National | Par Didier Bouville

Mercosur/viande : la France va s’opposer à la proposition de Bruxelles, selon S. Travert

La France s’opposera à la proposition de la Commission européenne d’accepter l’entrée sur le continent de 70 000 t de viande bovine par an venant du Mercosur, dans le cadre de négociations sur un accord commercial, a indiqué le 6 octobre Stéphane Travert.

« Nous avons réuni huit États partenaires européens avec nous. Lundi je serai à Luxembourg, au Conseil européen des ministres de l’Agriculture, et je rappellerai l’opposition de la France à la méthode employée pour démarrer les négociations avec le Mercosur, et notre désaccord avec cette entrée en matière dans la discussion avec une arrivée de viandes bovines à la table des négociations », a déclaré le ministre de l’Agriculture au Sommet de l’Elevage.

Stéphane Travert souhaite que les « filières françaises » ne « soient pas des variables d’ajustement des accords sur le Mercosur », a-t-il dit en citant la viande bovine, l’éthanol et le sucre.

Lors d’une réunion fin septembre, la Commission européenne avait proposé aux 28 États membres d’accepter l’entrée d’un contingent de 70 000 t de viande bovine et de 600 000 t d’éthanol par an en provenance du Mercosur. Le ministre a salué la « fenêtre sur le monde » que constitue le Sommet de l’Élevage.

Par ailleurs, il a indiqué que sa priorité pour le versement des aides ICHN allait « aux zones de montagne ».

 éleveurs+fnb+travert

Toutes les actualités
PetitesAnnonces
Véhicules agricoles

Cse cess V tracteur Renault Celtis 436RC 5400h + presse BR Claas Roland 240 + faneuse Claas Volto 870 + andaineur double Kuhn 6501 + faucheuse Kuhn 600G2 + herse émausseuse 6M + tonne à lisier Agrimat 6500 L avec bras de pompage. Tél 06 74 06 95 91

Véhicules agricoles

Cause retraite, vend tracteur JB 6520 et presse JD 582 toutes options, TBE + faucheuse trainée JD 1360, 3m avec groupeur d’andain. Tél. 06 86 78 46 56

Sur le même sujet

Selon le cabinet du ministre de l’Agriculture, les premiers arbitrages de Julien Denormandie devraient intervenir d’ici la fin du mois d’avril. Au cœur des discussions, les écorégimes.Calendrier serré pour le ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, sur l’élaboration du Plan stratégique national (PSN). Selon son entourage, il doit être finalisé d’ici l’été pour que la prochaine PAC puisse s’appliquer en janvier 2023. La concertation lancée avec les différentes parties prenantes dans le cadre du Conseil supérieur d’orientation agricole et les Conseils régionaux devrait aboutir à de premières décisions d’ici la fin avril.Au cœur du débat, les écorégimes, c’est-à-dire la partie des paiements directs qui doit être attribuée aux agriculteurs sur la base de critères environnementaux dans la prochaine PAC. En attendant…