Fil info

Lancement des Trophées de l’agriculture durable

Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a lancé cette semaine la 6e édition des Trophées de l’agriculture durable (TAD) en partenariat avec le Crédit Agricole. Ils mettent en valeur des démarches innovantes individuelles ou collectives et les agriculteurs qui en sont à l’origine. Cette édition sera basée sur l’agro-écologie. Le jury national sera présidé par Périco Legasse, journaliste spécialiste de l’alimentation, et composé de représentants du monde agricole et de personnalités qualifiées désignées par le ministre. Les dossiers de candidature peuvent être obtenus par Internet sur le site du ministère :

http://agriculture.gouv.fr/trophees-agriculture-durable

ou auprès des directions régionales ou départementales de l’agriculture et de la forêt. Ils devront ensuite être renvoyés dans les Directions régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) au plus tard le 31 janvier 2014.

La rédaction

Sommet de l’Élevage : un bilan satisfaisant

Dans un communiqué, les organisateurs du Sommet de l’Élevage se disent « satisfaits » de cette 22e édition qui aura accueilli 82 000 visiteurs. Organisée du 2 au 4 octobre dernier, elle aura été notamment marquée par la présence du Président de la République venu annoncer les orientations données par la France dans le cadre de la Pac. Ces annonces furent globalement bien reçues par les éleveurs, « même s’il faut faire une analyse plus fine des mesures annoncées », précise Roger Blanc, le président du Sommet de l’élevage.
La prochaine édition se déroulera les 1, 2 et 3 octobre 2014. Elle accueillera le concours national de la race Aubrac et le concours européen de la race Simmental.

La rédaction

La FNPL se réjouit des annonces de François Hollande sur la PAC

André Bonnard, trésorier de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), se réjouit des annonces de François Hollande concernant la PAC : « Tous les outils ont été activés dans le sens de l’élevage, le lait a bien été pris en compte », explique-t-il, parlant d’un « optimum laitier. C’est un rééquilibrage sans déséquilibrage ». Seuls les polyculteurs-éleveurs restent perdants, selon elle, mais la FNPL espère jouer sur d’autres paramètres, notamment les 2 % de couplage pour la culture de protéine végétale et les mesures agroenvironnementales, pour atténuer leurs pertes.

La rédaction

Jean-Charles Arnaud, nouveau président de l’INAO

Jean-Charles Arnaud est devenu le nouveau président du Conseil Permanent de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). Il succède à Michel Prugue, président de l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) de 2009 à 2013. Il est  également président du Comité national des appellations laitières agroalimentaires et forestières depuis 2007. Jean-Charles Arnaud a débuté sa carrière en étant membre du bureau du Comité Interprofessionnel du Comté (CIGC) de 1990 à 1996. Il a repris puis développé l’entreprise familiale, notamment, en rachetant les installations militaires du « Fort des Rousses », à plus de 1 100 mètres d’altitude pour le transformer en caves d’affinage, une des principales entreprises d’affinage de Franche-Comté fournissant 15 % de la production de Comté. Il est aujourd’hui Président des Fromageries Arnaud Juraflore S.A.S. à Poligny.

La rédaction

Luc Guyau demande aux étudiants de «s’engager» contre la malnutrition

« L’Europe n’a pas vocation à nourrir le monde, mais à participer à l’équilibre alimentaire mondial », a expliqué Luc Guyau, ancien président du conseil de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), aux élèves de l’école supérieure d’agriculture (ESA) d’Angers, lors de la « leçon inaugurale » de rentrée donnée le 1er octobre 2013. « Il y a encore 870 millions de personnes qui ne mangent pas à leur faim, ça ne peut plus durer, même si nous avons beaucoup avancé durant ces 50 dernières années », a-t-il développé. Luc Guyau a demandé aux étudiants de « s’investir, de s’engager » dans leurs futurs métiers, afin que, politiquement, on puisse « redonner fierté et revenu aux paysans du monde », qui comptent pour 70 % des personnes qui souffrent de la faim sur la planète.

La rédaction

Indexation du prix fermage en Aveyron : + 2,63 % à compter du 1er octobre 2013

Voir dans la Volonté Paysanne datée du jeudi 26 septembre 2013.

La rédaction

Jean-Paul Bigard stigmatise les «promesses non tenues de l’Etat»

« Le choc de simplification : plus on en parle et moins il s’applique », s’est indigné Jean-Paul Bigard, président du Sniv-SNCP (entreprises françaises des viandes) et président du directoire du groupe Bigard lors de l’AG du Sniv-SCP à Paris le 1er octobre. Il citait entre autres, les tests ESB qui se « sont arrêtés partout sauf en France » et l’écotaxe qui doit prendre effet au 1er janvier 2014 et qui devrait se traduire selon lui par une hausse de 5,2 % du prix des viandes. « Pourquoi le lait et pas la viande », poursuit-il : la filière laitière est exemptée de cette taxe, celle des viandes ne l’est pas. Les membres du Sniv-SNCP ont réalisé 12,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 (l’an dernier, le Sniv-SNCP annonçait un CA de 11,6 milliards pour 2011) avec 82 % des abattages nationaux d’animaux de boucherie. Ils représentent 35 000 salariés.

La rédaction

Les abattages de bovins en baisse de 4 % depuis janvier 2013

« Avec plus de 125 000 têtes, les abattages de vaches sont en repli de 13 % en août 2013 par rapport à août 2012 », selon une étude Agreste du 30 septembre. Au contraire, les abattages de taurillons sont en augmentation de 5 % au mois d’août 2013 par rapport à 2012. Face à la baisse des abattages de vaches, le cours moyen des jeunes bovins reste « soutenu » malgré un repli de 5 centimes le kilo par rapport au niveau élevé d’août 2012. Côté veaux, les abattages sont en repli de 4 % en têtes et de 3 % en poids par rapport à l’année précédente. La baisse du prix se poursuit : elle est de 4 % par rapport à août 2012.

La rédaction

Le fonds sanitaire agricole reçoit l’aval du ministère de l’Agriculture

L’association Fonds national agricole de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) est agréée en tant que fonds de mutualisation par le ministre de l’Agriculture, selon un arrêté du 24 septembre paru au JO du 28 septembre. Le comité national de gestion des risques en agriculture s’était lui-même prononcé le 18 septembre en faveur du FMSE. Le Conseil d’État avait validé le 3 septembre les statuts du FMSE. L’appel à cotisation inhérent devrait désormais être lancé ces prochains jours. Cette cotisation sera prélevée par la MSA, à hauteur de 20 euros par an, à valoir par agriculteur et par cotisant de solidarité. Un peu plus de 500 000 personnes seront ainsi concernées. Le FMSE vise à indemniser les agriculteurs, de toutes les filières, en cas de perte économique occasionnée par des maladies animales ou par des organismes nuisibles aux végétaux ou encore par un incident environnemental.

La rédaction

Loup : «il faut persévérer» pour la FNSEA 

Deux loups viennent d’être prélevés, grâce à l’appui des chasseurs. Ce qui porte à quatre le nombre de prédateurs qui ont été abattus cette saison. « C’est un début de réponse. Mais on est encore très loin des 24 loups qui doivent être prélevés », estime la FNSEA. Avant d’appeler les ministres de l’Agriculture et de l’Ecologie à « persévérer », en prélevant des meutes entières y compris dans les cœurs des parcs naturels nationaux « qui constituent des lieux de développement anarchique des populations de loups ». Le pastoralisme, indispensable au maintien des emplois directs (filières de production de qualité) et indirects (tourisme) dans les territoires ruraux, doit être au centre des politiques régionales et interrégionales de massifs qui se renouvellent en ce moment dans le cadre des futurs contrats de plans et de la mise en place des politiques structurelles européennes.

La rédaction