Alors que l’épizootie d’influenza aviaire a fortement ralenti, le ministère de l’Agriculture a annoncé le 18 mars «une remise en place progressive des volailles dans les élevages des cinq départements du Sud-Ouest: Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Pyrénées-Orientales et Lot-et-Garonne». Comme indiqué le 9 mars par l’interprofession des volailles de chair Anvol, ce repeuplement ne concernera d’abord que les galliformes (poules, poulets, pintades, cailles, etc.). Sur recommandation de l’Anses, le ministère précise que ces mises en place ne pourront se faire «que dans les zones stabilisées sur le plan sanitaire, dénommées « zones de surveillance » sur le plan réglementaire». Par ailleurs, les volailles «seront maintenu[e]s en bâtiment jusqu’à nouvel ordre». Les éleveurs de palmipèdes, qui ont payé le plus lourd tribut à la maladie, devront patienter encore «compte tenu de leur plus forte sensibilité au virus H5N8». Le repeuplement des élevages de canards et d’oies «n’interviendra qu’une fois l’épizootie terminée et après une période d’assainissement de quatre semaines autour des anciens foyers des « zones de protection »». Quant aux conditions du retour des palmipèdes, elles «seront définies sur la base du retour d’expérience de la crise», encore en cours.
Didier Bouville


