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Les éleveurs de palmipèdes, qui avaient subi des pertes de revenu en lien avec la gestion de l’influenza aviaire dans la zone de restriction mise en place dans le sud-ouest, recevront une nouvelle avance en novembre, correspondant à 20% de l’indemnisation totale qu’ils doivent recevoir, annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 2 novembre. Cette enveloppe correspond à 13 millions d’euros. Les éleveurs qui avaient touché une première avance de 50% percevront automatiquement ce complément. Les éleveurs de palmipèdes n’ayant pas de déposé de demande de première avance, ou qui n’y ont pas été éligibles en raison du plancher d’aide peuvent déposer une demande avant le 15 novembre, pour une aide équivalent à 70% de l’indemnisation.

Didier Bouville

« Dans le cadre de la PAC 2020-2025, le syndicat Jeunes Agriculteurs réunit, à Colmar pendant trois jours, à compter du 2 novembre, plus de 40 responsables issus de toutes les régions et de toutes les filières pour formuler des propositions sur la nouvelle politique agricole européenne », a annoncé le syndicat le jour de l’ouverture du séminaire. Fermé à la presse, le séminaire se veut un lieu d’échanges notamment avec des intervenants extérieurs comme Jean-Christophe Kroll, professeur émérite à Agrosup Dijon et membre de l’académie d’agriculture de France, André Barlier, Directeur marchés, études et prospective chez FranceAgriMer ou encore Frédéric Chausson membre du comité de direction de Sodiaal Union, etc. Des groupes de travail se tiendront en parallèle, avant un compte-rendu public le 4 novembre.

Didier Bouville

«Un foyer de fièvre aphteuse a été identifié dans une exploitation mixte (bovins, ovins, porcins) de la province de Vladimirskaya le 16 octobre 2016», selon une note du 28 octobre de la plateforme d’épidemiosurveillance ESA. Le foyer se trouve à environ 590 km des frontières biélorusse et ukrainienne, dans la partie européenne de la Russie. «Un taux de morbidité de 11,06% a été observé chez les 814 bovins de l’exploitation», observe la plateforme ESA. Tous les animaux de l’exploitation auraient été abattus. «Une vaccination d’urgence est en cours dans la zone autour de l’exploitation», selon la note qui précise également qu’au 27 octobre, d’après les autorités vétérinaires locales, 17666 bovins et 1332 petits ruminants auraient déjà été vaccinés. Il n’y aurait pas de risque pour la France, «mais l’apparition d’un foyer dans la partie européenne de la Russie justifie une vigilance accrue», précise la Plateforme ESA. La France a offert son aide technique à la Russie.

Didier Bouville

Quelque 3.000 exploitations agricoles sont menacées dans leur activité après les trois séismes intervenus depuis fin août dans le centre de l’Italie, a indiqué le 1er novembre la Coldiretti, principal syndicat agricole. Dans cette région montagneuse, où l’activité d’élevage prédomine, quelque 100000 animaux, vaches, cochons et moutons, sont également concernés, selon ce syndicat, qui réclame des mesures d’urgence. L’agriculture dans ces territoires constitue une activité essentielle à l’économie locale, entre production agricole et agri-tourisme, relève encore la Coldiretti.

Didier Bouville

L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ont lancé le 28 octobre un plan de plus de 909 M€ (996,4 M$ US) pour éliminer la peste des petits ruminants d’ici 2030. «Depuis sa première apparition en Côte d’Ivoire, en 1942, la peste des petits ruminants s’est répandue dans près de 70 pays en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie», observent les deux organismes dans un communiqué du 28 octobre. Selon la FAO, quelques 300 millions de familles de petits exploitants agricoles dans le monde, dépendent des petits ruminants pour leur alimentation et leurs revenus. Au total, les dégâts annuels occasionnés par cette maladie sont «estimés entre 1,4 et 2,1 milliards de dollars» (1,3 à 1,9 milliard d’euros). L’initiative pour lutter contre la peste des petits ruminants «s’inspire de la stratégie visant à éradiquer la peste bovine, qui s’est avérée être un succès», souligne les deux organismes qui annoncent une conférence de presse auprès des bailleurs de fonds au début de 2017 pour sécuriser «le soutien financier pour les cinq prochaines années du plan».

Didier Bouville

« Le Ceta permet à l’Europe d’aménager la mondialisation » affirmait le député européen Michel Dantin aussitôt après la signature de l’accord commercial entre l’Europe et le Canada. Selon le député, sur le volet agricole, « j’estime que le CETA (…) ne brade pas les intérêts des secteurs agricoles pour ceux de l’industrie ; les secteurs sensibles, tels que la viande bovine, sont protégés par des contingents tarifaires et des clauses de sauvegarde peuvent être activées, en cas d’impacts négatifs trop importants sur ces marchés ». Michel Dantin affirme aussi que « le CETA entérine la reconnaissance du système français, et aujourd’hui européen, des indications géographiques qui n’ont jamais aussi bien été protégées dans un accord commercial ».

Didier Bouville

La production cumulée d’herbe depuis le début de l’année est devenue inférieure à la production de référence, à cause de pluies d’automne «insuffisantes ou trop tardives pour permettre un redémarrage de la production, généralement attendu en fin de campagne», note le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture parue le 27 octobre. Sur la période 20 septembre-20 octobre, la pousse a été inférieure aux références dans toutes les régions fourragères. La campagne avait débuté dans la norme, jusqu’à l’installation de conditions très sèches à partir de juillet, «impliquant un ralentissement brutal de la pousse». Des conditions qui «se sont maintenues jusqu’à la fin de la campagne». Si bien que la pousse cumulée est déficitaire pour 55% des régions fourragères. Quelques régions bénéficient d’une production normale, parmi lesquelles «les régions fourragères d’Occitanie, hors zones montagnes, des pays de la Loire et du quart Nord Est».

Didier Bouville

Le député socialiste de la Mayenne et ancien ministre délégué à l’agroalimentaire Guillaume Garot a été nommé président du Conseil national de l’alimentation (CNA), annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué le 27 octobre. Il remplace à ce poste Bernard Vallat, par ailleurs ancien directeur général de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Le CNA est une instance indépendante, consultée sur la définition de la politique de l’alimentation. Son président est élu pour trois ans, par arrêté conjoint des ministères de l’agriculture, de la santé et de la consommation.

Didier Bouville

Un compromis a été trouvé le 27 octobre en milieu de journée entre les entités fédérales et le gouvernement central belges sur l’accord de libre-échange UE/Canada (CETA), alors que le sommet bilatéral prévu pour la signature de cet accord le même jour à Bruxelles venait d’être annulé du fait de l’opposition persistante de la Wallonie surtout. Le compromis belgo-belge a été soumis dans la foulée aux représentants permanents des Vingt-huit auprès de l’Union. Il comporterait un mécanisme de sauvegarde pour les agriculteurs permettant de prendre des mesures de soutien du secteur en cas de crise, ce qui n’était pas possible dans la version antérieure du CETA.

Didier Bouville

LOCALIM, un nouvel outil destiné aux acheteurs publics pour développer leurs achats « en produits locaux et de qualité », vient d’être lancé par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, le lundi 24 octobre. « LOCALIM fournit aux acheteurs publics un appui méthodologique dans leurs pratiques d’achat, ainsi que de nombreuses informations sur les produits, les filières, les contacts à prendre pour mieux acheter, les modalités d’achat des produits et les possibilités offertes par la réglementation », explique le ministère. Composé de huit fiches méthodologiques pour accompagner l’acheteur, l’outil, régulièrement actualisé, inclut également six fiches filières (viande bovine, ovine, porcine, volailles, fromages et autres produits laitiers, fruits et légumes). Il est disponible sur le site : www.localim.fr

Didier Bouville

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