Pour combler le déficit de compétitivité qu’elles subissent, les coopératives laitières (FNCL) ont demandé aux députés une aide à la collecte en zone de montagne, lors d’une rencontre avec des parlementaires, le 18 novembre à l’Assemblée nationale.
Temps de collecte plus long, coût de la main d’œuvre plus élevé, exploitations plus petites, « le surcoût de la collecte est de 14 euros les 1000 litres », chiffre Damien Lacombe, président de Sodiaal. Il demande d’ « aider les entreprises dans une période où la notion de compétitivité devient majeur », avec la sortie des quotas laitiers. « Dans certaines zones, l’importance économique de notre filière est très grande, justifie-t-il.
Les coopératives proposent une aide à la collecte versée à l’entreprise, ce qui pourrait poser un problème avec le droit européen, où une aide à l’acheminement, versée aux producteurs et récupérée par les entreprises. Elles évoquent notamment la possibilité d’une aide du premier pilier, dans le cadre de l’article 68, ou d’une aide du second pilier, en sus des aides existantes. Cette demande vise particulièrement les zones qui ne peuvent pas valoriser le lait grâce à des appellations d’origines.
14000 éleveurs de montagne produisent 4 millions de litres de lait en coopérative, selon la FNCL.
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