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Il n’y aura pas d’écotaxe pour les poids lourds. En revanche, le Gouvernement a décidé d’introduire un « péage de transit » dont la portée est beaucoup plus réduite que l’écotaxe initiale. Certes les camions de plus de 3,5 tonnes seront mis à contribution. Mais le futur péage ne s’appliquera que sur 4000 km de routes au lieu de 15000 km initialement prévus. Il s’agit des grands itinéraires de transit où le trafic poids lourds dépasse 2500 véhicules par jour. Les engins agricoles et les camions de collecte de lait seront exonérés. Ce nouveau péage de transit fera l’objet d’une discussion spécifique au Parlement dans le cadre de la loi de Finances rectificative pour 2014 dont l’examen vient de démarrer. Sa mise en place devrait intervenir début 2015 et la collecte des sommes dues sera réalisée par la société Ecomouv. Au final, le nouveau régime devrait générer une recette de 500 millions d’euros environ contre1,15 milliard espéré à l’origine.

La rédaction

La FAO alerte sur l’absence de politiques forestières pertinentes

« Les politiques forestières et autres politiques ne prêtent guère une attention suffisante aux avantages socio-économiques dérivant de la forêt », a déclaré la FAO (Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), à Rome, le 23 juin. Le même jour, la FAO publiait le rapport « Situation des forêts du monde ». Par exemple, la combustion du bois constitue plus de la moitié de l’énergie consommée dans 29 pays, dont 22 sont en Afrique. « Les politiques et programmes, non limités au secteur forestier, doivent expressément aborder le rôle des forêts dans la fourniture d’aliments, d’énergie et de logement », soutient Eduardo Rojas-Briales, directeur général de la FAO chargé des forêts.

La rédaction

«Produit de la montagne» :  nouvelles règles européennes

La Commission européenne a publié le 19 juin au Journal officiel de l’UE les règles à respecter pour pouvoir utiliser la mention de qualité facultative « produit de la montagne ». Ce texte, dont les dispositions sont applicables à compte du 1er janvier 2015, précise notamment que 50 % au moins de l’alimentation des animaux d’élevage doit provenir de la zone de montagne concernée, limite portée à 60 % pour les ruminants et réduite à titre dérogatoire à 25 % pour les porcs. Par ailleurs, la transformation des produits pourra être opérée dans des unités situées à 30 km au plus de la zone de montagne dans le cas des produits laitiers, de la viande et de l’huile d’olive. Pour le lait, et afin d’éviter un délocalisation, cette dérogation ne sera possible que si l’établissement existe déjà et si l’État membre l’autorise.

La rédaction

1500 méthaniseurs : les céréaliers «répondent présents» 

Suite aux dernières déclarations de Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, présentant le projet de loi sur la transition énergétique, l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) et l’Association générale des producteurs de blé (AGPB) « répondent présents » aux objectifs fixés en matière d’énergie renouvelable. Ségolène Royal a en effet annoncé « le lancement d’un appel à projet pour 1500 méthaniseurs » dans les territoires ruraux, ce dont l’AGPM et l’AGPB « prennent acte avec satisfaction » en rappelant que « la méthanisation à base d’intrants agricoles végétaux simplifie la gestion des installations de biogaz, apporte un bénéfice agronomique et une sécurité dans la gestion des installations ».

La rédaction

Guerre des prix : les propositions des distributeurs 

En réaction à la lettre envoyée au premier ministre le 11 juin par l’Ania, la FNSEA, et Coop de France pour dénoncer « les ravages de la guerre des prix » menée par la grande distribution, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) a elle aussi écrit à Manuel Valls. Une lettre également adressée aux présidents de l’Ania, Coop de France et la FNSEA, dont le magazine Les Echos a relayé quelques extraits. Souhaitant se montrer « constructifs », les distributeurs avancent plusieurs propositions pour contrer la déflation actuelle « qui résulte avant tout d’une situation exceptionnelle de recul du pouvoir d’achat », ce qui « renforce la compétition entre tous les acteurs ». La FCD, qui réunit des enseignes comme Carrefour, Casino, Auchan, évoque ainsi la mise en place rapide du label Relations fournisseurs responsables, le lancement d’une étude indépendante sur les grands enjeux de la filière alimentaire française, la suppression de la publicité nationale pour les comparateurs de prix et, pour faire avancer les dossiers, la réunion de tous les acteurs. Sur ce dernier point, le gouvernement a annoncé qu’une rencontre avec l’ensemble des acteurs aurait lieu prochainement.

La rédaction

Baisse du coût du travail pour les exploitants agricoles

Dans le cadre du projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFRSS) pour 2014, « les cotisations personnelles des exploitants agricoles seront réduites de 3,1 points pour les cotisants dont les revenus sont inférieurs à 41 000 euros, la réduction étant prolongée de façon dégressive jusqu’à environ 52 000 euros (…) La mesure bénéficiera à plus de 95 % des non salariés agricoles », indique un communiqué du gouvernement paru à l’issue du Conseil des ministres le 18 juin. Plus globalement, l’Elysée prévoit une baisse du coût du travail ciblée sur les bas salaires jusqu’à 1,6 SMIC. Cette mesure complète le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) et représentera 4,5 milliards d’euros en 2015.

La rédaction

Eaux souterraines : deux tiers des réservoirs à un niveau au moins normal

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a indiqué dans un communiqué que « le niveau des nappes au 1er juin 2014 (était) hétérogène d’une région à l’autre ». 76 % affichent un niveau normal ou supérieur à la moyenne, principalement dans l’Ouest, le Sud-est et le Nord où les précipitations ont été supérieures cette année. Dans son ensemble, la situation après la période de recharge demeure sans surprise pour la saison, « le passage progressif vers une baisse généralisée des niveaux est acté » et ne devrait pas connaitre de modification notable dans les prochains mois.

La rédaction

La loi d’avenir agricole examinée à l’Assemblée nationale les 7 et 8 juillet

La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt sera examinée en seconde lecture à l’Assemblée nationale les 7 et 8 juillet, a révélé le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll lors d’une conférence de presse à paris, le 17 juin. Le texte passera ensuite en seconde lecture au Sénat en octobre.

La rédaction

24 juin : nouvelle action syndicale de la FNSEA 

La FNSEA vient de lancer un mot d’ordre d’action syndicale sur tout le territoire, le 24 juin. Sur le thème  Stop aux contraintes ? Manger français demain ? , la FNSEA entend mobiliser son réseau contre  l’overdose réglementaire qui frappe les agriculteurs et les importations massives de fruits et légumes. Alors que la production nationale arrive sur le marché. Malgré les Etats généraux de l’agriculture le 21 février et les engagements des pouvoirs publics sur la simplification administrative à ce moment-là, les contraintes ne cessent de s’additionner.  « Pas une semaine sans une « innovation » qui est un boulet de plus et un frein au « made in France, sans une condamnation d’agriculteurs sur leurs pratiques », déplorent la FNSEA et les JA. Comme par exemple : les projets d’interdiction des épandages des produits phytosanitaires pendant la journée ou autour des écoles et des habitations.

La rédaction

Post quotas laitiers : la FNPL demande plus d’anticipation 

Dans son dernier rapport sur le lait présenté le 13 juin, la Commission européenne a émis des « doutes » quant à « la capacité du cadre réglementaire de l’UE à faire face à une extrême volatilité du marché ou à une situation de crise après la fin du régime des quotas ». S’inquiétant de ce constat, la Fédération  nationale des producteurs de lait (FNPL)  a réagi dans un communiqué en demandant « la mise en place d’un dispositif – au niveau européen – pour les éleveurs qui joueront volontairement le jeu d’une limitation de production », et appelle à « la responsabilité de tous les pays laitiers de l’Union européenne ». En 2013/2014, malgré une production en augmentation de 1,2 %, la France n’a pas réalisé son quota ce qui n’est pas le cas de tous ses concurrents : « les Pays-Bas dépasseraient leur référence de plus de 4% ou l’Allemagne de 2 % », indiquent les dernières statistiques du ministère de l’Agriculture. Les quotas laitiers, mis en place en 1984 pour réduire les excédents de lait et de beurre, doivent disparaître à partir de 2015. 

La rédaction

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