Aveyron | Par La rédaction
On se souvient de l’épisode de gel de près d’une semaine qui a sévi du 18 au 24 avril dernier dans tout le département. Le gel a fait des ravages dans les vergers mais aussi les vignes et surtout dans les fonds de vallée. A la demande de la FDSEA et des JA, la DDT est donc venue constater sur le terrain les dégâts occasionnés jeudi 22 août.
La mission s’est rendue dans la vallée du Tarn à Rivière sur Tarn et à Comprégnac. L’objectif était d’estimer les pertes de récoltes essentiellement sur les pruniers et mirabelliers et la vigne à raisin de table. La mission a également expertisé les dégâts sur les jeunes plantations.
Ce gel qui n’est pas exceptionnel pour la période, est intervenu quelques jours après une période de quasi canicule avec des températures autour de 30°. Ce qui avait provoqué un début de floraison et de bourgeonnement précoce des arbres et de la vigne.
Johan Bouges expert mandaté au titre de la procédure d’indemnisation solidarité nationale (ISN) s’est attaché à calculer la perte de récolte. En revanche, Jean-Luc Enjalbert et Myriam Latieule ont expertisé les pertes de fonds c’est-à-dire les dégâts sur les jeunes plantations ou les arbres morts. La procédure «calamités» sur les pertes de récoltes n’existe plus en tant que telle depuis la mise en œuvre du dispositif assurantiel en 2024. Mais il subsiste toujours la procédure perte de fonds.
Des pertes considérables en fond de vallée
Sur les mirabelliers et pruniers, la perte de récolte se chiffre à 100 % pour tous les vergers en fond de vallée. En revanche, les vergers plus en hauteur ont été épargnés et affichent une récolte quasi normale.
Pour la vigne à raisin de table, la perte avoisine les 80 % avec des nuances là aussi selon l’altitude et la variété des cépages.
Une fois le rapport consolidé avec les données météorologiques, la DDT constituera un dossier. Celui-ci sera sera transmis au ministère pour validation et obtention d’une éventuelle indemnisation.
La rédaction