En raison de l’épidémie du COVID-19, la mairie de Réquista informe que le marché ovin du lundi matin sera fermé à compter du lundi 23 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Didier Bouville
En raison de l’épidémie du COVID-19, la mairie de Réquista informe que le marché ovin du lundi matin sera fermé à compter du lundi 23 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre.
Didier Bouville
La Commission européenne a cité l’Allemagne le 4 février dernier devant la Cour Européenne de Justice. Elle reproche à l’Allemagne d’appliquer aux grandes exploitations agricoles un forfait TVA, alors que la directive européenne réserve ce forfait aux petites exploitations qui ont des difficultés à appliquer les règles administratives de la TVA. Il y a de ce fait des distorsions de concurrence au sein de l’Union européenne, maintes fois dénoncées en France. Le ministère allemand des Finances cherche une solution au problème du régime du forfait agricole appliqué en Allemagne. Le gouvernement veut à la fois défendre sa position devant la Cour de justice européenne et maintenir en même temps les discussions sur ce sujet avec la Commission européenne, pour rechercher un accord en dehors de la procédure engagée.
Didier Bouville
Dans un message vidéo diffusé le 17 mars, Jacques Guérin, président du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires, appelle les praticiens à «réduire drastiquement [leurs] déplacements et [leur] activité professionnelle» pour cause de coronavirus. Avant de prendre en charge la demande d’un client, les professionnels doivent désormais «apprécier si la demande peut être différée», préconise l’Ordre des vétérinaires. Dans un communiqué du 15 mars, le Conseil national a distingué les actes pouvant être différés et ceux ne pouvant pas attendre, car en lien avec un risque sanitaire, un impact économique élevé ou le bien-être animal. Dans le détail, les actes prioritaires en élevages sont les «interventions chirurgicales et médicales d’urgence (obstétrique, déplacement de caillette, etc.)», les «soins aux animaux malades», les prophylaxies «uniquement pour les animaux qui vont être mis au pré pendant la période» ainsi que les visites d’achat «au regard de la notion de vice rédhibitoire». Les vaccinations sont aussi considérées comme prioritaires, mais uniquement «dans les zones où une maladie sévit de façon endémique» ou pour les protocoles en cours liés à des maladies réglementées (FCO par exemple).
Didier Bouville
Le 17 mars, le ministre de l’Agriculture a confirmé à la FNSEA que les activités agricoles n’étaient pas concernées par les restrictions d’activités annoncées par le Gouvernement. « Les agriculteurs et leurs salariés pourront donc poursuivre leur activité, qui ne peut être réalisée en télétravail, à condition de respecter les gestes barrières à la transmission du virus de manière stricte, ainsi que les formalités administratives nécessaires à la circulation des personnes », note la FNSEA dans un communiqué. Mais elle demande en même temps au Gouvernement de « porter un regard spécifique » sur la poursuite de l’activité agricole qui va nécessiter l’embauche de nombreux salariés, alors que les travaux des champs et les premières récoltes débutent. « A l’heure des fermetures des frontières, des mesures d’incitation à l’emploi et des assouplissements administratifs en agriculture sont nécessaires et urgentes », poursuit-elle. La FNSEA demande également à ce que le secteur de l’horticulture et des pépinières, considéré comme non prioritaire car non alimentaire, bénéficie sans délai « d’un accompagnement suffisamment dimensionné ».
Didier Bouville
La Commission européenne a décidé d’autoriser les États membres à accorder une prolongation d’un mois du délai imparti aux agriculteurs pour présenter leurs demandes de paiements directs et de certains paiements au titre du développement rural. « Cette prolongation sera possible pour tous les agriculteurs éligibles dans tous les États membres », précise le communiqué officiel de la CE. Cette décision fait suite à une première demande des autorités italiennes et à la situation difficile à laquelle est confrontée l’Union européenne face à la crise sans précédent liée à l’épidémie de COVID-19. La nouvelle date limite de dépôt des demandes est désormais fixée au 15 juin 2020, au lieu du 15 mai. Cela devrait donner « aux agriculteurs une plus grande souplesse pour remplir leurs demandes en ces temps difficiles et sans précédent », précise la Commission. Il appartient désormais aux États membres de décider s’ils souhaitent utiliser cette prolongation.
Didier Bouville
«A ce jour, l’activité est très bonne avec une forte demande en produits frais et congelés, comme les poulets congelés et les steaks hachés», explique Paul Rouche, directeur délégué de Culture viande (industriels), interrogé par Agra Presse le 16 mars. Une situation qui pourrait toutefois rapidement se dégrader, prévient-il, notamment en raison du «syndrome du congélateur plein» (baisse des achats après une période de stockage dans les foyers). Le responsable de Culture viande alerte aussi sur la situation «très compliquée» des entreprises livrant à la restauration, qui représente selon lui «20 à 22% de l’activité» du secteur. Interrogé sur l’impact de l’absentéisme des salariés lié à l’épidémie de coronavirus, M. Rouche estime que les abattoirs «ne sont pas encore pénalisés». «En cas de confinement généralisé (si les salariés ne pouvaient pas se rendre à leur travail, NDLR), l’activité des abattoirs risquerait d’être pénalisée», nuance-t-il, ajoutant que «si les abattoirs ralentissaient la cadence, ce serait une catastrophe, surtout en porc.»
Didier Bouville
Suite à une décision préfectorale, le marché aux bestiaux de Laissac et le marché de producteurs dans le centre de Laissac sont annulés à partir du mardi 17 mars, et ce, jusqu’à nouvel ordre, selon un communiqué de la mairie.
Didier Bouville
Patrice Joseph, bailleur dans l’Eure et Loir, et céréalier retraité depuis 2017, a été élu nouveau président de la Section nationale des propriétaires ruraux (SNPR) de la FNSEA, a-t-on appris au congrès électif de la section le 13 mars. Il prend la suite de Josiane Béliard, après 9 ans en tant que présidente, auxquels s’ajoutent quelques années en tant que secrétaire générale. Invitée à ce congrès qui avait pour thème l’artificialisation des terres, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a fait remarquer que l’artificialisation «est un phénomène qui inquiète, et non plus seulement dans la sphère agricole». Pour préserver les terres agricoles, la FNSEA propose un classement systématique des biens à vocation agricole en zone A (agricole, ndlr) des PLU, a-t-elle indiqué. Le projet de zéro artificialisation nette d’ici 2050 «est un signe ambitieux. Il faut maintenant le traduire concrètement ou il ne restera qu’un vœu pieux. Pendant ce temps, les terres agricoles reculent toujours au profit de la ville, avec les problèmes des ZNT qui s’ajoutent», a-t-elle souligné.
Didier Bouville
La situation des nappes phréatiques est «favorable» dans la quasi-totalité de l’Hexagone, selon le dernier bulletin du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publié le 12 mars. Au 1er mars, «la situation devient favorable sur la quasi-totalité des nappes» grâce à «pluies efficaces (…) particulièrement importantes durant l’automne et le début de l’hiver», explique le BRGM. Aucune nappe ne se trouve à un niveau bas ou très bas. Quelques nappes, dans le sud de l’Alsace, le long du couloir rhodanien, dans le sud-ouest, sont à un niveau «modérément bas». Les autres nappes se trouvent autour de la moyenne, jusqu’à des niveaux très hauts. «La situation devrait continuer à s’améliorer lentement sur les prochaines semaines», indique le BRGM. «Le bilan de la recharge permet d’espérer des niveaux satisfaisants sur l’ensemble des nappes en sortie d’hiver, sauf si les déficits pluviométriques perdurent au sud», poursuit-il.
Didier Bouville
La FNSEA, l’ANIA, la Coopération Agricole, la FCD et les autres distributeurs indépendants « unissent leurs forces pour prendre toutes les dispositions permettant à la filière alimentaire de fonctionner de manière optimum », écrivent les quatre fédérations dans un communiqué. Agriculteurs, éleveurs, coopératives, entreprises alimentaires et distributeurs annoncent être mobilisés « pour continuer à fournir aux Français les produits alimentaires nécessaires, dans le contexte de crise du coronavirus », qui impacte aussi les secteurs de l’agriculture, de l’alimentaire et de la distribution. Les acteurs de la filière saluent la décision du gouvernement de reconnaître le secteur comme prioritaire. Les organisations signataires travaillent à la mise en place des plans de continuité d’activité, à faciliter la fluidité industrielle et logistique, et à respecter les bonnes pratiques en matière d’approvisionnement et de promotions. « Les acteurs de l’alimentation unis souhaitent rassurer les consommateurs français en les assurant qu’ils mettront tout en œuvre pour leur permettre de continuer à s’approvisionner normalement sur tout le territoire. Cet épisode montre à quel point la souveraineté alimentaire de notre pays est d’importance majeure pour la sécurité de nos concitoyens ».
Didier Bouville
Aveyron | Par Eva DZ
Aveyron | Par Elisa Llop
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