Catégorie : National

Par La rédaction

Influenza aviaire : deux élevages français atteints, «en lien épidémiologique» (GDS)

Deux foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) ont été détectés consécutivement, le 27 décembre dans l’Eure, et le 28 décembre dans le Calvados, annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. L’élevage normand est «en lien épidémiologique» avec le premier, affirme le directeur du GDS (Groupements de défense sanitaire) du Calvados, Etienne Gavart. Il rapporte que cet éleveur s’était approvisionné en volailles auprès de l’élevage de l’Eure et qu’il avait appris la contamination de celui-ci au moment où il constatait des cas cliniques dans son propre élevage. Cet élevage, situé près de Honfleur, comprenait environ 500 poules, pintades et chapons élevés en bâtiment, qui sont sacrifiées ce 31décembre». Alors que le niveau de risque «élevé» reste en vigueur, le ministère rappelle les «piliers complémentaires de la prévention contre l’IAHP» : la surveillance, la biosécurité et la vaccination des élevages de canards. La campagne de vaccination a débuté le 1er octobre et sera prise en charge à 70% par l’Etat en 2025, jusqu’au 30 septembre. En conséquence de ces détections, «la France perd son statut d’indemne d’IAHP qu’elle venait de recouvrer depuis le 15 décembre», confirme le ministère.

La rédaction


Par La rédaction

Changement climatique : des conditions météorologiques «extrêmes» en 2024, souligne l’ONU

Le changement climatique a déclenché des conditions météorologiques extrêmes et de chaleur record en 2024, a alerté l’organisation météorologique mondiale (OMM) de l’ONU le 30 décembre. L’année écoulée devrait être la plus chaude jamais enregistrée, a déclaré l’OMM. Dans le même temps, les émissions de gaz à effet de serre ont atteint de nouveaux records. «Le changement climatique se produit sous nos yeux presque quotidiennement sous la forme d’une fréquence et d’un effet accru d’événements météorologiques extrêmes», a déclaré Celeste Saulo, secrétaire générale de l’OMM, à l’AFP. «Cette année, nous avons été témoins de précipitations et d’inondations record et de terribles pertes en vies humaines dans de nombreux pays», a ajouté Mme Saulo. L’accord de Paris sur le climat, adopté en 2015, visait à limiter le réchauffement climatique et à maintenir l’augmentation de la température moyenne de la planète bien en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et de préférence sans dépasser une augmentation de 1,5 °C. En novembre, l’OMM a déclaré que la température moyenne de l’air en surface entre janvier et septembre était de 1,54 °C supérieure à la moyenne préindustrielle mesurée entre 1850 et 1900.


Par La rédaction

Porc : cotisations d’équarrissage maintenues pour un an, avant hausse probable en 2026

Les contributions de la filière du porc au financement de l’équarrissage sont maintenues pour 2025 à leurs niveaux des trois années précédentes, selon des accords interprofessionnels – un pour les éleveurs, un pour l’aval – qui ont été étendus par le ministère de l’Agriculture. Ces accords sur la Contribution spécifique équarrissage (CSE) ont été conclus dans le cadre d’Inaporc le 4 septembre. Les accords précédents avaient été étendus pour 3 ans – 2022, 2023 et 2024 – et les prochains devront être conclus pour 2026, 2027 et 2028 à l’issue des négociations avec les équarrisseurs, apprend-on auprès de la directrice d’Anne Richard, directrice d’Inaporc. «Ce sont des négociations équarrisseur par équarrisseur, tenues par le secret des affaires», souligne-t-elle en indiquant que «tout augmente». L’extension des précédents accords avait été contestée par la Cooperl qui met en place son propre système de ramassage des animaux trouvés morts et de conversion énergétique. La grande coopérative porcine bretonne avait saisi le Conseil d’Etat à la fin 2021, qui l’avait déboutée à la fin 2023. «Pour l’instant nous n’avons pas de nouvelle de la Cooperl», glisse la directrice de l’interprofession dont la coopérative ne fait plus partie depuis quatre ans.


Par La rédaction

Influenza aviaire : résurgence de la maladie dans l’Eure, statut indemne remis en cause

Alors que l’influenza aviaire ne s’était plus manifestée en France depuis deux mois, un nouveau cas a été confirmé dans l’Eure par le résultat d’analyse du laboratoire de Ploufragan le 27 décembre 2024. De ce fait, le statut de pays indemne d’influenza, déclaré à l’Organisation mondiale de la santé animale le 17 décembre à des fins d’exportation, est remis en cause. A l’occasion de cette déclaration, le ministère avait rappelé que le niveau de risque déterminant les mesures de biosécurité demeurait «élevée» en raison de la circulation active du virus dans les couloirs migratoires survolant l’Hexagone. Dans l’Eure 7 communes sont placées en zone de protection autour de celle de l’élevage atteint, La Poterie-Mathieu (1), et 46 autres dans la zone de surveillance. La surveillance des deux derniers sites infectés avait été levée respectivement le 15 décembre dans les Landes, et le 16 décembre dans l’Allier. Dans l’ensemble de l’Hexagone les mesures de biosécurité déterminées par le niveau de risque élevé consistent notamment à confiner les volailles ou, dans certaines conditions à leur ouvrir un parcours de surface réduite ou protégé par un filet.


Par La rédaction

Mayotte : Bayrou annonce des mesures de soutien aux filières agricoles

A l’occasion de son déplacement, le 20 décembre, sur l’île de Mayotte dévastée par le cyclone Chido, le Premier ministre François Bayrou a annoncé plusieurs mesures d’aide dans le cadre d’un plan intitulé «Mayotte debout», dont un «soutien au développement des filières agriculture et pêche», dont le montant n’a pas été précisé. Dans un communiqué, les services de Matignon listent la série de mesures suivantes: fournitures de bâches pour la protection des installations agricoles ; approvisionnement en nourriture pour les vaches laitières ; simplification administrative de l’entrée des semences (en préservant le territoire de l’entrée d’organismes pathogènes) ; mobilisation des fonds européens pour la reconstruction des installations agricoles ; fonds de la MSA avec versement au plus tard le 15 janvier de 1000 euros pour les 1350 exploitations affiliées». Pour rappel, la quasi-totalité du cheptel de volailles de chair et une partie des poules pondeuses ont été anéanties par le cyclone Chido, selon le décompte de l’association interprofessionnelle de Mayotte (AIM) chez ses adhérents, qui forment les filières agricoles formelles de l’île. En filières végétales, la production maraîchère et les bananiers sont anéantis; la dizaine de serres sont hors d’état de fonctionner. Seulement 10% des arbres fruitiers seraient encore debout (orangers, citronniers, manguiers caféiers…).


Par La rédaction

Fromages : réconciliation dans l’actionnariat du groupe Bel

Parfum d’armistice au dessus de Bel (Babybel, Vache qui rit, Boursin, Materne): trois familles, réunies en «concert» après des «différends» passés, vont déposer une offre publique d’achat commune sur la holding qui contrôle le groupe, selon un communiqué de l’Autorité des marchés financiers (AMF) publié le 24 décembre. Les familles Fiévet, Sauvin et Dufort ont signé un pacte d’actionnaires qui leur confère 98,52% du capital et 93,54% des droits de vote de la holding Unibel, cotée à la bourse de Paris, et vont déposer une offre de rachat sur les actions restantes. Ce pacte «met fin à l’ensemble des différends existant entre les membres du concert», avait précisé dans un communiqué mi-décembre Unibel, qui détient le groupe Bel à plus de 90%. En filigrane, les recours en justice de la société BBDE, présidée par l’ex-PDG de Bel, Bertrand Dufort, suite à l’opération publique de retrait de Bel menée par la holding en 2022. La Cour d’appel de Paris avait rejeté ce recours, ce dont s’étaient félicité Antoine Fiévet, alors membre du directoire d’Unibel, et Florian Sauvin, président de son conseil de surveillance. Les trois familles agissent désormais de concert. Conformément au règlement de l’AMF, le pacte d’actionnaires qu’elles ont signé prévoit le dépôt d’une offre publique d’achat simplifiée de la holding, au prix de 980 euros par action.

La rédaction


Par La rédaction

La FNSEA veut rencontrer Bayrou

Réagissant à l’annonce du gouvernement Bayrou, la FNSEA et les Jeunes agriculteurs demandent, dans un communiqué du 24 décembre, à être «reçus au plus vite» par le nouveau Premier ministre. «Le chef du gouvernement ne peut rester silencieux sur ses intentions pour la Ferme France», martèlent les syndicats, qui demandent une «feuille de route concrète, avec un calendrier précis pour la mise en œuvre des engagements». Dans un autre communiqué diffusé la veille, la FNSEA et les JA saluent la reconduction d’Annie Genevard comme ministre de l’Agriculture, un choix qui «doit permettre d’assurer une continuité sur les dossiers agricoles». Et d’appeler la locataire de la Rue de Varenne à «concrétiser» les dernières mesures annoncées (aides FCO-8, prêts de consolidation, simplification), à reprendre les mesures fiscales et sociales inscrites dans le PLF et le PLFSS, et à faire inscrire les textes agricoles «de toute urgence» à l’agenda du Parlement (LOA, PPL Entraves, etc.).

La rédaction


Par La rédaction

Les microplastiques omniprésents dans les sols agricoles, selon l’Ademe

Une étude publiée le 26 décembre par l’Ademe révèle une présence quasi systématique des microplastiques dans des sols à vocation agricole en France, mettant en lumière pour la première fois l’importance de cette pollution. Sur les 33 échantillons prélevés sur des forêts, des prairies, des vignes et vergers ou des zones de grandes cultures répartis sur tout le territoire de la métropole, 25 (soit 76%) contenaient des microplastiques. En moyenne, les sols analysés contiennent 15 particules de microplastiques (de taille inférieure à 5 mm) par kg de sol sec. Sans parvenir à identifier la source des microplastiques, l’Ademe «suppose que, pour les sols dédiés aux activités agricoles, une part de leur origine provient des pratiques agricoles mises en œuvre» (paillages plastiques, enrobages de semences, etc.). Les analyses effectuées par l’Institut de recherche Dupuy De Lôme, à Lorient, ont révélé une contamination dans la totalité des sols de prairies (quatre échantillons sur quatre), dans plus des trois quarts des sols de grandes cultures (17 sur 21), dans trois échantillons sur quatre de vignes et vergers et dans un seul des quatre des échantillons de sols de forêt. Les échantillons, prélevés en partenariat avec l’Inrae, contenaient principalement du polyéthylène et du polypropylène, des polymères majoritairement présents dans les emballages en plastique.

La rédaction


Par Eva DZ

ZNT/irrigation : vers un arrêté plus restrictif dans les Alpes-de-Haute-Provence

Le préfet des Alpes-de-Haute-Provence devra prendre sous 4 mois un nouvel arrêté qui identifie les points d’eau à prendre en compte pour définir les zones de non-traitement (ZNT), selon un jugement du 9 décembre du tribunal administratif de Marseille, repéré par Actu Environnement. Cette décision fait suite à un recours de FNE Provence Alpes Côte-d’Azur et FNE Alpes-de-Haute-Provence déposé le 3 février 2022, précisent les deux branches de l’association de défense de l’environnement. D’après FNE, l’arrêt actuel interprétait «de manière restrictive» les catégories de points d’eau à prendre en compte. «L’exclusion par la préfète des adoux et des canaux d’irrigation temporaires ou permanents de la définition des points d’eau (…) est illégale au regard de l’arrêté interministériel du 4 mai 2017, en ce qu’ils sont des points d’eau et doivent donc bénéficier du régime protecteur des ZNT», indique l’association.

La rédaction


Par Eva DZ

Chou-fleur : un marché déséquilibré par une offre abondante

Si le début de campagne du chou-fleur français, en septembre, a montré des prix élevés (+110% par rapport à 2023), la situation s’est inversée par la suite à cause d’un élargissement rapide des disponibilités, soulignent les services du ministère de l’agriculture (Agreste) le 20 décembre. Cet afflux de volumes a entraîné les cours à un niveau inférieur de 17% à celui de la campagne précédente en octobre, puis de 74% en novembre. «Les demandes d’approvisionnement à l’exportation étant par ailleurs mesurées, la situation génère des invendus et des retraits, certains producteurs renonçant même à récolter», indique Agreste. Ce marché déséquilibré s’inscrit dans un contexte de production pourtant en baisse.

La production nationale de choux-fleurs est estimée à 186 900 tonnes sur la campagne 2024-2025. Elle serait en baisse de 3% sur un an et inférieure de 16% à la moyenne quinquennale. «Seule la Basse-Normandie connaîtrait une hausse de production, en raison d’une amélioration des rendements par rapport à la campagne précédente», détaille la note. «La campagne de production du chou-fleur en Hauts-de-France est concentrée sur la saison d’été mais a pris quelques semaines de retard cette année en raison de l’humidité excessive sur les parcelles. Ce retard a été rattrapé par les producteurs entre juillet et août».

La rédaction