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Selon un sondage CSA réalisé pour la chaîne M6, les Français envisagent de réduire leurs dépenses pour les fêtes de fin d’année : 57 % dépenseront moins pour les décorations. La proportion est moindre pour l’alcool (48 %), les cadeaux (37 %) et surtout l’alimentation (27 %). En ce qui concerne l’alimentation, 55 % des Français prévoient de dépenser autant qu’en 2010.

Symboliques de Noël, les cadeaux sont également relativement épargnés puisque 47 % déclarent dépenser autant qu’en 2010 (+10 points par rapport à ceux qui prévoient de dépenser moins).

En ce qui concerne leurs prévisions pour 2012, 63 % pensent que leur pouvoir d’achat va diminuer l’an prochain. Moins d’un quart estiment qu’il va rester stable (24 %). Cette crainte d’une baisse de leur pouvoir d’achat est particulièrement sensible chez les cadres et professions libérales (74 %) et les 50-64 ans (73 %). Sondage réalisé par téléphone les 6 et 7 décembre auprès d’un échantillon national représentatif de 1 005 personnes âgées de 18 et plus.

La rédaction

Les indemnités du fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA, précédemment FNGCA), auront représenté, d’après les chiffres du comité national des assurances agricoles, 241,7 millions d’euros, essentiellement pour des dégâts sur les prairies.

Globalement, l’année 2011 aura été une année de sécheresse à contraste : rigoureuse sur certains endroits, elle n’aura pas empêché les rendements moyens d’être bons sur certaines plantes, voire record en colza. En 2011, le leader de l’assurance agricole Groupama aura payé 110 millions d’euros d’indemnité au titre de la sécheresse, à 28 000 clients. Elle gère en général environ 60 000 contrats d’assurance multirisque.

Tirant les conclusions de la situation de 2011, où les assureurs voyaient affluer des contrats alors que les risques de sécheresse étaient déjà avérés, Groupama a décidé de prendre les devants. C’est au plus tard le 31 décembre 2011 que les agriculteurs devront former leurs contrats multirisques climatiques en indiquant leurs assolements, comprenant les objectifs de rendement et le niveau de franchise retenu.

La rédaction

«La question de la TVA emploi doit devenir un thème important de la campagne présidentielle» a estimé le président de la FNSEA Xavier Beulin à l’occasion d’une rencontre avec la presse le 14 décembre. Une manière, pour le syndicat agricole, de répondre à l’objectif du « produire en France », développé par la plupart des candidats.

L’analyse économique de la FNSEA est la suivante : l’augmentation évaluée à 3 points de la TVA sur les produits permet de dégager (de 32 à 33 milliards d’euros) de quoi financer les allocations familiales actuellement payées par les employeurs et donc de réduire leurs charges salariales (estimées par exemple à 65 % des coûts dans le cas des fruits et légumes ou de 40 % pour les viandes transformées).

Pour compenser le risque, estimé réduit, de hausse des prix, une aide aux consommateurs à faible revenu serait accordée. L’avantage de cette TVA emploi serait également d’être assise sur les produits importés. « Il ne s’agit pas d’enlever des droits aux salariés » insiste Xavier Beulin qui indique que le problème des charges des entreprises françaises vis-à-vis de leurs concurrents européens, allemands surtout, fait l’objet d’un diagnostic partagé chez la plupart des candidats à la présidentielle.

La rédaction

« Le revenu moyen des agriculteurs allemands a augmenté de plus d’un tiers sur l’exercice 2010/2011 notamment à la faveur de prix en hausse », selon la fédération agricole allemande (DBV) qui se fonde sur des chiffres publiés le 13 décembre. Ainsi, selon le DBV, les exploitants agricoles ont gagné en moyenne 30 200 € chacun du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011, contre 22 500 € l’année précédente. Cela représente un revenu mensuel d’un peu plus de 2 500 euros par personne. Selon le DBV, « c’est encore trop peu » au regard des coûts, et notamment des charges sociales.

De fortes disparités régionales persistent, les exploitants de l’ex-RDA restant en bien meilleure posture que leurs confrères ouest-allemands. En effet, à l’est, de grandes exploitations, rentables du fait de leur taille, ont pris la suite des structures collectives du temps du communisme. Les agriculteurs y ont gagné en moyenne 41 500 euros. Enfin, le DBV affirme son désaccord avec la réforme de la Pac et notamment les jachères sur 7 % des terres cultivables, expliquant que cela représenterait 500 000 à 600 000 hectares de terres cultivées en moins en Allemagne.

La rédaction

 Manifestation caprine à Surgères

19h : Les 400 manifestants attendent toujours à Surgères la sortie de la délégation des producteurs qui rencontrent les responsables professionels du GLAC.

20h15 : fin de la manifestation. L’accord souhaité n’a pas été obtenu. Une réunion de médiation est programmée.

La rédaction

Selon une étude que vient de publier Agreste Primeur, l’agrandissement des exploitations s’est ralenti durant la dernière décennie tandis que leurs performances économiques se sont améliorées. Entre 2000 et 2010, le volume global de la production agricole a effectivement progressé de 3,2 % par an.

Sur cette même période, la baisse du nombre des petites exploitations a dépassé les 3,5 % par an, au profit des très grandes exploitations. Premiers bénéficiaires de cette refonte : les grands élevages laitiers qui ont progressé de 3,6 % par an. Cette concentration est d’ailleurs accompagnée d’une forte tendance à la spécialisation.

Le nombre d’exploitation dite de polycultures et de polyélevages a en effet reculé de 1,5 % sur les 10 dernières années, atteignant désormais la proportion de 12,6 %. Une tendance qui s’est tout de même ralenti, puisqu’entre 1988 et 2000 le nombre d’exploitations non spécialisées avait perdu plus de 2,7 %.

La rédaction

 2011, une des 10 années les plus sèches en 50 ans

L’année 2011 a été une des dix années les plus sèches depuis 50 ans, avec un bilan hydrologique déficitaire de plus de 10 % sur l’ensemble du pays et des pics de déficit de plus de 25 % en Charente, Dordogne et Aveyron.

Selon un communiqué du ministère de l’Écologie et du développement durable, la pluviométrie a été « très faible au printemps », avec des précipitations largement déficitaires entre septembre 2010 et avril 2011.

Les nappes présentaient donc au 1er mai des niveaux bas, en avance d’un ou deux mois par rapport à la normale. L’été en revanche s’est caractérisé par des pluies supérieures à la normale au nord de la ligne Bordeaux/Strasbourg, Bretagne exceptée, mais inférieures au sud, surtout sur les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées. Des pluies « globalement insuffisantes pour permettre un retour à une situation normale ».

La rédaction

«La réduction des coûts est un argument de rentabilité, mais ce n’est pas le seul», a expliqué Patrick Sarzeaud de l’Institut de l’élevage, au congrès international 3R (rencontres autour des recherches sur les ruminants) qui se tenait les 7 et 8 décembre à Paris. L’efficacité des charges doit se combiner avec la gestion de la productivité.

Par ailleurs, d’autres leviers existent et pas seulement au niveau de la production. La comparaison des distorsions de concurrence entre l’Allemagne et la France permet de dégager les facteurs qui pèsent sur la compétitivité le long de la filière française.

«La gestion des aides à l’investissement agricole est un des facteurs de distorsion», a présenté Anne Mottet de l’Institut de l’élevage. Les résultats de son étude identifient aussi d’autres facteurs de distorsion comme le financement de l’équarrissage, la politique sur les énergies renouvelables, le coût de la main-d’œuvre et le régime fiscal des exploitations.

La rédaction

La délégation nationale des groupements de producteurs livrant à Lactalis s’est félicitée mercredi dans un communiqué « de la réouverture des discussions avec l’entreprise. Une nouvelle réunion est actée pour le 16 décembre prochain ».

Les groupements préviennent que « la reconnaissance effective des organisations de producteurs en vue de la disparition du système encadré des quotas laitiers » reste un préalable avant toute signature de contrat.

La rédaction

Baromètre FNSEA-IFOP : le moral des chefs d’exploitation agricole s’améliore

Le moral des chefs d’exploitation agricole s’améliore sans pour autant rejoindre le niveau de sérénité des exploitants allemands. C’est ce que dévoile la 10e édition du baromètre FNSEA/IFOP, réalisée du 24 au 31 octobre, auprès de 1 505 exploitants agricoles. Pour la première fois, les indicateurs de moral économique sont équilibrés souligne la FNSEA dans un communiqué. 50 % des exploitants agricoles jugent la situation économique de leur exploitation acceptable. Ils sont beaucoup moins nombreux à la juger mauvaise (ou très mauvaise) : 38 % cet été, contre 29 % aujourd’hui. Seuls les horticulteurs et les éleveurs de bovins – viande demeurent avec des indicateurs sensiblement négatifs, avec près d’une exploitation sur deux en mauvaise situation. À l’inverse, 35 % des éleveurs de porcins, volailles jugent la situation économique de leur exploitation comme étant bonne ou très bonne. Les situations financières des exploitations sont restées stables, au cours de ce dernier trimestre, pour deux exploitations sur trois. C’est le meilleur résultat depuis la création du baromètre. Si 22 % des exploitants déplorent de nouvelles détériorations de leurs finances, ce taux est, de loin, le plus bas. Pendant l’automne 2009, ils étaient 72 % à déplorer des dégradations.

La rédaction