National | Par Didier Bouville
«La DGCCRF vient d’infliger quatre millions d’euros d’amendes administratives aux distributeurs Carrefour, Système U et Intermarché pour «persistance de pratiques très contestables» lors des négociations commerciales précédentes. Ce sont 5 500 contrôles qui ont été effectués sur l’application des nouvelles règles encadrants les promotions. La loi Egalim a été promulguée l’an passé. C’est le rôle de l’Etat d’être vigilant et de sanctionner les entreprises n’appliquant pas la loi.
«Nous ne nous réjouissons pas de ces sanctions, mais espérons qu’elles porteront leurs fruits. D’ici le 1er mars, clap de fin des négociations commerciales 2020, nous souhaitons que le rééquilibrage des négociations commerciales entamé l’an dernier se poursuive», précise Thierry Roquefeuil, président de la FNPL.
La FNPL demande, ni plus ni moins que, le respect du plan de filière France-Terre de lait à tous les opérateurs s’y étant engagés, transformateurs comme distributeurs. A quelques jours de la fin des négociations commerciales, respectons la loi en intégrant les critères de prix de revient dans la conclusion des contrats 2020. Nous devons être dans une logique de prix en marche avant qui rémunère les éleveurs. Les exploitations laitières ont besoin d’un prix rémunérateur pour construire une filière durable qui permette de répondre aux enjeux sociétaux.
La FNPL insiste aussi pour que les marques de distributeurs, devenues aujourd’hui un enjeu important des négociations, n’échappent pas au calcul. Nous producteurs, respectons nos engagements. Nous avons déjà lancé les audits dans les exploitations concernant les aspects bien-être animal et environnement. Nous attendons maintenant un prix plus rémunérateur pour vivre dignement de notre métier».
Communiqué FNPL
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