateur Les Républicains (LR) Laurent Duplomb, qui autorise la réintroduction sous condition d’un pesticide interdit en France mais autorisé ailleurs en Europe. A partir du seuil des 500.000 signatures, atteint samedi, et à condition qu’elles soient issues d’au moins 30 départements ou collectivités d’outre-mer, la Conférence des présidents de l’Assemblée nationale peut décider d’organiser un débat en séance publique. Mais la loi ne sera pas réexaminée sur le fond et encore moins abrogée. La présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet s’est dite dimanche sur franceinfo «favorable» à cette hypothèse. Mais, ce débat «ne pourra en aucun cas revenir sur la loi votée« qui va, selon elle, «sauver un certain nombre de nos agriculteurs».


Par Agra

Aide au répit administratif : premier bilan positif, la MSA demande sa pérennisation

 

Sur les six premiers mois de sa mise en oeuvre, au second semestre 2024, ce sont 400 exploitants qui ont été bénéficiaires du dispositif expérimental d’aide au répit administratif, a appris Agra Presse auprès de la MSA le 16 juillet. Le total des prestations financées s’est élevé à 845 000 euros (1 270 euros par prestation en moyenne). Les deux filières les plus demandeuses sont l’élevage bovin et ovin (viande et/ou lait) à 45% et l’horticulture à 24%.. Trois types de prestations ont été particulièrement sollicitées : le secrétariat administratif (gestion de factures, courriers, paiements…) par 71% des bénéficiaires, l’aide aux obligations réglementaires (registre d’élevage, déclaration des revenus professionnels MSA, demande de prise en charge de cotisations, etc.) par 15%, et le soutien au numérique par 14%. Une étude qualitative du dispositif a été réalisée au début de l’année. « L’évaluation de l’expérimentation confirme la pertinence de l’aide au répit administratif face à une surcharge administrative devenue un facteur majeur de mal-être et un symptôme pour les exploitants agricoles », précise la MSA. Autant d’éléments qui la pousse à demander la pérennisation du dispositif dans le cadre des négociations du COG 2026-2030 qui ont débuté en juin.


Par Agra

Blé tendre : la récolte française 2025 attendue en net rebond par rapport à 2024 (ministère)

Les services statistiques du ministère de l’Agriculture (Agreste) ont publié leur première prévision de récolte française 2025 de blé tendre, dans leur rapport mensuel du 15 juillet. Elle est attendue à 32,6 Mt, en hausse de 7 Mt par rapport à l’année catastrophique de 2024. Certains analystes, notamment le cabinet de courtage Plantureux et Associés, tablent sur un chiffre un peu plus élevé. En orge, elle atteindrait 11,77 Mt, contre 9,9 Mt l’an dernier. Notons que les volumes d’hiver ont été nettement relevés par rapport au précédent rapport de juin, passant de 7,8 Mt à 8,3 Mt. Du côté du blé dur, les volumes sont espérés à 1,26 Mt, un niveau proche de 2024 (1,23 Mt). Notons la forte progression de la moisson de féveroles, de 80 000 t environ annuellement, à 295 000 t. En pois, elle est évaluée à 514 000 t, contre 487 000 t l’an passé. En colza, Agreste maintient sa première prévision survenue le mois précédent, à 4,2 Mt (3,87 Mt l’an dernier). Les coupes n’étant pas encore finalisées, les chiffres sont amenés à évoluer lors des prochaines publications.


Par Agra

Pomme/poire : les premières estimations donnent des récoltes en légère baisse

Selon les premières prévisions arrêtées au 1er juillet par les services du ministère de l’agriculture (Agreste) , la production française de poires de table serait de près de 138 000 tonnes, en retrait de 7 % par rapport à la bonne récolte 2024. Elle resterait supérieure de 8 % à la récolte moyenne 2020-2024. «Clairement, il faut s’attendre à une légère baisse en poires après une année pleine en 2024 et un phénomène d’alternance cette année. Nous présumons plutôt une récolte autour de 124 000, 127 000 tonnes, avec surtout moins de poires d’été que d’automne»,  explique Pierre Venteau, directeur de l’ANPP (producteurs) contacté par Agra Presse.

En pommes, le ministère avance une production en baisse de 3 % sur un an, à 1,57 million de tonnes. Un chiffre sur lequel l’ANPP diverge une fois de plus : «A mi-juin, nous avons évalué une récolte similaire à celle de l’année dernière, donc plutôt des volumes stables par rapport à 2024». Sur l’analyse, ministère et producteurs convergent : «En effet, le puceron cendré a été très présent en régions de production, alors que la floraison laissait espérer une belle récolte. En revanche, les producteurs n’ont pas enregistré de tavelure», précise Pierre Venteau qui rappelle que l’ANPP alerte sur le recul de surfaces de pommes en France.  

Source Agra


Par Agra

Lait : outre Lactalis, Bega et Meiji en compétition pour acquérir Fonterra

Lactalis n’est pas le seul candidat au rachat de Fonterra. Le groupe laitier australien Bega a ainsi annoncé le 17 juin qu’il avait pour «intention de déposer dans les plus brefs délais une demande auprès de l’ACCC afin d’obtenir une autorisation informelle relative à l’acquisition potentielle de Fonterra Océanie». Bega estime que son offre permettrait «d’accroître les gains d’efficacité et d’apporter de meilleurs résultats aux agriculteurs, aux clients et aux consommateurs australiens». Selon The Australian Financial Review, «Bega a formé un consortium avec la coopérative laitière multinationale néerlandaise FrieslandCampina et se prépare à affronter, dans le cadre de l’enchère, le groupe alimentaire japonais Meiji Holdings Co, conseillé par UBS». Le 10 juillet, l’ACCC a indiqué que l’acquisition de Fonterra par Lactalis ne devrait pas entraîner une «baisse substantielle de la concurrence». Fonterra cherche à céder ou introduire en Bourse ses produits de grande consommation au niveau mondial et de ses ingrédients et services alimentaires en Australie. Cette transaction pourrait représenter 2,37 Md$, selon Reuters.

Source Agra


Par Agra

Bovins/DNC: le Cnopsav valide la vaccination obligatoire, début semaine prochaine

Réuni le 16 juillet, le Conseil national d’orientation de la politique sanitaire (Cnopsav) a validé la stratégie vaccinale présentée par le ministère de l’agriculture pour combattre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), qui consistera en une campagne de vaccination obligatoire, qui devrait débuter à partir de la semaine prochaine. Seule la Confédération paysanne n’a pas voté pour, s’abstenant lors du vote.

Le ministère de l’agriculture doit mettre 350 000 doses à disposition, pour vacciner l’ensemble des bovins de plus d’un jour présents dans les zones de régulation et de surveillance, soit 284 000 animaux à date, rapportent les professionnels présents lors de la réunion. La dose (une seule est nécessaire) sera prise en charge par l’Etat, et appliquée par le réseau vétérinaire. Une seconde commande a été lancée par la ministre de l’agriculture en cas de besoin, dont le volume n’a pas été précisé.

 

Source Agra


Par Agra

Bovins/DNC: 21 foyers déclarés, extension de 30 kilomètres vers l’Est

Selon les dernières informations transmises par la DGAL (ministère de l’Agriculture), quatre foyers de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) ont été confirmés ce weekend, notamment à Faverges, à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de la commune d’Entrelacs, où se concentraient jusqu’ici la majorité des foyers. Ces nouveaux cas ont entrainé une extension de la zone réglementée vers l’Est. 68 communes passent de zone de surveillance (ZS) en zone de protection (ZP), 67 nouvelles communes basculent en zone de surveillance. En date du 14 juillet, 21 foyers ont été détectés en France, répartis dans deux départements : Savoie, Haute-Savoie. La stratégie vaccinale de la France est toujours attendue. La France aurait réservé 500 000 doses de vaccins, sur un stock européen d’un million. Le laboratoire fabricant de ces doses serait situé en Afrique du Sud. Annie Genevard étudierait les possibilités de commande, avec une disponibilité «sous quinzaine». En attendant, des marchés se ferment, notamment la Chine et la Corée du Sud pour la viande, le Japon pour les abats, le Canada et le Royaume-Uni pour les produits laitiers non pasteurisés, rapportait récemment la DGAL.


Par Agra

Enseignement agricole : les socialistes veulent encadrer les conseils d’administration du privé

Dans une proposition de loi déposée le 11 juillet, des députés du groupe socialiste proposent d’encadrer la composition du conseil d’administration des établissements de l’enseignement agricole privé sous contrat, qui ne le sont pas actuellement contrairement à leurs équivalents du public. «Cette différence avec le public n’est pas justifiable», estiment les députés, qui dénoncent, ce faisant, une «opacité» des établissements sur la composition de leurs conseils d’administration, qui «nourrit des inquiétudes légitimes quant à l’influence indirecte de certains lobbys agro‑industriels ouvertement hostiles à la protection de l’environnement». Le texte propose de contraindre le privé à intégrer au moins deux représentants élus du personnel éducatif, un représentant des autres personnels, un représentant des élèves, étudiants ou apprentis et un représentants des parents d’élèves. Cette disposition s’inspire de ce qui existe dans le public où les établissements sont dans l’obligation d’inclure dix représentants élus du personnel parmi les trente membres prévus et cinq représentants des élèves et parents d’élèves.


Par Agra

Budget 2026 : Bayrou propose un gel des dépenses, nouvel exercice de simplification

 

Au titre du projet de loi de finances (PLF) pour 2026, l’Etat français va geler ses dépenses au niveau de 2025, hors Défense et charge de la dette, a proposé le 15 juillet le Premier ministre. Ce faisant, François Bayrou a aussi annoncé une baisse de 3000 emplois publics dès 2026, et «une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite» à partir de 2027. «Tous les ministères seront solidaires de cet effort collectif», a précisé le Premier ministre. Dans les agences et opérateurs de l’Etat, 1500 suppressions de postes sont prévues, et des fusions/internalisations. Le Premier ministre est également revenu sur la question de la simplification de la vie des entreprises, pour lequel un projet de loi a été adopté à l’Assemblée et doit faire l’objet d’une commission mixte paritaire (CMP) en septembre. François Bayrou annoncé un nouvel exercice de simplification, qui doit débuter «dès l’été» et pour lequel le gouvernement souhaite agir par ordonnance. Pour ce faire, «de nouveaux textes seront proposés afin de lever les obstacles identifiés dans chaque secteur», a-t-il annoncé. Ce nouvel exercice de simplification suivra un nouveau principe de «moins de subvention contre plus de simplification», proposé François Bayrou.


Par Actuagri

UE/Mercosur : Genevard poursuit son tour d’Europe pour obtenir une minorité de blocage

 

La ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, poursuit son tour d’Europe afin de convaincre ses homologues de s’opposer à la conclusion de l’accord de libre-échange UE/Mercosur et ainsi obtenir une minorité de blocage. Elle a donc rencontré le Roumain Florin-Ionuț Barbu, en marge du Conseil Agriculture du 14 juillet, afin de s’assurer de son opposition à la conclusion de l’accord. A cette occasion, les deux ministres ont « réitéré leurs préoccupations à l’égard de l’accord UE-Mercosur » et ont aussi souligné l’importance de « disposer de garanties suffisantes sur le respect des standards sanitaires, environnementaux et sociaux pour les produits importés ». « En l’absence de telles garanties, cet accord, dans sa version actuelle, risquerait d’être déséquilibré au détriment des intérêts agricoles européens », ont-ils insisté. Le texte devrait, désormais, être présenté « dans les prochaines semaines » au Conseil de l’UE pour autorisation de signature. C’est ce qu’a indiqué le 15 juillet aux eurodéputés de la commission du Commerce international, le ministre danois aux Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen.