L’Assemblée générale de l’Union nationale des maisons familiales rurales (UNMFR) se tenait récemment à Paris. Leurs représentants ont eu l’occasion d’exprimer des doutes sur « la volonté réelle de développer la formation par alternance (…) malgré les discours positifs des plus hautes instances de l’Etat ». L’enjeu est de taille : l’enseignement agricole privé dispensé par les MFR (formations alternées) représente un tiers des élèves. Les craintes sur le manque de soutien de l’Etat s’inscrivent dans un contexte difficile : « baisse des ressources, augmentation des contraintes réglementaires, difficulté croissante pour trouver des stages… ». Les représentants des MFR interpellent les pouvoirs publics pour « une mise à plat interministérielle des questions liées à l’alternance ».
La rédaction