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Les cours du blé ont fortement progressé le 29 décembre sur le marché de Chicago, après les intempéries aux Etats-Unis, le soja bénéficiant quant à lui d’un regain d’inquiétude pour la production brésilienne, note le service matières premières de l’AFP. « Le blé commence à susciter l’intérêt des acheteurs après des pluies record qu’on a vu dans des Etats comme le Missouri (centre) ce week-end », a noté Michael Zuzolo, chez Global Commodity Analytics and Consulting. « Beaucoup des dégâts se sont concentrés dans la région de Saint-Louis, au cœur de la région de culture de blé tendre rouge d’hiver », a-t-il précisé. Les analystes de la maison de courtage Allendale ont pour leur part fait état d’inondations en Illinois (nord), au Missouri et en Arkansas (sud) pouvant détruire jusqu’à 2% à 5% de la récolte. Le boisseau de blé pour mars, le plus actif, valait 4,7575 dollars le 29 décembre, contre 4,6625 dollars auparavant.

La rédaction

Chaque année, les inspections sanitaires sur toute la chaîne alimentaire sont renforcées à l’occasion des festivités. Du 30 novembre 2015 au 8 janvier 2016, ce sont près de 4 000 agents du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt qui sont mobilisés pour s’assurer du bon respect des règles en matière d’hygiène, de sécurité et de qualité des produits. Ainsi, l’opération menée l’année dernière du 1er décembre 2014 au 9 janvier 2015 avait révélé un taux de non-conformité de 11,3 % (contre 12,5 % en 2013) en restauration commerciale, et de 11,6 % (contre 7,9 % en 2013) en distribution-métiers de bouche, conduisant à la fermeture administrative de 54 établissements. Le Ministère annonce une vigilance accrue cette année sur les secteurs de la vente ambulante ou encore la distribution et la vente au détail de coquillages.

La rédaction

A partir du 1er janvier 2016, la MSA met en œuvre la Prime d’activité qui remplace la Prime pour l’emploi et le Rsa Activité. Elle est destinée aux exploitants agricoles dont les bénéfices agricoles annuels ne dépassent pas environ 16 330 euros (pour une personne seule), aux salariés dont les revenus d’activité sont inférieurs à environ 1 500 euros net par mois, ainsi qu’aux étudiants salariés et apprentis justifiant de revenus professionnels compris entre environ 890 euros et environ 1 500 euros net par mois, sur une période d’au moins trois mois. Les actuels bénéficiaires du Rsa Activité n’ont aucune démarche à effectuer. Ils basculeront automatiquement dans le nouveau dispositif début 2016. Les adhérents de la MSA susceptibles de remplir les conditions d’attribution de la Prime d’activité seront informés, dès janvier, du contenu de cette prestation et des démarches à réaliser pour en bénéficier. La demande pourra être réalisée à partir de la mi-janvier 2016 sur les sites internet des MSA.

La rédaction

Le ministre de l’Agriculture a décidé de repousser au 31 janvier 2016 la date limite de dépôt des dossiers de demande de restructuration des endettements des agriculteurs. Une mesure qui avait été adoptée dans le cadre du plan de soutien destiné notamment aux éleveurs et qui peut conduire dans certains cas à une « année blanche » (report total des annuités). Selon un communiqué du ministère de l’agriculture, ce report est décidé « afin de permettre de finaliser les dossiers déjà en cours d’expertise au sein des réseaux bancaires ». Le plan de soutien à l’élevage du gouvernement, annoncé fin juillet et complété début septembre, comprenait 100 millions d’euros de prise en charge des intérêts d’emprunt et un triplement de la prise en charge des cotisations sociales pour atteindre 50 millions.

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En Europe, les cours du porc ont été stables durant les fêtes de Noël, à l’exception des cotations danoise (-2 ct/kg) et néerlandaises (+4 ct/kg), rapporte le marché du porc breton (MPB) dans une note de conjoncture le 28 décembre. Au cadran breton, le prix est stable à 1,069€/kg (prix de base). «La sortie des fêtes sera scrutée avec intérêt», expliquent par ailleurs les analystes bretons. «Ici et là se font entendre des rumeurs de fortes baisses de cheptel enregistrées sur le second semestre 2015 sur plusieurs pays de l’UE. Cela reste à confirmer». En légère baisse, le poids des carcasses reste très élevé en Bretagne, en moyenne de deux kilos supérieur à celui observé l’année dernière.

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En novembre française, l’Excellence française a récompensé 22 produits labellisés AOP/AOC ou IGP/IGC. Alors que le savoir-faire français en matière d’origine des produits est souvent remis en cause dans les négociations internationales, tirant vers l’uniformisation de l’alimentation, ces produits inspirent les grands chefs. Pas moins de 10 chefs trois étoiles proposent des recettes à partir des produits du palmarès, note la FNSEA dans un communiqué. « Après avoir vu la gastronomie française inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est la preuve supplémentaire que le « Manger français » n’est pas seulement un slogan, mais aussi la garantie, pour nos concitoyens, d’une haute qualité, d’un art de vivre particulier », souligne la FNSEA. Qui se félicite également du soutien apporté par les professionnels des métiers de bouche « qui perpétuent des traditions gastronomiques, qui font l’histoire, la culture et l’identité de nos régions ».

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Selon Agreste Conjoncture, la collecte de lait de vache a progressé de 3 % en octobre dernier par rapport au même mois en 2014. En cumul depuis le début de la campagne 2015/2016, elle a atteint un volume de 14,3 milliards de litres, en hausse de 1 % par rapport à la campagne précédente. La reprise automnale a été particulièrement dynamique dans l’Ouest et le Nord de la France. En revanche, selon les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer, les livraisons auraient stables en novembre 2015 par rapport à novembre 2014. A 306 €/1000 litres en octobre, le prix du lait standard affiche une baisse de 15 €/1000 litres par rapport à septembre 2015 et recule de 48 €/1000 litres par rapport à octobre 2014

Ailleurs en Europe, la collecte est toujours dynamique dans les pays d’Europe du Nord, malgré des signaux de prix négatifs. Ainsi dépassait-elle en septembre 2015 de 9 % en Belgique, de 10 % aux Pays-Bas et de 13 % en Irlande, le niveau atteint un an plus tôt. Alors que l’Allemagne, le Royaume-Uni, et la Pologne s’inscrivait dans un trend plus modéré de +2 %.

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Un texte a été rédigé et accepté par les députés et la présidence luxembourgeoise du Parlement européen le mercredi 16 décembre. Son but est d’arrêter et d’éradiquer la progression des parasites tels que Xylella fastidiosa, qui se multiplient en raison de l’importance des échanges commerciaux et du changement climatique. « La santé des végétaux est une question importante pour l’Europe dans son ensemble. Je me félicite que le Parlement et les Etats membres se soient mis d’accord sur des mesures pour protéger les pays des ravages de parasites et maladies qui peuvent détruire des espèces entières d’arbres, de plantes et de produits végétaux » a souligné le rapporteur Anthea McIntyre, à la tête de la négociation du Parlement. Des nouvelles mesures de prévention seront introduites et permettront d’imposer des interdictions temporaires d’entrée sur le territoire européen. Le texte approuvé de manière provisoire doit maintenant être avalisé par le Conseil, puis par la Commission de l’agriculture du parlement et enfin par le Parlement.

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En matière de fruits et légumes frais, horticulture, viticulture, viande de boucherie fraîche et viande de volaille, entre 2003 et 2013, « la France est en perte de compétitivité » vis-à-vis de l’Allemagne, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, les Pays-Bas et la Pologne. Tel est le constat d’un rapport de l’inspection des affaires sociales et du CGAAER finalisé en août 2015 et diffusé récemment par le ministère de l’Agriculture. Sur cette période, alors que l’export français vers ces 7 Etats, en volume et/ou en valeur ainsi qu’en parts de marché, a régressé, les importations sur le territoire français en provenance de ces pays « ont cru de façon spectaculaire », indique le rapport. En viande de volaille par exemple, les importations (en volume) en provenance de Pologne ont été multipliées par 16. Sur la question du coût du travail, le rapport constate une réduction des écarts avec des différences de niveau encore élevées. Il prévoit une nouvelle réduction des écarts, du fait des mesures d’allègements issues du Pacte de responsabilité et du CICE et de la mise en place d’un SMIC en Allemagne.

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Selon la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL), le début de l’année 2016 s’annonce « au moins aussi noir que 2015 ». Pour éviter le pire, elle appelle tous les acteurs à adopter une attitude responsable et à reconduire les engagements pris cet été sur le 1er semestre 2016, en suivant les recommandations du ministre de l’Agriculture et celles du médiateur, le 1er octobre. La FNCL observe que les mesures décidées, le 24 juillet dernier, ont permis d’endiguer la baisse des prix de vente sortie usine des produits laitiers limitant ainsi les effets de la crise. Mais elle demande aussi que les mesures soient élargies à l’ensemble des produits laitiers (les marques et fromages et produits frais) et à l’ensemble des acteurs, y compris donc la restauration collective et les hard discounters. Pour les coopératives laitières, l’enjeu est de taille sur le marché intérieur puisque les produits de grande consommation représentent 65 % de leur chiffre d’affaires et 59 % de leurs volumes.

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