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Vols : la FNSEA attend Bernard Cazeneuve sur le terrain

Dans un communiqué du 28 avril, la FNSEA a tenu à faire savoir au nouveau ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve qu’elle restait mobilisée sur la recrudescence des vols en milieu rural. Depuis plus d’un an, l’organisation syndicale a régulièrement mis ce sujet sur le devant de la scène, obtenant de Manuel Valls alors ministre de l’intérieur des mesures de sécurité (intensification des patrouilles de police et de gendarmerie, mise en place de communauté d’alertes, prévention…) pour faire face au « caractère exponentiel du développement des vols en milieu rural ». La FNSEA attend donc le nouveau ministre « sur le terrain » pour travailler avec lui en ce sens et éviter que « la peur et la colère » ne remplacent « la quiétude de nos campagnes ».

La rédaction

Livraisons d’engrais en baisse 

A l’exception des livraisons d’engrais azotés simples, dont le niveau est similaire à celui des années précédentes, les livraisons d’engrais minéraux étaient en recul de 3 % fin février, d’après la tendance de l’Union des industries de la fertilisation (Unifa) publiée le 22 avril. Par rapport à la campagne précédente, l’azote a progressé de 1 % mais le phosphore et la potasse accusent des baisses respectives de 10 % et 14 %. L’avance prise par la végétation à la sortie d’un hiver très doux accélère la fin de la campagne, précise l’Unifa qui ajoute que l’étendue des cultures d’automne (plus de 9 millions d’hectares) et leur bon état de végétation à la sortie de l’hiver « entraînent une demande soutenue en soufre et en azote qui ne bénéficie pas aux autres éléments nutritifs ».

La rédaction

Loups : Stéphane Le Foll veut mieux protéger les éleveurs

Serge Préveraud, président de la fédération nationale ovine (FNO), a lancé « un appel au secours » contre des dégâts causés par le loup, lors du congrès de son organisation, le 24 avril à Arles. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a admis que « pour le plan loup, les objectifs de prélèvement ne sont pas atteints », avec 7 loups abattus sur 24 prévus. Il a affirmé préparer une réunion avec la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, sur le sujet. « Il faut que nous nous organisions différemment, que l’on soit capable de mieux protéger les éleveurs », a t-il expliqué. « Je préfère les éleveurs aux loups », a-t-il lancé, rappelant toutefois que s’il était favorable à une renégociation de la convention de Berne et de la directive Habitat, qui protègent l’animal, il n’avait « pas la majorité pour ça au niveau européen ».

La rédaction

Dans son enquête Cheptel 2013 parue le 23 avril, le service de statistiques du ministère de l’Agriculture (Agreste) prédit une hausse de 2% de la production de viande bovine française en 2014. Selon son analyse, cette hausse sera due au stock important d’animaux présents dans les exploitations en fin d’année 2013. Les productions de veaux et broutards devraient néanmoins être en retrait de 1% à celles de 2013. Parallèlement Agreste prévoit une baisse de la production porcine de 3,1% en 2014 pour s’établir à 23,7 millions de porcs. La baisse devrait se ressentir assez fortement à compter du deuxième trimestre et jusqu’à la fin de l’année, selon Agreste, du fait de la réduction de 3% du cheptel de truies en 2013 et surtout du fort repli des truies-mères saillies.

La rédaction

Allègement des charges sociales : la conférence sociale devrait se dérouler début juillet

La conférence sociale « aura lieu début juillet », a annoncé le ministre du travail, François Rebsamen lors de son audition, le 22 avril au Sénat, concernant l’impact sur l’emploi des exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises. Cette conférence sociale serait le « premier temps fort » du suivi des « engagements » qui seront pris par le patronat dans le cadre du pacte de responsabilité, a rapporté l’AFP. « Les employeurs devront assumer leur part de l’effort », a affirmé le Ministre du travail. C’est la troisième conférence sociale organisée depuis le début du mandat de François Hollande.

La rédaction

Loup : FNSEA, JA et FNO saluent l’avancée de la loi d’Avenir  

Dans un communiqué du 17 avril, la FNSEA, Jeunes agriculteurs et la Fédération nationale ovine (FNO) se sont félicités des dispositions prises « avec beaucoup de courage » par le Sénat en matière de protection des troupeaux contre les loups : le projet de loi d’Avenir prévoit désormais qu’en cas d’attaque, les préfets puissent délivrer à l’éleveur « une autorisation de tir de prélèvement du loup valable pour une durée de 6 mois ». De plus, la mise en place de zones de protection renforcée, avec un quota de prélèvement spécifique, favorise le maintien d’activités pastorales régulièrement menacées par les loups. Satisfaites de ces avancées, les trois organisations attendent désormais un « vote conforme des députés », demandant au ministre de l’Agriculture « d’en garantir la sécurité juridique ».  

La rédaction

Observatoire des marchés laitiers : les JA veulent aller plus loin

La création d’un observatoire des marchés laitiers est « une victoire mais elle n’est pas suffisante », estiment les Jeunes agriculteurs dans un communiqué du 17 avril. Mais « au-delà de cette observation, qui est nécessaire, ce qui est primordial, à nos yeux, c’est la sécurisation des producteurs face à la volatilité des marchés » ajoutent-ils, car « sans outils qui permettent d’anticiper les crises, cet observatoire ne pourra pas remplir son rôle de lanceur d’alertes car celles-ci ne trouveront pas d’échos à l’échelle européenne ». Les JA demandent aux États membres d’ « accélérer le rythme et de mettre en place ces outils qui permettront de maîtriser les volumes en prévision des crises ».

La rédaction

Pac : les dernières décisions annoncées dans les prochaines semaines

Les dernières décisions concernant l’application française de la Pac seront présentées « dans les prochaines semaines », ont assuré les services du ministère de l’Agriculture, lors d’une rencontre avec des journalistes, jeudi 17 avril. Le ministère a expliqué que la concertation était « bien avancée », après 40 réunions depuis septembre avec les organisations professionnelles, les associations et les autres ministères. La France est en train de finaliser, avec la Commission européenne ses choix, afin de s’assurer que tout est conforme au droit communautaire, et ne pas avoir à rembourser des aides dans le futur. Des décisions importantes restent à prendre concernant l’aide à la vache allaitante, l’aide à l’engraissement, le plan de compétitivité des exploitations agricoles ou l’aide à la production de protéines de végétales.

La rédaction

Lait : lancement de l’Observatoire européen du marché

À moins d’un an de la suppression des quotas de production, au 31 mars 2015, l’Observatoire européen du marché du lait a été lancé le 16 avril par le commissaire à l’agriculture, Dacian Ciolos. Objectifs : une plus grande transparence et la fourniture des données les plus précises devant permettre à la chaîne d’approvisionnement et à Bruxelles de prendre leurs décisions sur des bases solides. Cet outil prend la forme d’une interface internet unique présentant de nombreuses informations brutes, ainsi que des analyses des tendances de marché dans l’UE et dans le monde (production, équilibre entre l’offre et la demande, coûts de production, perspectives, etc.). La création de l’observatoire s’inscrit dans le cadre des décisions prises en 2012 au titre du «paquet lait».

La rédaction

Net recul des exportations françaises de viande bovine

Sur les mois de janvier et février, les exportations françaises de viande bovine ont reculé de 10% par rapport l’année 2013, note la Lettre de conjoncture de l’Institut de l’élevage, parue le 15 avril. «Si les expéditions sont restées globalement stables vers l’Italie, où l’offre nationale faisait défaut en début d’année, elles ont fortement baissé vers la Grèce (-12%). Les ventes vers l’Allemagne ont quant à elles chuté de 18%, les nombreuses sorties de jeunes bovins (JB) outre-Rhin faisant face à une demande ralentie», explique le document. Conséquence, le marché français absorbe une plus grande part de la production nationale de taurillons, «ce qui se fait pour l’instant sans trop de heurt compte tenu de la pénurie de viande de femelles qui perdure à l’échelle européenne», estime l’Institut de l’élevage.

La rédaction