«La réduction des coûts est un argument de rentabilité, mais ce n’est pas le seul», a expliqué Patrick Sarzeaud de l’Institut de l’élevage, au congrès international 3R (rencontres autour des recherches sur les ruminants) qui se tenait les 7 et 8 décembre à Paris. L’efficacité des charges doit se combiner avec la gestion de la productivité.
Par ailleurs, d’autres leviers existent et pas seulement au niveau de la production. La comparaison des distorsions de concurrence entre l’Allemagne et la France permet de dégager les facteurs qui pèsent sur la compétitivité le long de la filière française.
«La gestion des aides à l’investissement agricole est un des facteurs de distorsion», a présenté Anne Mottet de l’Institut de l’élevage. Les résultats de son étude identifient aussi d’autres facteurs de distorsion comme le financement de l’équarrissage, la politique sur les énergies renouvelables, le coût de la main-d’œuvre et le régime fiscal des exploitations.
La rédaction