National | Par Didier Bouville
L’export, le marché national et/ou local : tels sont les trois marchés que pourraient viser les éleveurs laitiers pour assurer la pérennité de leur développement économique après la fin des quotas, selon une étude de Coface, groupe leader dans l’assurance crédit, rendue publique, le 26 mai.
«Savoir-faire, image, rigueur sanitaire» sont les atouts de la production française sur lesquels les acteurs de la filière peuvent s’appuyer notamment à l’export. L’étude réaffirme également la fragilité de certaines exploitations françaises face à la volatilité des cours : «la levée des quotas est un facteur de risque supplémentaire pour les acteurs les plus fragiles. […] Peu à peu, le modèle économique des exploitations évolue vers une intensification et une spécialisation des productions, au détriment de la polyculture-élevage.
Cette évolution se traduit aussi par une réorganisation géographique au profit des régions du Nord-Ouest », relève l’étude. Elle indique que «les producteurs de moyenne montagne (hors Franche-Comté et Savoie) pourraient particulièrement souffrir de la fin des quotas».
éleveurs+lait+FNPL