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Fièvre catarrhale du mouton : la France se met à la norme européenne

La législation française se conforme au cadre européen en matière de vaccination contre la fièvre catarrhale du mouton appelée aussi bluetongue. Par arrêté du 27 juillet, paru au journal officiel du 8 août, il est ainsi établi qu’après évaluation des risques d’apparition ou de résurgence de la fièvre catarrhale du mouton, le ministre de l’Agriculture peut désormais autoriser la vaccination contre certains sérotypes sur une partie du territoire indemne de la maladie.

Pour ce faire, il doit délimiter à la fois une zone de protection, incluant au moins la zone dans laquelle la vaccination est autorisée et une zone de surveillance, qui s’étend à distance d’au moins 50 km au-delà des limites de la zone de protection, et dans laquelle aucune vaccination contre la bluetongue à l’aide de vaccins vivants atténués n’a été pratiquée au cours des douze derniers mois. Le recours à ces vaccins est en effet susceptible d’entraîner une circulation non souhaitée du virus vaccinal sur le plan local chez les animaux non vaccinés.

Les nouvelles technologies de ces dernières années ont permis la mise au point de « vaccins inactivés » contre la bluetongue, qui, eux, ne présentent pas le risque de circulation non souhaitée. Le recours généralisé à ce type de vaccins lors de la campagne de vaccination de 2008 et 2009 a permis d’améliorer considérablement la situation sanitaire, estime l’Union européenne.

La rédaction

Contractualisation laitière : un rapport qui «conforte» les positions de FNSEA/JA

Le rapport sur la contractualisation dans le secteur laitier, reçu le 1er août par les organisations professionnelles, « conforte ce nous défendons depuis longtemps », a commenté le 3 août Henri Brichart, vice-président de la FNSEA. À savoir, « le contrat est plutôt une amélioration dans la relation entre le producteur et l’entreprise » alors que la situation antérieure était « au bon vouloir du plus fort », a-t-il indiqué. Cependant, la centrale agricole reconnaît les limites de l’outil et estime nécessaire de « continuer à travailler pour que les producteurs soient dans une relation équilibrée avec » les entreprises.

Position similaire pour Jeunes Agriculteurs, satisfait de constater que plusieurs de ses propositions sont reprises par la mission, indique le syndicat dans un communiqué daté du 3 août. C’est le cas de la durée contractuelle garantie plus longue pour les jeunes agriculteurs, qui fait l’objet d’une recommandation générale, et de la question de la cessibilité soulevée dans le bilan. Les organisations professionnelles mettront à profit les réunions de début septembre, annoncées par le ministre de l’Agriculture, pour tenter d’y répondre et donner des suites concrètes au rapport.

La rédaction

Un tiers de la récolte italienne de maïs menacé par la sécheresse

Le troisième producteur de maïs de l’Union européenne, derrière la France et la Roumanie, à savoir l’Italie, pourrait perdre un tiers de sa récolte en raison d’une sécheresse record dans le pays, selon la confédération générale de l’agriculture italienne, Confagricoltura. Les pertes de récoltes dans la région du Polesine, dans le delta du Pô, pourraient faire perdre à l’agriculture environ 150 millions d’euros, dont 75 pour le maïs seulement, selon la confédération. Le niveau de la rivière Pô, utilisé pour irriguer les cultures de riz et de maïs, est de 7,5 mètres en dessous de son niveau normal dans la ville de Crémone au nord de l’Italie. L’eau disponible dans la région serait suffisante pour n’assurer seulement que deux semaines d’irrigation.

La rédaction

Des prix agricoles globalement stables selon l’Insee

«En juin, les prix agricoles à la production sont globalement stables par rapport à mai, sur un an ils augmentent de 1,5 %», indique une note de conjoncture du 31 juillet de l’Insee. Le prix des céréales a augmenté de 1,9 % entre mai et juin, avec une mention spéciale pour le blé qui connaît une progression de 3,9 %. Les cours de cette céréale sont soutenus par la sécheresse aux États-Unis et autour de la mer Noire, souligne l’Insee. En revanche, sur la même période, les cours des oléagineux se sont repliés de 1,3 %. D’autre part, le prix des consommations intermédiaires diminue de 0,4 % sur un mois, «en raison de la baisse des cours de l’énergie», souligne la note. Pourtant, le prix des intrants a augmenté sur un an, avec des coûts en hausse de plus de 4 % pour les achats de semences ou d’engrais.

La rédaction

Le ministère de l’Agriculture fête les 50 ans de la PAC

 A l’occasion des journées européennes du patrimoine, les 15 et 16 septembre, une exposition sur les 50 ans de la PAC sera organisée au ministère de l’Agriculture, rue de Varennes à Paris. Le ministre de l’Agriculture « souhaite attirer l’attention de tous sur le rôle fondamental joué par cette politique au cœur de la vie des français et des européens. »

La rédaction

«Les agriculteurs affrontent une situation particulièrement tendue en raison du prix des céréales, c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à Stéphane Le Foll de saisir les instances auprès du G20 qui doivent prendre toute la dimension de la volatilité des prix des matières premières et notamment des céréales », a déclaré François Hollande, lors de la visite d’une ferme dans le Gers vendredi dernier. Le ministre de l’Agriculture a précisé dans un communiqué avoir saisi le secrétariat du Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS) basé à l’agence de l’ONU pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) à Rome. « Si la situation l’impose », Stéphane Le Foll, qui préside le Forum, « convoquera une réunion formelle » de cette instance, ajoute le communiqué.

La rédaction

Zones de protection d’eau potable : le Conseil constitutionnel rejette les décisions préfectorales

Le 27 juillet, le Conseil constitutionnel a jugé non conforme à la Constitution les décisions préfectorales concernant la délimitation de zones de protection d’aires d’alimentation et captage d’eau potable. La QPC (Question prioritaire de constitutionnalité) à l’origine de cette décision a été initiée par la FDSEA du Finistère, avec le soutien de l’AGPB et de l’AGPM (producteurs de blé et de maïs). Au sein de ces zones, l’activité polluante doit être réduite afin de préserver l’eau potable qui s’y trouve. Les programmes d’actions peuvent être volontaires et sont dans ce cas aidés financièrement. Mais le préfet peut également décider de mettre en place un plan d’action, il n’y a alors plus de contrepartie financière. C’est cette législation permettant la décision préfectorale qui a été retoquée par le Conseil constitutionnel. Il a en effet estimé que les décisions prises ne respectaient pas le droit à la participation du public. Pour l’AGPB, c’est une victoire de taille, car ces zones «peuvent représenter des pertes importantes de production et de recette par hectare», a réagi Pascal Hurbault, responsable de la communication à l’AGPB.

La rédaction

Un nouveau portail « Drias, les futurs du climat » fournit, en ligne, des données sur les changements climatiques. Ce « service climatique » est proposé par Météo France, le ministère de l’Ecologie, l’institut Pierre Simon Laplace (IPSL) et Cerfacs, Centre européen de recherche et de formation avancée en calcul scientifique.

La rédaction

Un comité de suivi de la réforme de la PAC se réunira pour la première fois le 7 septembre. Les membres du conseil supérieur d’orientation de l’agriculture (CSO) et les représentants des régions feront le point sur la négociation communautaire et échangeront avec l’ensemble des partenaires sur les priorités de la réforme de la PAC. A cette occasion, ils évoqueront également la situation des filières d’élevage, confrontées à une hausse des prix de l’alimentation animale.

La rédaction

Selon une enquête de Pôle emploi parue le 16 juillet, viticulteurs, arboriculteurs salariés et cueilleurs sont les trois métiers les plus recherchés, tout secteur confondu. Le nombre de recrutement est en hausse d’environ 8 % par rapport à 2011. Les secteurs qui recrutent le plus sont l’industrie agroalimentaire et l’agriculture (20,2 % en 2012) devant les services (19 %) et l’industrie manufacturière (18,4 %). La proportion d’emplois saisonniers atteint, comme en 2011, sa valeur maximale dans l’agriculture (90 %).

La rédaction