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La FNB juge négatifs les projets d’arbitrages sur la Pac

« La colère monte ! », interpellent les professionnels de la FNB (fédération nationale bovine) dans un communiqué, le 25 septembre. La fédération juge « négatifs » les projets d’arbitrage de la Politique agricole commune (Pac) pour leur production. Elle rappelle les dispositions attendues par les professionnels : « une enveloppe attribuée à la future aide couplée vache allaitante d’au moins 200 euros pour l’ensemble du cheptel », une orientation du soutien aux protéagineux vers l’élevage ruminant en zone de plaine notamment, la possibilité de retournement des prairies « pour favoriser l’autonomie alimentaire », une revalorisation et un déplafonnement des ICHN (indemnités compensatoires de handicaps naturels).

La rédaction

Viandes : Socopa retrouve son agrément pour exporter sur la Russie

Les relations commerciales franco-russes partent sur de nouvelles bases depuis le forum d’entreprises agricoles et agroalimentaires qui se tenait à Moscou et Saint-Pétersbourg du 18 au 20 septembre. Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture du 23 septembre, quatre filières ont été identifiées comme prioritaires : « l’élevage porcin, l’élevage bovin viande, la filière pomme de terre et les marchés de gros ». Notamment, l’entreprise de viande porcine Socopa a récupéré son agrément pour exporter vers la Russie. Elle l’avait perdu en juin dernier lors d’une visite des autorités sanitaires russes en France. « Cette perte était liée à des petites non-conformités », selon le Sniv-SNCP (entreprises françaises des viandes). En collaboration avec la DGAL (direction générale de l’alimentation), le Sniv-SNCP a pu déposer un dossier d’actions correctives auprès de la Russie qui a redonné son agrément à l’entreprise. L’enjeu est de taille : Socopa exporte 25 % de ses volumes vers les Pays tiers. « Entre 5 et 7 % sont envoyés vers la Russie », précise le Sniv-SNCP.

La rédaction

Copa : le néerlandais Albert Jan Maat président, Xavier Beulin vice-président

Albert Jan Maat, président du syndicat néerlandais LTO depuis 2007, a été élu le 20 septembre à la présidence du Comité des organisations professionnelles agricoles de l’UE (Copa) pour la période 2013-2015. Il succède à l’Allemand Gerd Sonnleitner, qui a rempli cette fonction de 2001 à 2003 et de 2011 à 2013. Albert Jan Maat, 60 ans, a été, de 1999 à 2007, membre du Parlement européen, dont il a été notamment vice-président de la commission de l’agriculture. Par ailleurs, Xavier Beulin, le président de la FNSEA, a été réélu à la vice-présidence du Copa pour un mandat de deux ans.

La rédaction

Le Fonds sanitaire de mutualisation sanitaire et environnemental sur les rails 

Le Fonds sanitaire de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) va pouvoir être opérationnel. Le Comité national de gestion des risques en agriculture réuni le 18 septembre a donné un avis favorable à la demande d’agrément. Un arrêté sera prochainement publié par le ministre de l’Agriculture et le FMSE sera opérationnel dès sa parution.

La rédaction

Interbev demande la suppression de l’écotaxe poids lourd pour l’élevage

« Interbev (interprofession bétail et viandes) demande l’annulation de l’écotaxe poids lourd afin de garantir la survie des filières bétail et viandes », affirme un communiqué de l’interprofession le 18 septembre. Les professionnels assurent qu’ « ils ne sont ni matériellement, ni économiquement prêts à subir cette nouvelle réglementation ». Dominique Langlois, président d’Interbev, rappelle que « cette mesure serait en contradiction totale avec les ambitions du gouvernement et des professionnels de la filière ». Pour rappel, l’écotaxe poids lourds doit entrer en vigueur au 1er janvier 2014.

La rédaction

Volatilité : JA «vigilant» sur les prochains débats sur la loi Consommation

Le syndicat des Jeunes agriculteurs sera « vigilant » sur les prochains débats au Parlement sur la loi Consommation, notamment dans son volet sur la volatilité des cours des matières premières, a déclaré l’organisation le 16 septembre, après le débat des sénateurs le 13. L’enjeu est le renforcement des accords du 3 mai 2011, qui prévoit une réouverture des négociations commerciales entre fournisseurs et distributeurs en cas de forte hausse ou de forte baisse des cours des matières premières, afin que les prix à l’étal soient cohérents avec les cours des matières premières alimentaires. Lors du débat du 13 septembre, le sénateur rapporteur Martial Bourquin avait précisé que « les interprofessions peuvent se mettre d’accord pour construire un indicateur de référence afin de déclencher les clauses de renégociation. Cela ne pose pas de problème au regard du droit de la concurrence ». JA insiste pour que « l’utilisation de ces indices dans les renégociations de contrats ne soit pas facultative ».

La rédaction

Des projets agricoles ou forestiers parmi les 34 décidés pour le redressement industriel

Aux côtés des supercalculateurs, du satellite à propulsion électrique et de l’hôpital numérique, quelques-uns des 34 projets sélectionnés par le gouvernement pour assurer le redressement industriel de la France, sont liés à l’agriculture et à la forêt. Ainsi, le 12 septembre, François Hollande et Arnaud Montebourg mentionnaient la chimie verte et les biocarburants, le recyclage et matériaux verts, les énergies renouvelables, mais aussi l’innovation dans l’agroalimentaire pour « un alimentation sûre, saine et durable », l’industrie du bois ou encore la qualité de l’eau et la gestion de la rareté. Les 34 projets se répartissent en trois axes stratégiques : transition énergétique et écologique, santé et numérique. Chacun des 34 projets mis en lumière par le gouvernement sera piloté par un chef de file, généralement un industriel, chargé de former une équipe, de définir un calendrier et de prévoir des financements.

La rédaction

Même si elle a été repoussée au 1e janvier prochain, l’écotaxe n’a pas été abandonnée par les pouvoirs publics. La FNSEA, Coop de France et l’Association nationale des industries alimentaires (Ania) rappellent que le contexte économique et social actuel, particulièrement dégradé, est la conséquence directe du cumul depuis une dizaine d’années « de normes abusives diverses et d’une fiscalité de plus en plus incohérente ». La nouvelle écotaxe en rajoute encore pour aboutir à une « pression fiscale insupportable qui pèsera au minimum 5 à 10 % du coût du transport des entreprises dont les marges sont très faibles », estiment-elles. Avant d’insister sur le fait que « les entreprises et exploitations agricoles n’ont pas la capacité à payer ce qu’elles considèrent comme un nouvel impôt que ne fera que renforcer les pertes de compétitivité déjà enregistrées et induire de nouvelles suppressions d’emplois ».

La rédaction

Aides directes : avance de 50 % au 16 octobre

Les experts des Vingt-huit réunis en comité de gestion ont unanimement soutenu, le 11 septembre, la proposition de la Commission européenne autorisant les États membres à octroyer aux agriculteurs au 16 octobre une avance de 50 % sur les aides directes 2013 (80 % pour la prime à la vache allaitante). Ce versement, qui intervient normalement le 1er décembre, pourra être effectué à condition que les administrations nationales aient procédé à la vérification habituelle des demandes. Le reliquat sera octroyé ultérieurement, en prenant en compte le taux de réduction qui sera fixé au titre du mécanisme de la discipline financière pour l’exercice budgétaire 2014. L’enveloppe de l’UE pour les paiements directs est de l’ordre de 41 milliards d’euros.

La rédaction

Étiquetage d’origine des viandes : Interbev demande le respect des délais

«Le rapport demandé par la Commission européenne ne doit pas minimiser l’urgence d’assurer aux consommateurs l’accès à une information la plus complète possible», explique un communiqué d’Interbev (interprofession bétail et viandes), le 10 septembre. Le rapport en question qui porte sur les opportunités et la faisabilité d’obliger l’étiquetage de la mention d’origine des viandes des plats transformés devrait être remis en octobre prochain au lieu de décembre, selon un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances, le 6 septembre. Interbev rappelle qu’elle demande depuis six mois que les mentions obligatoires sur le pays d’origine de la viande soient étendues aux préparations à base de viande.

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