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Un arrêté paru au Journal officiel le 4 décembre définit le nouveau cadre s’appliquant aux aides sur les mesures de protection des troupeaux face aux prédateurs (loup et ours). Ce texte définit les mesures financées, les plafonds de dépense et les conditions d’éligibilité des subventions. Les mesures financées dans le cadre de contrats annuels sont classées en cinq catégories: gardiennage renforcé, chiens de protection, investissements matériels (parcs électrifiés), analyse de vulnérabilité et accompagnement technique. Les plafonds de dépense varient selon la localisation de l’élevage et la durée de pâturage. Pour le loup, le texte définit ainsi quatre zonages correspondant au degré de prédation, allant du cercle 0 («foyers de prédation», soumis à une «récurrence interannuelle de dommages importants») au cercle 3 («zones possibles d’expansion géographique du loup»). Pour l’ours, seuls deux zonages sont définis, le cercle 1 (présence «avérée» du prédateur) et le cercle 2 (zones de «survenue possible de la prédation»). Une instruction du ministère de l’Agriculture doit venir préciser les modalités d’application de cet arrêté.

Didier Bouville

Selon l’OMM (Organisation mondiale de météorologie), «tout semble indiquer que 2019 sera au deuxième ou troisième rang des années les plus chaudes jamais enregistrées». L’agence onusienne va encore plus loin, en prévoyant que «les températures moyennes pour la période de cinq ans (2015–2019) et la période de dix ans (2010–2019) seront les plus élevées jamais enregistrées». «Nous sommes loin d’être sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de l’Accord de Paris», a déploré Petteri Taalas, le secrétaire général de l’OMM. Car, selon les prévisions de son organisation, là où l’accord de Paris prévoyait de contenir l’augmentation de température à 2°C par rapport aux niveaux préindustriels à l’horizon 2100, «nous nous dirigeons vers une hausse de la température de plus de 3°C d’ici à la fin du siècle». Un nouveau rappel de la rapidité et de la force des efforts nécessaires pour lutter contre le changement climatique, en ce début de Cop25.

Didier Bouville

30,5% des produits contenant du porc affichent le logo «Le porc français» (ou VPF), affirme une étude présentée par l’interprofession Inaporc lors d’une conférence de l’Ifip (Institut du porc) le 3 décembre. Un chiffre qui porte sur l’année 2018. Depuis 2011, Inaporc analyse chaque année les allégations présentes sur les étiquettes de 9000 produits contenant au moins 8% de porc (soit 85% des achats des Français). Le logo VPF arrive largement en tête, devant les signes officiels de qualité (11,2% pour tous les Siqo confondus) et l’affichage de l’origine régionale (3,4%). 1,1% des emballages portent des mentions «sans antibiotiques» et 0,9% font référence à une meilleure rémunération des éleveurs. Alors que le logo VPF garantit aujourd’hui uniquement l’origine des animaux, le plan de la filière porcine prévoit d’y adosser des critères supplémentaires (traçabilité, bien-être animal, environnement…). Mais les différents acteurs de l’interprofession ont «beaucoup de mal se mettre d’accord», reconnaît Guillaume Roué, président d’Inaporc. Le bien-être animal ferait partie des points d’achoppement. «Le plus important, c’est qu’on a un consensus autour de l’idée d’enrichir le cahier des charges VPF», rappelle Didier Delzescaux, le directeur d’Inaporc.

Didier Bouville

Anciennement vice-président, Dominique Truffaut a été élu président de la FFCB (commerçants en bestiaux) à l’occasion de l’assemblée générale de la fédération le 28 novembre. Egalement impliqué dans l’interprofession bovine aux niveaux national et régional, M. Truffaut est cogérant des Etablissements Béchet, en Normandie. Il remplace Gérard Poyer, qui a pris sa retraite. Le nouveau président n’a pas encore dévoilé les priorités de son mandat de trois ans, elles seront définies lors d’un séminaire du conseil d’administration de la FFCB en février 2020, indique la fédération.

Didier Bouville

Les surfaces de vignes bio devraient progresser de 12% par an en moyenne jusqu’en 2023 en France, en raison de l’augmentation de la demande de vin bio, indique une étude réalisée par l’association interprofessionnelle Sudvinbio et l’institut londonien IWSR (International wine & spirit research), présentée le 2 décembre à Paris. Alors que les surfaces françaises de vignes bio ont progressé de 4% ces dernières années, la France devrait rattraper ses voisins espagnols et italiens, qui la devançaient jusqu’alors, a commenté Jose Luis Hermoso, responsable de l’étude chez IWSR. Cela en raison d’une forte demande, spécialement en France. «La France va devenir le premier pays consommateur mondial de vin bio à partir de 2021. Elle doublera alors l’Allemagne comme premier pays consommateur», pronostique l’étude. Alors que la demande mondiale en vin conventionnel s’érode (devant passer de 28,4 milliards de cols en 2013 à 27,1 en 2023), celle de vin bio est appelée à progresser, passant de 441 à 976 millions dans le même temps.

Didier Bouville

Afin d’avancer sur un compromis entre les États membres sur le futur budget européen pour 2021-2027, la Finlande – qui préside le Conseil de l’UE – propose dans un projet encore confidentiel de revoir à la hausse de 10 milliards d’euros les fonds consacrés au deuxième pilier de la Pac. La présidence finlandaise propose ainsi que le cadre financier pluriannuel de l’UE atteigne 1,07% du revenu national brut de l’UE (contre 1,14% dans la proposition de la Commission européenne). Elle propose, en prix constants 2018, 254 Mrd € pour le premier pilier de la Pac (paiements directs et mesures de marché), soit le même montant que celui proposé par Bruxelles. Pour le deuxième pilier, Helsinki propose 80 Mrd €, contre 70 Mrd € dans la proposition initiale. Selon ce nouveau projet, avec un total de 334 Mrd € pour 2021-2027, le budget de la Pac diminuerait quand même d’environ 13% (à 27 États membres) par rapport à son niveau actuel. Ce projet sera présenté aux experts des États membres le 4 décembre, puis il servira de base à la discussion entre les chefs d’État et de gouvernement les 12 et 13 décembre à Bruxelles. Mais aucun accord n’est attendu lors de cette réunion.

Didier Bouville

Pour Martin Keane, le président de Glanbia, la plus grande laiterie irlandaise, la croissance illimitée de la production laitière irlandaise va prendre fin. L’Irlande a en effet augmenté sa production d’un tiers depuis la fin des quotas, ce qui a pesé sur les prix mondiaux. Chez Glanbia, par exemple, l’expansion laitière massive s’est traduite par un doublement des volumes de transformation en huit ans. Ils sont passés de 1,5 milliards de kg de lait en 2010, à 3 Mrds kg actuellement. La croissance de 10 % l’an, des dernières années, n’est plus possible à l’avenir, selon Martin Keane. Glanbia ne peut pas continuer à mettre 100 millions d’euros par an dans les investissements pour faire face à l’expansion de la production laitière car le marché n’est pas en mesure de l’absorber, souligne-t-il. Pour lui, il n’est pas question de vouloir maitriser la production par des quotas. Mais la première règle d’une laiterie coopérative étant de prendre tout le lait produit par les coopérateurs, le prix peut être une barrière pour freiner la croissance, Glanbia étant déjà l’une des laiteries qui paie le moins cher le lait à ses producteurs en Europe. En fait Glanbia commercialise 90 % de ses produits laitiers hors de « Île Verte ». Ces exportations ont des coûts, selon le président, qui sont répercutés sur les éleveurs, même si ceux-ci sont en mesure de mieux les supporter grâce à un système de production plus compétitif à base d’herbe.

Didier Bouville

Le prix du porc (rendu abattoir) a atteint la barre symbolique des 2€/kg en Allemagne sur le marché de référence AMI, remarque le Marché du porc breton (MPB) le 28 novembre. «Après 15 cents de hausse en trois semaines, le cours officiel allemand atteint les deux euros», précise le MPB dans le commentaire de sa cotation du jeudi. «Cette tendance haussière devrait se retrouver sur de nombreuses places européennes en fin de semaine.» De son côté, le MPB a clôturé à 1,701€/kg le 28 novembre (+0,1 ct) après plusieurs semaines de stabilité. Traditionnellement, le prix de référence français est moins réactif que les tarifs allemand ou espagnol. «En Europe, le manque de porcs se fait sentir entre une demande chinoise qui a asséché l’offre et une demande toujours importante en provenance des pays de l’Est», explique le MPB. La Chine – toujours aux prises avec la peste porcine africaine, qui aurait provoqué l’abattage d’au moins un million de cochons – pourrait doubler ses importations de porc en 2019, à 3Mt (contre 1,2Mt en 2018). Le pays continuera «à encourager l’accroissement des importations», a assuré le 28 novembre le porte-parole du ministère du Commerce.

Didier Bouville

Confirmant les propos d’Emmanuel Macron lors du Salon de l’agriculture, Didier Guillaume a annoncé hier, à l’occasion de l’assemblée des territoires de la FNSafer, une loi foncière, sur laquelle les députés devraient se pencher «début 2022», juste avant la fin du quinquennat, rapporte-t-on au cabinet du ministre de l’Agriculture. Cette loi se concentrera sur la régulation du marché foncier, sans évoquer la protection, «qui dépend des collectivités et qui ne fait pas encore consensus», indique Emmanuel Hyest, président de la FNSafer. Lors d’un rendez-vous en amont de l’assemblée générale, le 26 novembre, Emmanuel Hyest a insisté auprès de Didier Guillaume sur les nouveaux enjeux fonciers. «L’ensemble du marché doit être régulé, y compris les parts sociétaires et le travail à façon. Quand des entreprises travaillent sur 1000, 2000, voire 12 000 hectares en région Centre, vous n’aménagez pas le territoire, vous le déménagez», estime Emmanuel Hyest. Alors que le ministère étudie actuellement les résultats de la consultation terminée fin octobre, les points d’accord identifiés lors de cette consultation pourraient faire l’objet de décrets avant la loi.

Didier Bouville

Le gouvernement néozélandais a présenté un plan de gestion de la ressource en eau appelé « Essenial Freshwater Package ». Destiné à améliorer la disponibilité et la qualité de l’eau du pays, ce plan toucherait également les élevages laitiers, selon Dairy NZ. Il prévoit, en effet, de nouvelles règles d’épandage de l’azote, de gestion des pâtures hivernales et des modalités de stockage des fourrages. Sont particulièrement concernés les feed lots. Dairy NZ a fait effectuer plusieurs études pour mesurer l’influence économique de ce « paquet-eau ». Ces analyses concluent que les nouvelles règlementations aboutiraient à une diminution de la production laitière de 25 % en 2050. La compétitivité du secteur sur le plan international en serait diminuée de 15 à 20 % et des emplois seraient remis en cause. Pour la totalité de l’économie néozélandaise, les analyses donnent un recul de 6 milliards de dollars du PIB jusqu’en 2050.

Didier Bouville

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