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A l’issue de la période des fêtes de fin d’année durant laquelle l’activité d’abattage est réduite par les jours fériés, le poids moyen des porcs à l’abattage a atteint 96 kilos dans la zone Uniporc Ouest durant la première semaine de janvier, annonce le marché du porc breton (MPB) dans sa note de conjoncture parue le 11 janvier. Un «record absolu, supérieur de 2 kilos à celui de la même semaine en 2015», note le MPB. L’augmentation des poids moyens, qui témoigne d’une offre sur-abondante, s’est fortement accentuée durant l’été, après la mise en œuvre du soutien des prix au cadran par Intermarché et Leclerc. La première semaine de l’année, qui est aussi la première semaine des promotions de janvier, a débuté sur des volumes d’abattages très importants (408 648 porcs abattus en zone Uniporc Ouest). «Les besoins d’après fêtes, les promotions dans toutes les GMS ont généré cette activité record d’autant plus nécessaire pour les éleveurs que les disponibilités en élevage sont importantes», commente le MPB.

La rédaction

Le solde du commerce extérieur de produits agricoles est repassé dans le vert en novembre, ont indiqué le 8 janvier les douanes. Il atteint 156 M d’euros (+159 M d’euros par rapport à octobre), selon une note. « Pour les produits agricoles, la hausse est principalement due au rattrapage des ventes de bovins (Italie, Espagne), pénalisées en octobre par une épizootie, indiquent les douanes. Une hausse des livraisons de pommes de terre (Espagne, Afrique du Nord) est par ailleurs à signaler. » L’agroalimentaire profite aussi d’un rebond des exportations, avec un solde du commerce extérieur à 594 M d’euros (+109 M d’euros sur un mois) en novembre. « Pour les produits des IAA, la hausse des ventes est diversifiée, poursuit la note. Elle concerne, entre autres, le sucre (Espagne, Algérie, Royaume-Uni, Belgique), le café (Espagne, Royaume-Uni), les vins (Royaume-Uni et Chine) et les viandes (Allemagne et Chine».

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Momagri, le think tank qui réunit notamment quelques grandes coopératives comme Limagrain, Pau Euralis, In Vivo lance une agence de notation dédiée à l’Agriculture et à l’Alimentation. Jacques Carles son délégué général a annoncé, le 6 janvier, qu’il publiera régulièrement trois indicateurs. Le premier mesurera la solvabilité alimentaire de différents pays de la planète. Autrement dit, leur potentiel agricole et leur capacité à assurer leur autonomie alimentaire. Le second vise à évaluer le soutien public des pays à leur agriculture et faire la chasse aux idées reçues. Par exemple le fait que l’Europe et la France, en particulier, soutiennent davantage leur agriculture que les Etats-Unis, alors que c’est l’inverse, selon Jacques Carles. Le troisième indicateur en cours d’élaboration portera sur la stabilité des politiques agricoles, « parce l’instabilité a une influence sur la solvabilité », précise le délégué général.

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A l’occasion de sa prochaine édition le 27 février, les organisateurs du Salon de l’agriculture veulent redévelopper sa dimension internationale, ont-ils expliqué le 7 janvier en présence du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. «Autant la dimension nationale du salon fonctionne bien, autant l’international est un peu en retrait», constate Jean-Luc Poulain, président du Salon. Le salon veut reprendre le leadership en la matière sur le salon berlinois Grüne Woche. «Certains diraient que l’on court après l’Allemagne, je dis que l’on court pour la France», a lancé J.L Poulain. A cette fin, le salon bénéficie du concours du ministre, qui a lancé de nombreuses invitations, «30 à 40», à destinations de ministres, notamment européens et africains.

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Face aux situations de détresse que connaissent de nombreux agriculteurs, la MSA a mis en place un service d’écoute. Lancé en octobre 2014, en partenariat avec SOS Amitiés et SOS Suicide Phénix, le service Agri ‘écoute, joignable au 09.69.39.29.19, est accessible à tout moment, nuits et week-end compris, en toute confidentialité. En outre, au sein de chaque MSA, une cellule de prévention du suicide a été créée avec le concours de travailleurs sociaux, de médecins… En cas de mal être, il est ainsi possible de contacter le service pour être accompagné psychologiquement. Depuis sa mise ne place en 2012, 2 500 personnes ont été entendues et le pire a pu être évité. Selon la MSA, le suicide est la troisième cause de décès chez les agriculteurs, après les cancers et les maladies cardiovasculaires.

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Deux nouveaux projets de texte pour remplacer une partie du règlement n° 607/2009 relatif aux appellations d’origine protégées, aux indications géographiques protégées, aux mentions traditionnelles et à l’étiquetage ont provoqué la colère des organisations nationales de la production CNAOC, VINIGP, CCVF et VIF. La Commission Européenne souhaite, par ce biais, simplifier et adapter les règles au traité de Lisbonne. Ces nouvelles réformes ont déclenché l’exaspération des professionnels du secteur. « On en a assez d’entendre parler de simplification mais de ne rien voir venir. La simplification pour les vignerons oui, la simplification pour la seule Commission non ! Qu’on nous explique en quoi le remplacement d’un texte par plusieurs (…) permet de simplifier les choses » ont-elles déclarées unanimement.

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Les cours des principales denrées alimentaires ont fléchi pour la quatrième année consécutive en 2015, s’établissant en moyenne à 19,1 % en dessous de leurs niveaux de l’année précédente, selon des données publiées le 7 décembre par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). L’indice des prix de la FAO a ainsi régressé de 15,4% pour les céréales, y compris le riz, par rapport à 2014, de 28,5 % pour les produits laitiers – soit la plus forte de baisse de toutes les denrées -, de 15,1% pour la viande, de 19% pour les huiles végétales et de 21% pour le sucre. La FAO explique qu’ «une offre abondante dans un contexte de demande mondiale frileuse et la revalorisation du dollar sont les principales raisons de la faiblesse générale qui a dominé les prix alimentaires en 2015».

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Les organisations des filières de productions animales (viande bovine, lait, porc) ont reçu, depuis mi-décembre, une demande d’information de la Commission européenne sur la gestion de la crise de l’élevage de l’été dernier. En juillet, trois réunions concernant le lait, la viande bovine et le porc avaient amené une partie des industriels et des distributeurs à relever les prix d’achat aux éleveurs. La Commission de Bruxelles veut s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une entente, comme celle qu’elle avait censurée en 2001 lorsque toute la filière bovine, en pleine crise de la vache folle, s’était entendue pour empêcher les prix de s’effondrer. La situation n’est plus la même en 2015. « Nous n’avons jamais demandé de prix minimum, explique le président de la FNSEA Xavier Beulin, mais indiqué les niveaux en-dessous desquels les éleveurs ne s’en sortaient pas ! » Sur le fond, le président de la FNSEA s’étonne de la position de Bruxelles. « L’élevage connaît une crise grave, dit-il, et l’Europe n’a plus d’outils pour réguler les marchés et gérer efficacement les crises. Chaque pays doit essayer de trouver ses solutions. C’est ce que font notamment la Belgique, l’Allemagne et le Danemark en créant des fonds de soutien aux agriculteurs financés par le commerce ». Les organisations interrogées par Bruxelles ont jusqu’au 15 février pour répondre. Ensuite, la Commission décidera si elle entame une procédure contentieuse.

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Grâce aux assouplissements obtenus par la FNSEA dans le cadre du Plan national loup, notamment l’appui des chasseurs dans les prélèvements, 34 loups ont été abattus à ce jour depuis le début de la campagne le 1er juillet 2015, sur les 36 autorisés. Ceci étant les agressions du prédateur n’ont pas diminué, ni les dommages causés aux éleveurs. Ainsi, 2 339 attaques ont été recensées et 8 339 victimes en 2015, contre 2 231 attaques et 8 313 victimes en 2014. C’est la raison pour laquelle, Jean-Pierre Royannez, administrateur de la FNSEA en charge du dossier prédateurs, vient d’adresser un courrier au ministère de l’Ecologie et du Développement durable pour lui demander une convocation en urgence du Groupe national loup. La FNSEA souhaite qu’il se prononce sur un quota supplémentaire de prélèvement en 2016.

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Momagri a annoncé le 6 janvier la création d’une agence de notation pour évaluer les risques agricoles et alimentaires. « L’Agence Momagri se donne la mission de mieux comprendre les risques qui affectent les productions agricoles et alimentaires », selon un communiqué du think-tank visant à « impulser une dynamique nouvelle en matière d’évaluation des marchés et des politiques agricoles au niveau mondial, grâce à des outils inédits, prenant notamment en compte l’instabilité des marchés agricoles, la sécurité alimentaire et les stratégies agricoles des Etats ». Lancée à l’initiative notamment de Limagrain, Euralis, InVivo, FNPSMS, Crédit Agricole, l’agence commencera à dévoiler ses résultats le 7 janvier, à savoir « le premier Indicateur de solvabilité alimentaire » (ISA) appliqué à 36 pays. Egalement mis au point, le SGPAA (Soutiens globaux à la production agricole et alimentaire) est présenté comme une alternative aux indicateurs officiels. Le FAPSI (Food and agricultural policies stability index), élaboré pour le compte de la FAO, évalue la stabilité des politiques agricoles. Des publications d’analyse de marchés et de pays seront disponibles à partir du 8 janvier sur le site agence-momagri.com, ajoute le communiqué.

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