Saisi par l’association par la protection des animaux sauvage, One Voice, et France nature environnement (FNE), sur trois arrêtés concernant le plan loup, le Conseil d’État a validé le 18 décembre «l’essentiel du nouveau cadre juridique». En revanche, l’article 3 de l’arrêté 19 février 2018 qui prévoyait des tirs de défense simple au-delà des plafonds réglementaires est supprimé, tout comme un article de l’arrêté du 12 septembre permettant les mêmes dérogations. «L’État s’était donné une latitude qui ne tenait pas», souligne Jean-David Abel, spécialiste loup au sein de la FNE. Cette décision ne remet pas en cause la possibilité de réviser le plafond, fixé à 17 % provisoirement en 2019, sur la base de l’état de la population. Pour la FNE, «la priorité donnée à la destruction demeure une erreur d’orientation, et un mauvais signal envoyé à la profession agricole, qui freine le développement de la protection».
Didier Bouville