Aveyron | Par eva dz

La filière ovin viande veut séduire les jeunes

Plus d’une centaine de lycéens et étudiants de La Roque, La Cazotte, François Marty et collègiens de Rignac ont participé à un forum autour de la production ovin viande, à Bournazel.

Conseillers et techniciens, responsables de schémas génétiques, de filières de qualité, animatrice de la filière et de l’interpro… Les acteurs de la filière ovin lait étaient réunis pour faire la promotion d’une production en développement et qui recrute. Leur public : 110 jeunes des lycées La Roque, La Cazotte, François Marty et du collège de Rignac.
Tout au long de la journée, par groupe, les élèves ont fait le tour des 5 ateliers et visité un élevage, celui de Laurent Cavaignac, également président du Comité de bassin ovin viande ou celui de Lucas Delaroche, jeune installé. «Dans les établissements agricoles, on s’aperçoit que finalement la production ovin viande est peu abordée. Or elle offre de réelles opportunités d’installation en atelier spécialisé ou complémentaire», explique Aurore Petit, animatrice de la filière ovin viande à la Chambre d’agriculture. En effet, 54% de la viande ovine consommée en France est importée… La marge de progrès est donc bien réelle pour les producteurs français et en particulier en Occitanie, première région ovine de France.
Lors de ce forum, les jeunes ont pu échanger en direct avec des acteurs de la filière. Ils ont découvert les différents métiers qu’elle propose : éleveur bien sûr mais aussi technicien, conseiller, responsable de schéma génétique, de filière de qualité… Chacun a expliqué son métier, avec passion, partagé son expérience qu’il soit salarié d’une organisation de producteurs, d’une coopérative ou entreprise de sélection, d’un organisme technique ou de conseils ou de contrôle de performances… Les intervenants ont aussi présenté les parcours de formation pour entrer dans ces métiers. «C’est important d’expliquer en quoi consiste le métier de technicien, la relation avec les éleveurs… Ce n’est pas qu’un métier de bureau (même s’il y a un peu d’administratif), nous sommes beaucoup sur le terrain, au contact des producteurs», témoigne cette technicienne de SICA2G, dans le métier depuis 30 ans. «Nous participons à notre échelle à l’avenir de la filière en apportant de la technicité, de la performance. Nous accompagnons les éleveurs dans l’accomplissement de leur projet. Nous sommes des partenaires», poursuit son homologue d’ELVEA Nord Midi-Pyrénées Lozère. Ils ont détaillé l’appui technique (troupeau) mais aussi administratif, réglementaire, l’analyse technico-économique, le suivi de qualité… ainsi que leur participation à des projets de recherche et développement pour faire avancer la production.
Les responsables des schémas de sélection (Ovi-Test et GID Lacaune) ont présenté les choix génétiques réalisés pour faire évoluer la productivité, la performance des élevages ovins viande dans le département et au-delà. Et les animateurs des filières qualité, Agneau Fermier des Pays d’Oc et Agneau Laiton, ont détaillé les démarches qui apportent une valeur ajoutée à la production du territoire.
Tous contribuent à la promotion de leur filière, comme ce jour-là auprès d’un public de jeunes, futurs éleveurs, techniciens… C’est d’ailleurs l’objectif du programme Inn’ovin qui les rassemble. Il réunit en effet l’ensemble des acteurs de la filière ovine mobilisés pour répondre aux défis de demain et notamment, celui de renouveler les générations mais aussi de maintenir la production pour satisfaire la demande et créer de l’emploi et de garantir un revenu juste aux éleveurs et de meilleures conditions de travail pour un métier plus attractif.
Des messages auxquels ont été très attentifs les jeunes participants… futurs acteurs de cette filière ?

Eva DZ

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