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Le chef de l’État se rendra ce mardi 17 janvier à Pamiers, dans le département de l’Ariège, pour y prononcer son discours des vœux au monde rural. Il sera accompagné du ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire et du ministre chargé des Collectivités territoriales, Philippe Richert.

Il est prévu qu’il se rende tout d’abord dans une cantine scolaire ayant recours à des produits biologiques. Le président de la République évoquera à cette occasion la promotion des circuits courts. Puis il s’entretiendra avec des représentants du monde agricole ariégeois, avant de se rendre au gymnase de la ville pour y prononcer ses vœux au monde rural.

Ce rendez-vous intervient avant le sommet social du 18 janvier et la rencontre entre Nicolas Sarkozy et le président de la FNSEA, Xavier Beulin, à l’Élysée, prévue ce même jour.

La rédaction

Si la FNSEA sera bien reçue par le président de la République le 18 janvier à l’Élysée, la rencontre se déroulera avant ou après le sommet de l’emploi prévu cette même date. Seuls le Medef, l’UPA et la CGPME seront en effet consultés dans ce cadre-là. Une situation que le syndicat majoritaire agricole n’accepte pas.

Dans un courrier à l’intention de Nicolas Sarkozy, daté du mercredi 11 janvier, Xavier Beulin s’interroge: « comment justifier que seules 3 organisations d’employeurs soient représentées? Nous attendons toujours des explications… ». La demande de participation de la FNSEA au sommet de l’emploi a été rejetée par l’Élysée au motif d’une loi de 2007 qui n’admet que « les organisations représentatives et interprofessionnelles d’employeurs au niveau national ».

Un argument discuté par la FNSEA qui réclame une ouverture.

La rédaction

Lactalis et son groupement de producteurs se sont rencontrés mardi 10 janvier afin de reprendre les négociations sur la contractualisation, après des mois de surplace. Un premier pas dans la reconnaissance des Organisations de Producteurs, mais aussi l’occasion d’avancer sur ce que Franck Guehennec, président du groupement des producteurs livrant à Lactalis, nomme la « convention cadre ».

Différent du contrat-cadre découlant du mini paquet lait, cette convention permettrait aux producteurs de participer aux décisions du leader mondial du lait concernant ses approvisionnements. « Nous voulons mettre en place des décisions communes sur les orientations à prendre, en terme de qualité ou de volume par exemple », explique Franck Guehennec suite à sa rencontre avec Lactalis, avant d’ajouter, rassuré, qu’« il y a une volonté des deux parties de construire une relation de partenaire économique ».

Mais concrètement, cette réunion n’a été qu’une reprise de dialogue, aucun point de cette fameuse convention cadre n’ayant encore été négocié. « Les présidents de groupements se rencontreront le 2 février prochain afin de savoir ce qu’ils attendent précisément de la relation avec Lactalis, et nous pourrons aller ensuite plus concrètement dans les mesures », a conclu Franck Guehennec.

La rédaction

Une étude épidémiologique menée par le groupe Agrica en association avec la MSA et l’IFR de Santé Publique, à paraître ce mercredi 11 janvier, révèle qu’un retraité agricole sur deux est touché par une affection de longue durée (ALD).

Parmi eux, la majorité (36,5 %) est atteinte d’une maladie cardio-vasculaire (hypertension artérielle sévère, accident vasculaire cérébral, artériopathie chronique, insuffisance cardiaque ou maladie coronarienne), 11,1 % de cancers et 10,1 % de diabète.

Si les résultats de l’enquête montrent par ailleurs que les retraités du monde agricole sont plus fragiles que les citadins, ils sont aussi moins nombreux à vivre en institution et à être suivis médicalement.

En milieu rural, explique l’étude, la prise en charge de la perte d’autonomie s’organise davantage autour du domicile ou dans le cadre d’autres formes d’hébergement (famille d’accueil, foyer logement).

Lancée en 2007, auprès de 1 000 retraités agricoles âgés en moyenne de 76 ans, l’enquête s’appuie sur 30 % d’exploitants agricoles et 70 % de salariés.

La rédaction

Contrairement à ce qu’avait annoncé, jeudi 5 janvier, le président de la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire ne sera pas représenté au sommet social du 18 janvier.

En cause, l’Élysée évoque une « confusion » : la FNSEA n’aurait jamais été invitée à ce rendez-vous, mais a en revanche bien été conviée à celui du Haut conseil du financement de la protection sociale qui se tiendra prochainement. Selon la loi, dit-on à l’Élysée, une structure comme la FNSEA n’entre pas dans la catégorie de celles susceptibles de participer à un tel « Sommet social ».

Si la centrale agricole réfute de son côté avoir fait l’amalgame entre ces deux réunions, elle admet en revanche n’avoir jamais reçu de réponse à sa demande de participation au sommet de l’emploi. Et d’assumer, quelques jours après son annonce, une tentative de passage en force face au silence de la présidence de la République.

Au final, la stratégie devrait payer en partie : une rencontre entre Nicolas Sarkozy et Xavier Beulin pourrait en effet se tenir avant le sommet. On en saura un plus dans quelques jours, a affirmé l’Élysée.

La rédaction

Les Jeunes Agriculteurs ont « la désagréable impression » que le système de la coopérative laitière Sodiaal de prix différenciés n’est « qu’une machine à casser du prix », indique l’organisation syndicale dans un communiqué publié le 6 janvier.

Alors que la coopérative teste son système de double volume/double prix sur la campagne 2011-2012, le groupe projette d’ajouter à son schéma un volume C, moins rémunéré que les deux premiers (20 €/1 000 litres en dessous des indicateurs interprofessionnels).

Jeunes Agriculteurs, qui reproche au groupe le manque de débat et de dialogue avec les adhérents de la coopérative, qualifie ce projet de « coup bas intolérable ».

L’organisation insiste depuis des mois pour que ces stratégies de volumes et de prix différenciés soient débattues à l’interprofession « en toute transparence » et que les volumes supplémentaires « soient gérés collectivement ». « Volumes A, B, C, D, E,… est ce que Sodiaal compte aller jusqu’à la fin… des producteurs ? », conclut le syndicat.

La rédaction

Dans un communiqué de presse du 5 janvier, la FNP (Fédération nationale porcine) dénonce la décision finale du gouvernement concernant la suspension du dispositif d’aides à l’investissement. « Épuisement des disponibilités budgétaires », lit-on dans le bulletin officiel du ministère de l’Agriculture publié le 29 décembre pour motiver la mesure.

Le dispositif avait été mis en place en octobre 2011 pour améliorer les pratiques d’élevage dans la filière porcine. L’enveloppe de 5 millions d’euros du dispositif a été consommée en quelques semaines. 319 dossiers ont pu en bénéficier. Selon la FNP, c’était un peu « premier arrivé, premier servi ».

De fait, pas moins de 1 000 dossiers de demande d’aides sont suspendus, faute de ressources budgétaires. Le 13 décembre, les professionnels avaient alors voté « contre » la non-reconduction du dispositif d’aide à l’investissement lors d’un Conseil Spécialisé Viandes Blanches de FranceAgriMer.

Outre la suspension du dispositif, la FNP déplore « l’absence de discussions sur la possibilité d’adapter la mesure », en raison des besoins qui, eux, persistent.

La rédaction

Guillaume Roué, président d’Inaporc (interprofession nationale porcine), s’est entretenu avec le directeur de cabinet du ministre Bruno Le Maire le 4 janvier à propos de la suppression du dispositif CAP export. Le 27 décembre dernier, un communiqué de presse du Sniv-SNCP (industrie de la viande) avait dénoncé la fin du dispositif.

« Le ministère de l’Économie et des Finances et le ministère de l’Agriculture ont décidé, sans aucune concertation, de mettre fin à ce dispositif », dénonce-t-on au sein d’Inaporc le 4 janvier. Ce dispositif de soutien à l’export avait été mis en place en octobre 2009 « pour faire face à la baisse brutale des assurances de crédit à l’export ».

Suite à l’annonce de la suppression du dispositif, l’interprofession a décidé d’alerter les pouvoirs publics. « Nous devons prouver que nos entreprises ont besoin de ce dispositif », explique Guillaume Roué après l’entretien du 4 janvier avec le directeur du cabinet.

Dans ce cas, les pouvoirs publics seront prêts à maintenir ou à mettre en place un dispositif similaire à CAP export. L’Inaporc se tourne déjà vers ses entreprises pour récolter les preuves demandées.

La rédaction

Deux jours après l’annonce de Nicolas Sarkozy, le gouvernement annonce vouloir passer à l’acte : « la TVA sociale pour créer de l’emploi en France et pour éviter que des produits importés ne soient vendus chez nous à bas coûts, nous allons la faire et nous allons la faire avant l’élection présidentielle », a annoncé mardi 3 janvier la ministre du Budget, Valérie Pécresse.

Le ministre du Travail Xavier Bertrand a déclaré de son côté qu’il y avait « trop de charges sur le travail en France ». Ainsi, après le dépôt d’un projet de loi de finance rectificative par le gouvernement « dès février », a-t-on indiqué du côté de Bercy, la procédure pourrait aboutir sous trois semaines, selon le secrétaire national de l’UMP en charge de la fiscalité et des finances publiques, Jérôme Chartier.

Les modalités du dispositif restent cependant à définir et devront être discutées, dans un premier temps, le 18 janvier lors du sommet social, à l’Élysée. La question de la TVA sociale a, entre autres, été évoquée lors d’un entretien entre la ministre de la formation professionnel Nadine Morano et une délégation de la FNSEA.

La rédaction

José Graziano da Silva est devenu le 1er janvier le huitième directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Élu pour un mandat qui prendra fin le 31 juillet 2015, il succède au Sénégalais Jacques Diouf qui a occupé ce poste de 1994 à 2011.

Né le 17 novembre 1949, brésilien et italien de nationalité, M. Graziano da Silva a été en 2003 responsable de la conception et de la mise en œuvre du programme « Faim Zéro » au Brésil, avant d’être de 2006 à 2011 sous-directeur général, représentant régional de la FAO pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Selon lui, « l’éradication de la faim ne doit pas être dissociée des réponses à d’autres défis mondiaux, tels que la relance des économies nationales, la protection des ressources naturelles ainsi que l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ».

Quelque 925 millions de personnes souffrent toujours de faim chronique et de nombreux pays ne sont pas près d’atteindre le premier Objectif du Millénaire qui consiste à réduire de moitié, entre 1990 et 2015, la proportion de personnes sous-alimentées et vivant dans la pauvreté extrême, rappelle la FAO.

La rédaction