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Un arrêté du 26 septembre 2018, publié le 29 septembre 2018 au Journal officiel, fixe le paiement redistributif à 46,85 €/ha pour la campagne 2018. C’était 49,73 €/ha en 2017. Le paiement redistributif est un paiement découplé, d’un montant fixe au niveau national, payé en complément des DPB (droits à paiement de base) de l’exploitation, dans la limite de 52 hectares par exploitation.

Didier Bouville

Un arrêté du 26 septembre 2018, publié le 29 septembre au Journal officiel, définit le montant de l’aide aux bovins allaitants pour la campagne 2018 en France métropolitaine. Celui-ci est fixé à 166 € pour les 50 premières vaches, à 121 € pour les vaches de rang 51 à 99, à 62 € pour les vaches de rang 100 à 139. Ces montants, en baisse sur ceux de 2017 (respectivement 173,80 €, 126,35 € et 63,60 €), s’inscrivent dans le cadre du transfert de 4,2 % des crédits du 1er pilier de la Pac vers le 2e pilier décidé par la France à l’été 2017, indique-t-on à la FNB. En parallèle, «le nombre de femelles primées au titre de la campagne 2018 est égal au nombre de femelles éligibles auquel est appliqué un coefficient de 0,97», précise l’arrêté (le nombre total de vaches allaitantes pouvant être primées en France est fixé à 3,845 millions).

Didier Bouville

Au mois de septembre, la pousse de l’herbe a souffert du manque de pluie et des températures élevées, rapporte le ministère de l’Agriculture dans une note de conjoncture. Au niveau national, au 20 septembre, la pousse cumulée représentait 77 % de la pousse annuelle de référence contre 90 % habituellement. Un cinquième des régions fourragères sont en déficit important. Sur la période estivale (du 20 juin au 20 septembre), la pousse de l’herbe a été très faible : seulement 32 % de la pousse d’été de référence. Les régions les plus touchées sont le Grand-Est et la Bourgogne-France-Comté. Leurs pousses estivales n’atteignent respectivement que 8 % et 13 % de la pousse de référence. Seule région Provence-Alpes-Côte d’azur est excédentaire.

Didier Bouville

Dans une note de conjoncture, le ministère de l’Agriculture constate, au mois de juillet, une amélioration du solde des échanges extérieurs en viande bovine, qui reste, malgré tout, toujours déficitaire. La hausse des exportations est sensible: +14 % en juillet. Sur l’année, elles progressent de 3,9%, portées tant par la demande européenne que par les pays tiers, Tunisie et Israël en tête. Cela s’accompagne également d’une hausse des importations: + 4% en juillet et 3,5% sur l’année, principalement en provenance des Pays-Bas, de l’Allemagne et de l’Irlande. En cumul sur les sept premiers mois de l’année, le déficit commercial se dégrade passant de – 52 6000 tonnes équivalent carcasses (téc) à -54000 téc en 2018.

Didier Bouville

La Fédération nationale bovine dénonce dans un communiqué le 28 septembre des « comportements extrémistes injustifiables » après un incendie ayant détruit dans la nuit de jeudi à vendredi 28 septembre la moitié de l’abattoir des établissements Gesler situé à Haut-Valromey (Ain), ainsi que plusieurs véhicules. Pour la FNB, «les appels répétés, depuis des semaines à faire brûler les abattoirs» des «associations extrémistes anti-viande et antispécistes» «ne pouvaient conduire qu’aux conséquences dramatiques de cette nuit». L’organisation demande aux pouvoirs publics «de prendre toutes les mesures» pour que les opérateurs de la filière «puissent exercer leur métier dans un climat serein». Si l’incendie n’a pas été revendiqué, la gendarmerie a confirmé à France Bleu Pays-de-Savoie «privilégier la piste criminelle», «plusieurs départs de feu» ayant été constaté sur les lieux du sinistre. L’incendie intervient alors que l’association 269 Libération animale avait appelé mercredi à une «Nuit debout devant les abattoirs» partout en France. Dans un communiqué, Interbev et Inaporc ont réagi en appelant Emmanuel Macron à «enrayer immédiatement ces offensives sectaires qui ne peuvent qu’aboutir à une guerre civile».

Didier Bouville

L’Assemblée nationale a lancé le 27 septembre une mission d’information sur le suivi de la stratégie de sortie du glyphosate, co-rapportée par les députés Jean-Luc Fugit (LaREM, Rhône) et Jean-Baptiste Moreau (La REM, Creuse), et présidée par le député Julien Dive (LR, Aisne). L’objectif est « d’évaluer et de contrôler la mise en œuvre du plan d’action présenté par le Gouvernement en juin 2018 jusqu’à son terme », précise le communiqué du groupe LaREM à l’Assemblée nationale. Les auditions de la mission auront également pour but « d’identifier les impasses techniques et d’aller au plus près des acteurs de terrain pour parvenir à atteindre l’objectif fixé ». La mission se veut transpartisane et rassemble des députés de la commission des affaires économiques, de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, et de la commission des affaires sociales.

Didier Bouville

Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, estime que la demande alimentaire croissante de l’Afrique peut contribuer au développement économique du continent, à condition que les Etats investissent dans leurs bases agro-industrielles. Car aujourd’hui, « les importations alimentaires augmentent, ce qui a pour effet de voir les consommateurs s’orienter vers des régimes alimentaires moins nutritifs, d’augmenter les taux d’obésité et de limiter les opportunités économiques pour les producteurs alimentaires nationaux », a-t-il rappelé le 26 septembre. Un meilleur commerce régional doit donc être encouragé par des initiatives comme celle de la création d’une zone de libre-échange continentale pour l’Afrique (AfCFTA), ratifiée par 49 pays. Ce développement devra notamment s’appuyer sur les jeunes, qui constituent 60 % de la population africaine.

Didier Bouville

La Commission européenne et la FAO ont conclu, le 25 septembre, un accord pour renforcer un partenariat mondial de lutte contre la faim : ainsi, une contribution de 70 millions d’euros sera versée par l’UE à destination du Réseau mondial contre les crises alimentaires, en vue de promouvoir des solutions durables face à ces crises. Elle devrait permettre de mieux détecter et de mieux prévenir les crises alimentaires, et de renforcer les communautés rurales face aux futures crises alimentaires, notamment dans une douzaine de pays particulièrement concernés par ces problématiques.

Didier Bouville

La plateforme #agridemain, créée en 2016 dans l’objectif de communiquer positivement sur l’agriculture auprès du grand public, s’est constitué en association d’intérêt général le 26 septembre 2018. L’objectif est d’amplifier la dynamique qui s’est constituée depuis deux ans à travers la communauté de 271 ambassadeurs, agriculteurs et agricultrices de toute la France. A l’issue de l’assemblée générale constitutive, Guillaume Lefort, agriculteur à Arville (77) a été élu président. Ont également été élus Mickaël Jacquemin (agriculteur à Lignon, 51), 1er vice-président, Stéphane Aurousseau (agriculteur à Charrin, 58), 2ème vice-président, Basile Faucheux (agriculteur à Epieds-en-Beauce, 45), secrétaire, et Emmanuel Leveugle (agriculteur à Flesquières (59), Trésorier.

Didier Bouville

Au lendemain d’une réunion du conseil d’administration du Cniel, la fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) réaffirme, dans un communiqué de presse du 26 septembre, que «sa volonté de faire aboutir le plan de filière est intacte». Après les communiqués de la Confédération paysanne (Conf’) et de la Coordination rurale (CR) la veille, elle répond qu’elle n’a «de leçon à recevoir ni du gouvernement, ni des syndicats agricoles minoritaires sur son souhait de trouver des compromis efficaces pour les producteurs au sein de l’interprofession». La FNPL souhaite que le gouvernement mette «des garde-fous là où le règne du plus fort casse toute dynamique laitière française». Et dénonce l’attitude des autres syndicats, siégeant au collège producteur du Cniel, qui font du plan de filière «un enjeu syndical, à très courte vue». La veille, la Conf’ annonçait dans un communiqué «qu’elle n’approuvera jamais d’accords interprofessionnels sans une remise en cause profonde du fonctionnement de la filière». De même, la CR affirmait qu’il n’était « pas question de cautionner la poursuite des discussions du plan de filière sans réelles contreparties » pour les producteurs.

Didier Bouville