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OGM : le gouvernement doit rassurer

Sitôt après avoir pris connaissance des avis émis par l’Anses et le HCB, l’Association française des biotechnologies végétales demande au ministre de l’Agriculture de lancer une campagne d’information pour rassurer les consommateurs qui ont été inquiétés à tort par des discours de dramatisation. Les deux instances affirment en effet que les résultats de l’étude de Gilles-Eric Séralini ne permettent en aucun cas de conclure que le maïs transgénique NK603 de Monsanto est dangereux pour la santé des rats. Même proposition d’Initiatives Biotechnologies Végétales qui demande au gouvernement de faire « œuvre de pédagogie auprès du grand public ». En demandant aux pouvoirs publics que l’étude sur le long terme ne devienne pas un prétexte pour retarder tout le système d’autorisation.

La rédaction

Répercussion des coûts de production urgente en filière porcine

« La hausse des prix des matières premières utilisées dans l’alimentation animale pénalise fortement les éleveurs de porcs et leurs groupements coopératifs », estime Coop de France pôle animal dans un communiqué daté du 25 octobre. L’augmentation est difficile à absorber car la trésorerie des éleveurs porcins est malmenée depuis cinq années. Les professionnels de l’élevage tirent la sonnette d’alarme : c’est la rentabilité des élevages et la compétitivité de leurs outils de production qui sont compromises. Et la grande distribution est une nouvelle fois montrée du doigt : « elle doit accepter les augmentations de tarifs pour que les entreprises d’aval retrouvent un équilibre économique ».

La rédaction

Viande bovine : le dispositif d’assurance crédit reconduit

Le dispositif d’assurance-crédit destiné à soutenir l’exportation de viande bovine vient d’être reconduit en particulier pour les destinations comme la Grèce, annonce Interbev dans un communiqué. Dominique Langlois, le président, se félicite de cette décision « indispensable pour permettre à la France, de maintenir ses courants commerciaux à un haut niveau particulièrement pour les carcasses de jeunes bovins ».  Il y voit également « un signe » qui va dans le sens que s’est fixé le Gouvernement pour améliorer la compétitivité des entreprises françaises et harmoniser les dispositifs entre les différents pays européens.

La rédaction

Nouvelle configuration pour le 50e Salon international de l’Agriculture

Pour son cinquantième anniversaire, le Salon international de l’Agriculture (SIA) qui se tiendra du 23 février au 3 mars, Porte de Versailles, à Paris, change d’allure. Le hall 1 qui réunissait habituellement toutes les filières de l’élevage ne sera en effet pas ouvert cette année. La nouvelle version, qui accueillera un millier d’exposants originaires de 22 pays, devrait au final disposer de la même surface que l’année précédente. C’est en revanche du côté des flux des visiteurs que les inquiétudes peuvent se faire. En 2012, le SIA a accueilli visiteurs et pas moins de 3 500 animaux étaient présents sur le site. Pour annoncer l’événement, huit affiches seront révélées mi-novembre. www.salon-agriculture.com

La rédaction

Lait : collecte et fabrication en hausse en 2011

La collecte de lait de vache a progressé de 4,6 % en 2011, selon une enquête du ministère de l’Agriculture parue le 18 octobre. Elle a ainsi atteint les 24 milliards de litres. Cette production a été tirée par des prix payés aux producteurs élevés et une forte demande des pays tiers pour les poudres de lait, le beurre et les desserts. Le prix du lait a en effet augmenté de 8,3 % sur la période, après une hausse de 8,4 % entre 2009 et 2010. Pour répondre à la demande, les fabrications de crème conditionnée ont augmenté de 6,5 %, celle des laits fermentés nature de 4 %, celles des desserts lactés de 1,9 %. Les productions de fromages frais à pâtes douces lisses ont connu un bond de 18 %. Les exportations de laits fermentés ont ainsi progressé de 9 % en volume et celles de fromages frais de 11 %. Le nombre de livreurs par contre connaît une nouvelle baisse de 4,5 %.

La rédaction

Deux ministres, Stéphane Le Foll à l’Agriculture et Guillaume Garot à l’Agroalimentaire, ont inauguré le 21 octobre le Salon international de l’alimentation (Sial) de Paris, sur le thème du gaspillage alimentaire. Ils ont saisi cette occasion pour rappeler l’importance du secteur agroalimentaire pour l’économie française, avec plus de 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires et une balance commerciale globalement excédentaire. Ils ont insisté sur la nécessité de « travailler ensemble, avec les professionnels du secteur pour moderniser les outils de production, soutenir l’innovation et apporter un soutien adapté aux entreprises qui présentent un potentiel ». Guillaume Garot, a également annoncé, ce dimanche, une action gouvernementale pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Objectif : réduire de moitié d’ici 2025 le gaspillage chez l’ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire. Mais cette inauguration s’est déroulée sans la présence de Jean-René Buisson, le président de l’Association nationale des industries alimentaires (Ania), qui a voulu marquer son mécontentement après l’alourdissement de la fiscalité, notamment celle qui pèse sur la bière. Philippe Mangin, président de Coop de France, n’y était pas non plus, étant solidaire du boycott.

La rédaction

Remplacement : crédit d’impôt reconduit pour deux ans

 Le gouvernement a décidé la reconduction pour deux ans du crédit d’impôt sur les remplacements pour congés, annonce un communiqué du ministère de l’Agriculture du 18 octobre. Ce crédit d’impôt est réservé aux exploitants exerçant à titre principal une activité agricole nécessitant leur présence journalière tout au long de l’année sur l’exploitation. Cette mesure bénéficie principalement aux éleveurs. Celle-ci sera inscrite dans le cadre du projet de loi de finances 2013 actuellement en discussion au parlement. Le service de remplacement « prend acte de cette annonce et s’en félicite ». Cette mesure bénéficie à plus de 20 000 agriculteurs, rappelle le service de remplacement.

La rédaction

Convergence des aides Pac : une prime aux premiers hectares envisagée

La France soumettra le 22 octobre ses propositions pour une future politique agricole commune « plus riche en emplois et plus juste », lors d’un conseil européen des ministres de l’Agriculture, à Luxembourg. Parmi les pistes évoquées, pourrait figurer une revalorisation des aides accordées aux exploitations de moins de 50 hectares, a annoncé le 18 octobre le député socialiste de Dordogne, Germinal Peiro. Il s’exprimait lors d’un colloque organisé à Paris sur le thème « la réforme de la Pac : nouveau contrat social ? ». « C’est une piste parmi d’autres : le ministre est en train d’arbitrer », a nuancé le ministère de l’Agriculture en insistant sur la « défense de l’emploi et la protection de l’élevage ». « Nous souhaitons une politique agricole plus riche en emplois, plus juste et plus verte », selon la même source. Pour Germinal Peiro, « doubler la prime sur les 50 premiers hectares favoriserait l’emploi » dans les petites exploitations.

La rédaction

Dans un communiqué diffusé le 17 octobre, la FNSEA et Jeunes agriculteurs critiquent très vivement les propositions de l’administration française sur la directive nitrates. Selon les deux syndicats, elles sont « inacceptables, dénuées de bon sens agronomique et surtout sans fondement scientifique ». Certes, rappellent les syndicats, la France est mise en demeure par la Commission européenne sur l’application de cette directive. « Mais est-ce une raison pour se faire imposer des mesures dogmatiques et inapplicables sur l’augmentation des capacités de stockage, la définition de « zones en pente » ou encore la couverture systématique des sols en hiver…? » Tout aussi critiques sur la délimitation des zones vulnérables, FNSEA et JA demandent au gouvernement de « revoir sa copie et reconsidérer ses décisions».

La rédaction

En marge de la session de la FAO pour l’alimentation qui s’est tenue à Rome, Stéphane Le Foll a réuni, selon un communiqué de son ministère, 34 ministres et vice-ministres afin de «confirmer l’urgence de renforcer la coordination des politiques agricoles et alimentaires au niveau mondial pour lutter contre la faim dans le Monde.» L’idée française est d’étendre à un plus grand nombre de pays les orientations prises l’an dernier dans le cadre du G20 agricole qui n’ont pas encore été vraiment appliquées.

Trois projets pilotes sont concernés : La nécessité de renforcer l’Amis (système d’information sur les marchés agricoles), y compris en menant à bien le projet de suivi des récoltes par surveillance satellitaire « Geo-Glam » ; la multiplication des projets de réserves alimentaires d’urgence dans les pays en voie de développement et notamment en Afrique de l’Ouest ; l’importance d’une augmentation et d’une meilleure coordination de la recherche internationale dans les domaines agricoles et alimentaires afin qu’elle réponde aux besoins du futur, notamment sur le blé.

La rédaction