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Lait : huit OP reconnues 

Huit organisations de producteurs de lait ont été reconnues par arrêtés du ministère de l’agriculture et parues au Journal Officiel le 4 janvier. Il s’agit de l’Association des producteurs Bel de l’Ouest (APBO), l’Association des producteurs de lait bretons Lactalis (APLBL, l’Association des producteurs Rolland (APR), l’Association France Milk Board bassin Grand Ouest, l’Association France Milk Board bassin Sud-Ouest, le Groupement de producteurs de lait livrant à la laiterie Danone de Bailleul, le Groupement de producteurs de lait livrant à la laiterie Novandie du Vieil-Moutier et enfin, l’Union de producteurs de lait des Vosges (UPLV).

La rédaction

Dans une lettre ouverte datée du 8 janvier et postée sur le site Internet des Jeunes agriculteurs, la FNSEA et JA qui font course commune pour les élections aux Chambres d’agriculture pointent avec ironie la mobilisation, ces dernières semaines, de la Confédération paysanne pour l’élevage. «Mais ils étaient où, nos concurrents, ces dernières années ? Où, quand nous bloquions les abattoirs pour faire remonter les prix ? Où, quand nous mettions la pression pour que se monte une vraie stratégie export de la viande bovine ?» etc. Et de proposer plusieurs réponses : «Ils étaient occupés avec les associations de protection des animaux dont nous savons tout le bien qu’elles disent de la consommation de viande ! Peut-être aussi occupés à persuader le Ministre de supprimer l’aide à l’engraissement…». La FNSEA et JA rappellent enfin les réelles difficultés qui concernent l’élevage et les solutions d’un syndicalisme qui «fonctionne» et «ouvre des portes».

La rédaction

Selon une note de conjoncture d’Agreste du 7 janvier, les prix des produits agricoles fin novembre 2012 sont globalement plus élevés de 14 % en moyenne à ceux de 2011, sauf pour le lait de vache. Ces hausses de prix à la production sont tirées par les grandes cultures, avec une augmentation de 48 % des cours du blé entre les mois de novembre 2011 et 2012, et de 116 % pour les pommes de terre.

Les prix du maïs atteignent en moyenne les 252 euros par tonne en novembre en France comme aux États-Unis, et atteignent quasiment ceux du blé en novembre 2012. Sur un an, les cours du maïs progressent de 37 % et ceux de l’orge de 25 %. Les oléagineux voient aussi leurs prix progresser de 14 %, ceux du colza n’enregistrent une hausse que de 10,6 %. De leur côté, les cours des pois protéagineux ont progressé de 37 %.

La rédaction

Aides ovines et caprines : ouverture des déclarations sur Telepac 

Les éleveurs d’ovins et de caprins ont jusqu’au 31 janvier pour télédéclarer leurs demandes d’aides sur le site TelePAC du ministère de l’Agriculture. Ce service dématérialisé permet aux agriculteurs d’effectuer leurs demandes d’aides en ligne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 pendant toute la période de dépôt des dossiers. Lors de la campagne Pac 2012, les taux de télédéclaration ont atteint 72 % pour les aides ovines et 80 % pour les aides caprines. La proportion n’était que de 29 % et de 46 % respectivement en 2011.

La rédaction

Depuis le 1er janvier 2013, l’Irlande a pris la présidence tournante de l’Union européenne à la suite de Chypre. C’est la troisième fois que les irlandais sont aux commandes de l’UE depuis 1996. Le ministre des Affaires étrangères et du Commerce irlandais, Eamon Gilmore propose « des mesures destinées à promouvoir l’emploi et la croissance», a-t-il déclaré à l’AFP. «Ce ne sont pas que des mots. Il y a un certain nombre de mesures législatives clefs que nous voulons faire avancer» et notamment l’Union bancaire européenne démarrée en 2012 par un accord sur la supervision bancaire. Reste aussi la négociation du budget européen 2014-2020 (dont celui de la Pac), qui n’a pas été conclue par les chypriotes.  De plus, l’Irlande, très touchée par la crise, est bénéficiaire d’un plan de sauvetage financier mené par la Banque centrale européenne, le Fonds monétaire internationale et l’Union européenne. Lors de sa présidence elle voudrait négocier un accord sur sa dette bancaire afin « d’alléger le fardeau qui pèse sur le pays », selon l’AFP.

La rédaction

Les bâtiments de truies gestantes doivent être en conformité avec les normes européennes sur le bien-être animal depuis le 1er janvier 2013. «Nos estimations prévoient que 10 % des éleveurs ne se mettront pas aux normes», a souligné Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP), le 2 janvier. Pour le reste, l’engagement des éleveurs de porcs a été «tardif, mais massif». Les éventuelles conséquences économiques sur la filière seront visibles à la fin du second trimestre 2013, a ajouté le président de la FNP.

La rédaction

«La demande est atone et l’offre plus que suffisante à la satisfaire. Il y a une baisse générale des cours sur la plupart des principaux marchés européens de viande porcine », selon les experts de l’Institut technique du porc (Ifip), dans une étude publiée le 28 décembre. En novembre, les cotations françaises du jambon ont reculé de – 6 % et celles de la poitrine de -2 %. En Allemagne, « la faiblesse des exportations et une consommation saisonnière décevante ont graduellement mis une forte pression sur les cours des pièces, tout particulièrement sur ceux de la longe et du jambon».

La rédaction

Un arrêté du 26 décembre, paru au journal officiel du 28 décembre, fixe pour 2013 le montant des cotisations annuelles dues au titre du régime de l’assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles des exploitants agricoles notamment. Pour les chefs d’exploitation à titre principal ou exclusif, les montants sont de 411,33 € (catégorie A), 447,10 € (catégorie B), 419,39 € (catégorie C), 431,46 € (catégorie D), 447,10 € (catégorie E). Pour les chefs d’exploitation à titre secondaire : 205,67 € (catégorie A), 223,55 € (cat. B), 209,70 € (cat. C), 215,73 € (cat. D), 223,55 € (cat. E).

La rédaction

« De 2002 à 2011, les abattages français de porcins ont diminué (-4 % en tête) », selon une étude Agreste publiée le 24 décembre. Une tendance inquiétante dans la mesure où les abattages au sein de l’Union européenne ont globalement augmenté. « De 2004 à 2011, les abattages de porcins européens ont progressé de 3 % », selon l’étude. L’autre tendance marquante sur les dix dernières années en filière porcine est le développement des exportations vers les Pays tiers. Les exportations représentaient 4 % de la production européenne en 2004 et atteignent 7 % en 2011. Concernant la France, la tendance est aussi positive : « de 2002 à 2011, les tonnages français de viande porcine exportés vers les Pays tiers ont plus que doublé en volume, et plus que triplé en valeur ».

La rédaction

Les principales organisations agricoles (FNSEA, Jeunes agriculteurs, fédération nationale ovine et les Chambres d’agriculture) ont exprimé « un peu d’espoir » le 21 décembre dans un communiqué après une réunion de travail le 19 décembre avec l’Etat sur le futur plan loup 2013-2017. Selon elles, ce plan opterait pour « une diminution rapide » des prédateurs de leurs troupeaux. « Les pouvoirs publics semblent enfin disposés à entendre les arguments des éleveurs et à modifier la réglementation afin de mettre en œuvre une gestion efficace de la population de loups », selon le communiqué. « L’ensemble des participants se sont entendus sur l’objectif de diminution rapide et conséquente de la pression de prédation sur les troupeaux qui est arrivée à un niveau totalement insupportable », estimaient les participants en plaidant pour « des tirs de défense plus aisés à mettre en œuvre et plus efficaces pour protéger les troupeaux ». Selon les organisations, en 2012, le loup, présent sur près d’un tiers du territoire français, aura tué 5 000 brebis et coûté plus de 10 millions d’euros aux contribuables.

La rédaction

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