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L’arrêté reconduisant en 2020 les mesures expérimentales de gestion du loup prises en 2019 est en consultation publique sur le site internet du ministère de la Transition écologique jusqu’au 25 décembre. Ces mesures comprennent une hausse du plafond de prélèvement (17% de l’effectif de loups au lieu de 10%) et la création d’un nouveau zonage (cercle zéro), dans lequel les éleveurs ont accès à une nouvelle modalité de tir (tirs de défense mixte). «Le texte présenté propose de reconduire l’expérimentation sur toute l’année 2020 afin de pouvoir juger le dispositif sur son ensemble», indique le site internet du ministère, confirmant une information parue dans un précédent Agrafil. En 2019, « la publication tardive du texte (26 juillet) n’a pas permis de déployer le dispositif avant la montée en estive des troupeaux», explique le ministère. «Un bilan détaillé de l’expérimentation est en cours.» «Le nouveau projet d’arrêté est un copié-collé du précédent qui avait été rejeté par le Conseil national de protection de la nature», dénonce Ferus (association de protection de la nature). Pour l’ONG, «ces tirs de loups sont inutiles.» Ouverte le 4 décembre, la consultation a déjà reçu plus de 2200 commentaires.

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Didier Bouville

Dans un communiqué, la Fédération nationale porcine (FNP) déplore que le prix du porc à la production soit en queue de peloton européen. Alors que le prix a progressé en moyenne de 40 % dans l’Union européenne, le prix français est en retrait de 15 cts/kg de carcasse par rapport aux autres bassins de production. Et la FNP de s’interroger : « Comment se fait-il que la cotation ne décolle pas alors que, dans le même temps, le prix des pièces françaises sortie abattoir a fortement augmenté sur les dernières semaines ? ». Principaux visés, les abattoirs qui captent la valeur ajoutée au détriment des éleveurs. « Si c’est le cas, c’est totalement inadmissible ! Un tel comportement de la part d’un maillon de la filière contribue à saborder toute la filière française », s’insurge la FNP. « Les éleveurs ne laisseront pas cette confiscation par l’aval des bénéfices de la conjoncture mondiale s’installer à leur dépens », avertit-elle, alors que le prix de la viande de porc restera élevé pendant un certain temps au regard du fort déficit du cheptel asiatique.

Didier Bouville

Depuis le 11 décembre, l’Organe de règlement des différends (ORD) de l’OMC est paralysée. Donald Trump refuse de nommer ou de reconduire deux juges dont le mandat a expiré le 11 décembre. En fait les Etats-Unis ne sont pas favorables à un règlement supranational des conflits commerciaux, même s’il leur arrive de gagner des arbitrages. Ils préfèrent la confrontation directe bilatérale avec l’Europe ou la Chine par exemple comme on le voit actuellement en s’affranchissant des règles internationales quand ils considèrent qu’elles ne vont pas dans le sens le leurs intérêts. Officiellement Washington considère que l’ORD a dérogé son mandat et qu’aucune solution ne pourra être trouvée, tant que ce point ne sera pas résolu.

Didier Bouville

Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture vient d’annoncer le versement du solde des aides découplées (paiement de base, paiement redistributif, paiement vert et paiement en faveur des jeunes agriculteurs), les aides couplées animales (aide ovine et aide caprine) ainsi que l’ICHN. Le versement est intervenu le 12 décembre pour un montant de 2 milliards d’euros. Selon le ministère de l’Agriculture, 302 000 agriculteurs, soit 98,6 % des bénéficiaires, ont reçu le solde de leur paiement de base et redistributif, 290 000, soit 95 % des bénéficiaires, celui du paiement vert. 33 000 jeunes agriculteurs ont reçu 86 millions d’euros au titre du paiement en faveur des jeunes agriculteurs avec un montant unitaire de 90 € par DPB activé. Concernant l’ICHN, le paiement du solde représente 228 millions d’euros, portant à plus de 1,07 milliard d’euros le montant payé au titre de la campagne 2019. Ceci inclut l’aide aux bénéficiaires historiques, mais également l’aide dégressive aux sortants du zonage ainsi que l’aide pour tous les nouveaux entrants. Plus de 9 000 bénéficiaires supplémentaires bénéficient de cette aide, selon le ministère. Au final, en tenant compte de l’avance de 5,2 milliards d’euros déjà payés le 16 octobre, ce sont 7,2 milliards d’euros qui ont été versés à ce jour au titre des aides directes et de l’ICHN pour la campagne 2019. Un prochain versement interviendra le 18 décembre, puis d’autres interviendront début 2020 pour les dossiers dont les contrôles administratifs et sur place n’étaient pas achevés.

Didier Bouville

La Commission européenne a présenté le 11 décembre sa feuille de route pour le « green deal » européen qui doit permettre d’accompagner l’ensemble des secteurs de l’économie de l’UE vers cette «nouvelle stratégie de croissance» de l’UE. Dans ce cadre, l’agriculture sera principalement concernée par la stratégie de la «fourche à la fourchette» attendue au printemps 2020. Les propositions de la Commission européenne pour la future Pac étant déjà en discussion au Parlement européen et entre les États membres, cette stratégie veillera surtout «à ce que les plans stratégiques (de la Pac) soient évalués en fonction de critères climatiques et environnementaux rigoureux» qui «devraient conduire à l’utilisation de pratiques durables, telles que l’agriculture de précision, l’agriculture biologique, l’agro-écologie, l’agroforesterie et des normes plus strictes en matière de bien-être animal», indique la communication de Bruxelles. Autres objectifs auxquels les plans stratégiques devront répondre: «réduire de manière significative l’utilisation et les risques des pesticides chimiques, ainsi que l’utilisation des engrais et des antibiotiques». La stratégie contiendra également des propositions visant à améliorer la position des agriculteurs dans la chaîne de valeur. La Commission européenne prévoit également une nouvelle stratégie forestière.

Didier Bouville

Les entrepreneurs de travaux agricoles (ETA) doivent pouvoir «utiliser du GNR (gazole non routier, NDLR), et ce, sans exception», réclame la FNEDT dans un communiqué le 11 décembre. Réunie la veille en assemblée générale, la fédération a voté une motion pour s’opposer à la réforme de la fiscalité du carburant telle que prévue par le projet de loi de finances (PLF) pour 2020, indique-t-elle. Les ETA seraient une victime collatérale de la fin des tarifs réduits de TICPE pour le gazole non routier (GNR) dans le secteur du BTP, explique-t-on ; en effet, le texte prévoirait une liste de machines de BTP concernées par la fin du GNR dont certaines pourraient également être utilisées par les ETA. «Il parait inconcevable de déterminer au cas par cas, machine par machine, le carburant que nous devons utiliser», affirme le président Gérard Napias, cité dans le communiqué. «Seule la nature de l’activité de nos machines agricoles et forestières doit dicter la fiscalité du carburant», demande-t-il.

Didier Bouville

Le futur projet de réforme des retraites garantira «une pension minimale de 1000€ net par mois pour une carrière complète au Smic» dès 2022, a indiqué le Premier ministre Édouard Philippe lors de la présentation du projet du gouvernement devant le Conseil économique et social (Cese) le 11 décembre. «Le minimum de pension sera garanti par la loi à 85% du Smic dans la durée et évoluera comme celui-ci» à partir de 2025, a-t-il ajouté. «Ce sera une révolution sociale qui restera comme une conquête notamment pour les agriculteurs, les artisans, les commerçants», a-t-il estimé. Le futur «système universel de retraite» à points maintiendra l’âge légal de départ à 62 ans mais prévoira un «âge d’équilibre» progressivement ramené à 64 ans en 2027, avec un système de bonus-malus. Édouard Philippe a par ailleurs précisé que la valeur des points de retraites serait fixée par les partenaires sociaux «sous le contrôle du parlement». «La loi prévoira une règle d’or pour que la valeur des points acquis ne puisse pas baisser», a-t-il précisé. Le projet de loi de réforme des retraites sera «prêt à la fin de l’année», soumis au conseil des ministres le 22 janvier et «discuté au Parlement à la fin du mois de février», a précisé Édouard Philippe.

Didier Bouville

Les services de la concurrence de la Commission européenne ont approuvé le 10 décembre l’acquisition de l’entreprise italienne Nuova Castelli par le Français Lactalis qui possède déjà les marques Parmalat et Galbani. Nuova Castelli est un des principaux producteurs du parmesan italien et produit également d’autres types de fromages italien vendus sous marques de fabricants ou de distributeurs comme de la mozzarella, de la ricotta, ou du mascarpone. La Commission européenne estime que cette concentration ne soulèvera pas de problème de concurrence, compte tenu du fait que Nuova Castelli a une présence limitée sur le segment des produits de marques fabricants où un certain nombre d’alternatives existent et que sur le segment des produits de marques distributeurs où se situe le principal chevauchement entre les activités des entreprises, il existe d’autres fournisseurs importants qui peuvent concurrencer l’entité issue de la concentration.

Didier Bouville

En séance publique le 10 décembre, le gouvernement a retoqué une proposition orale du député de la Lozère Pierre Morel-À-L’Huissier (UDI) visant à aider les éleveurs de son département à défricher d’anciens terrains agricoles pour améliorer leur autonomie fourragère. Il proposait que soit expérimenté en Lozère un nouveau calcul de l’indemnité financière versée après un défrichement de forêt, en cas de non-compensation par un reboisement équivalent en surface. L’indemnité est actuellement de 4000 euros/ha, calculée sur la base du coût de plantation; le député souhaitait qu’il puisse être basé sur la valeur de vente du bois (environ 1000 euros/ha dans son département), «avec la mise en place d’un coefficient multiplicateur pour prendre en compte sa valeur environnementale». Refus du gouvernement: «Une compensation financière basée uniquement sur le prix des bois récoltés ne permettrait pas de garantir une capacité suffisante de boisement ou reboisement, ni même la compensation des services économiques, climatiques et écologiques perdus lors du défrichement», a expliqué Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique. Le député mettait en avant le besoin des éleveurs lozériens de «pouvoir nourrir leur cheptel en toute saison» et la «remise en valeur d’anciens terrains de culture, pacage ou d’élevage».

Didier Bouville

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, a indiqué que le gouvernement prendra sa décision sur les zones de non-traitement (ZNT) à la fin décembre. «En ce qui concerne l’arrêté sur les pesticides, nous rendrons une décision d’ici la fin du mois de décembre, sur la base de ce que nous avons mis en consultation. Et donc c’est trop tôt pour vous dire la décision que le gouvernement a prise », a-t-elle déclaré dimanche 8 décembre sur France Info. Concernant la distance qui pourrait être retenue, « quand nous avons mis en consultation, nous avons dit entre trois, cinq et dix mètres et donc on sera probablement dans cet ordre de grandeur-là», a ajouté la secrétaire d’Etat. La consultation publique sur les «mesures de protection des personnes lors de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques à proximité des zones d’habitation», s’est déroulée du 9 septembre au 4 octobre et a recueilli près de 54 000 contributions.

Didier Bouville

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